Contenu du sommaire : Pourquoi la France perd-elle des parts du marché mondial? / Les compléments du salaire Les dépenses publiques d'éducation / La politique familiale de 1970 au plan Famille.
Revue | Economie et statistique (INSEE) |
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Numéro | no 203, Octobre 1987. |
Titre du numéro | Pourquoi la France perd-elle des parts du marché mondial? / Les compléments du salaire Les dépenses publiques d'éducation / La politique familiale de 1970 au plan Famille. |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Les pertes de parts de marché : la « compétitivité » en cause
- Présentation - p. 3 A partir de 1980, la France a commencé à enregistrer des pertes croissantes de ses parts de marché mondial. Deux types d'explications sont proposées: la faible compétitivité-prix (cause devenue traditionnelle) des produits exportables et surtout (explication plus pertinente pour les auteurs), la mauvaise évolution de la compétitivité-volume.
- La « compétitivité-prix » n'explique pas les pertes tendancielles de parts de marché - Michèle Debonneuil, Michel Delattre p. 5-14
- Investissement et adaptation : les ressorts de la « compétitivité-volume » - p. 15-22
- Présentation - p. 3
Population active
- Les compléments du salaire : un apport non négligeable, surtout dans l'industrie lourde - Thomas Coutrot, Philippe Madinier p. 23-36 L'augmentation des compléments de salaire en 1984 est le fait surtout des branches à salaires élevés. Mais la part des compléments de salaire apparait d'autant plus importante que l'intensité capitalistique est élevée et que les entreprises sont de taille importante.
- Les compléments du salaire : un apport non négligeable, surtout dans l'industrie lourde - Thomas Coutrot, Philippe Madinier p. 23-36
Redistribution
- Les dépenses publiques d'éducation : les effets redistributifs n'éliminent pas toutes les inégalités - Bernard Mendes France p. 37-48 La redistribution égalitaire assurée par les dépenses publiques d'éducation n'est pas constante à travers les différents cycles d'enseignement. Jusqu'à 16 ans, le service public d'enseignement est également distribué entre catégories socioprofessionnelles. Au delà, c'est-à-dire pour le second cycle du secondaire et le supérieur, la redistribution profite aux enfants de cadres supérieurs et dans une moindre mesure, de cadres moyens et d'indépendants non agricoles.
- Les dépenses publiques d'éducation : les effets redistributifs n'éliminent pas toutes les inégalités - Bernard Mendes France p. 37-48
La politique familiale de 1970 au Plan Famille
L'accroissement du pouvoir d'achat des ménages depuis 1970, en France a été modéré par le mouvement des transferts en faveur des familles. La progression des salaires, plus rapide que celle des prestations familiales, a favorisé une pression fiscale plus importante, au détriment surtout des familles de faible taille. La concentration des aides en faveur du troisième enfant, ne compense pas la perte de salaire de la mère, en cas d'arret de travail. Il s'en déduit un cout d'opportunité de l'ordre de 20 à 25% en termes des ressources perçues par la famille si la mère avait gardé son travail.- La croissance des salaires réels a accentué la pression fiscale et réduit le poids des prestations - Gérard Lattes p. 49-60
- Aide à la famille et coût des enfants - Gérard Lattès p. 61-66
- Paru... à paraître - p. 69
- Résumés - Summaries - Resumenes - p. 71-78