Titre | L'action sociale du gouvernement du Frente Amplio | |
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Auteur | Mariela Quinones et Marcos Supervielle | |
Revue | Problèmes d'Amérique Latine | |
Numéro | No 74, automne 2009 L'Uruguay gouverné à gauche, une voie singulière en Amérique latine ? | |
Rubrique / Thématique | L'Uruguay gouverné à gauche, une voie singulière en Amérique latine ? |
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Page | 79 | |
Annexes | Bibliographie | |
Mots-clés (matière) | gauche gouvernement intervention de l'Etat pauvreté politique de l'éducation politique de la santé politique économique réforme réforme économique revenu minimum socialisation | |
Mots-clés (géographie) | Uruguay | |
Résumé |
Le gouvernement du Frente Amplio a entrepris une véritable réforme sociale à l'échelle du pays. Revenant sur les tendances libérales qui avaient dominé les politiques publiques depuis la dictature (1973-1985) et sous les gouvernements civils jusqu'en 2004, il a renoué avec la tradition sociale qui avait caractérisé l'Uruguay depuis le début du siècle. Pour ce faire, le gouvernement de gauche a agi dans trois domaines. Dans un premier domaine qui a permis aux politiques classiques d'assistance de s'attaquer à l'extrême pauvreté et à l'« urgence » sociale résultant de la profonde crise économique des années 2002-2004. Il faut en particulier relever ici le Plan d'urgence puis le Plan d'équité avec création d'une sorte de revenu minimum universel. Dans un second domaine, non moins classique, de politiques de protection le gouvernement a redonné à l'État son rôle d'intervention sociale. Est à souligner ici la profonde réforme du système de santé qui rend plus homogène et universel l'accès à la protection. Enfin, dans un troisième domaine, des politiques de type « sociétal » sont intervenues dans le sens d'une véritable régulation des hiérarchies sociales et du marché. Ainsi, la remise en place des « conseils des salaires », la réforme de l'impôt, la réforme du système scolaire avec un plan d'accès universel à l'informatique dès le primaire, l'augmentation considérable des salaires des catégories les plus défavorisées, parmi lesquelles, outre les retraités et ceux qui perçoivent le salaire minimum, les infirmiers, les policiers et les enseignants. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The Frente Amplio government undertook a genuine social reform across the country. Reversing the liberal tendencies that dominated public polices since the dictatorship (1973-1985) and under the civilian government until 2004, it revived the social tradition that had characterized Uruguay since the beginning of the century. To this end, the left-wing government has been active in three areas. First through classical welfare policies that tackled extreme poverty and social “emergency” resulting from the deep economic crisis of 2002-2004. The Emergency Plan and then the Equity Plan, which created a kind of universal minimum income, should be mentioned here. Then through a second and no less classical set of welfare policies, the government restored the social role of the state. It should be emphasized here that the reform of the health system made access more homogeneous and universal. Third, “societal” interventions have enabled a genuine regulation of the market and social hierarchies such as the renewal of wage boards, the reform of the tax system, of the education system (including a plan for universal access to computers from elementary school upwards), a substantial increase of wages for the most disadvantaged (pensions, minimum wage, and the salary of nurses, policemen and teachers). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_074_0079 (accès réservé) |