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Résumé |
L'accroissement du pouvoir d'achat des ménages depuis 1970, en France a été modéré par le mouvement des transferts en faveur des familles. La progression des salaires, plus rapide que celle des prestations familiales, a favorisé une pression fiscale plus importante, au détriment surtout des familles de faible taille. La concentration des aides en faveur du troisième enfant, ne compense pas la perte de salaire de la mère, en cas d'arret de travail. Il s'en déduit un cout d'opportunité de l'ordre de 20 à 25% en termes des ressources perçues par la famille si la mère avait gardé son travail. |