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Titre Vers un nouveau mode de gestion de l'éducation nationale inspiré des enseignements des théories de l'agence et des parties prenantes
Auteur Pierre-Charles Pupion, Eric Leroux, Jean-Jacques Latouille et Agnès Paumier
Mir@bel Revue Politiques et management public
Numéro vol. 24, no 2, juin 2006
Page 41
Annexes Bibliographie, Graphiques, Tableaux
Mots-clés (matière)autonomie décentralisation éducation établissement public fonction publique politique publique système éducatif
Mots-clés (géographie)France
Résumé Les théories de l'agence et des stakeholders apportent un éclairage nouveau sur la gestion de l'Education Nationale caractérisée par l'emboîtement de trois niveaux de décision que sont le ministère, les académies et les établissements d'enseignement. Leurs dirigeants élaborent leur stratégie en fonction des demandes parfois contradictoires du mandant et des autres parties prenantes que sont le personnel, les usagers et les collectivités territoriales. Le formalisme contractuel, mécanisme de régulation privilégié entre les trois niveaux de décision, présente certaines insuffisances en raison du contexte éducatif et de la nature des contrats. Ce mécanisme de gouvernance est complété dans le cadre de ces relations et de celles avec les autres parties prenantes par des mécanismes de type relationnel au service de la coopération. Une analyse des discours stratégiques du ministère démontre que le rôle et l'autonomie de l'académie sont pour partie occultés. Le ministère est ambigu face à l'autonomie des établissements, il incite les chefs d'établissement à coopérer avec l'ensemble des acteurs locaux pour élaborer la politique de leur établissement mais en même temps il souhaite développer un formalisme contractuel au service d'objectifs nationaux. L'analyse des projets académiques montre que sont surtout pris en compte les objectifs nationaux. Leur élaboration n'est pas le résultat d'une large démarche participative. L'absence de planification stratégique empêche les parties prenantes de surveiller les actions académiques et d'évaluer leurs résultats. En revanche les recteurs semblent recourir à des mécanismes relationnels et mettent au centre de leur gestion un certain nombre de valeurs (mission de service public, égalité des chances, équité) partagées par l'ensemble des parties prenantes.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/pomap_0758-1726_2006_num_24_2_2319