Titre | Au-delà des impayés d'énergie, comment appréhender la précarité énergétique ? | |
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Auteur | Isolde Devalière | |
Revue | Espace Populations Sociétés | |
Numéro | no 1, 2008 Populations, vulnérabilités et inégalités écologiques | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 191-201 | |
Résumé |
La précarité énergétique est un phénomène difficile à quantifier même si l'on sait qu'elle concerne une part croissante des ménages au regard des demandes d'aides exprimées par les plus vulnérables, mal logés et mal chauffés, auprès des services sociaux et des associations caritatives. Pour quantifier un phénomène mouvant et diffus sur le territoire, l'article interroge les apports et les limites de quatre approches comptables possibles : la pauvreté monétaire des ménages qui se fixe sur un seuil de pauvreté, la pauvreté subjective qui repose sur la perception de manques par les ménages, la pauvreté « administrative » qui recense le nombre croissant des bénéficiaires des fonds sociaux et celle plus souterraine qui vit dans des logements indignes que les pouvoirs publics ont le devoir de réhabiliter voire d'éradiquer. L'article montre que ces approches sont partielles, les liens entre logement et précarité restrictifs. Elles ne donnent à voir qu'une partie des profils concernés, et elles soulèvent de ce fait la difficulté d'englober des situations très différenciées. Même l'indicateur des 10% de dépenses énergétiques retenu par les Anglais requiert un complément d'indicateurs alternatifs qui puisse qualifier la qualité thermique des logements. Enfin, l'article propose certains indicateurs pertinents qu'il conviendrait de croiser à condition qu'ils soient disponibles ou susceptibles d'être renseignés. D'actuels travaux de réflexion sur la création d'observatoires sur les performances énergétiques, les consommations ou sur la précarité énergétique permettront une meilleure appréhension des phénomènes préoccupants de précarité énergétique. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Fuel poverty remains an issue quite difficult to quantify, even though it concerns a growing part of households with regard to applications for aid asked by the most vulnerable, poorly housed and poorly heated, to the social services and associations charities. In order to quantify a phenomenon changing and diffused on the territory, the abstract points out the contributions and limitations of four possible accounting approaches: the households poverty settled on a minimum income; the poverty feeling based on the shortages perception, the “administrative” poverty which lists the increasing number of social funds beneficiaries of social funds and the poverty of people living in unfit housing that public authorities should improve or even eradicate. The article points out that these approaches are partial. The relationship between housing and precariousness is restrictive. These approaches only highlight a few parts of the concerned cases, so they underline the difficulty to cover all these different cases. The index of 10% of energy expenses retained by the English requires additional alternative indicators in order to characterize the thermal quality of housing as a relevant indicator. To conclude, the abstract suggests some relevant indicators that should be crossed, provided that they are available or supposed to be completed. Different institutions are currently working on the establishment of observatories regarding the performance of energy consumption or energy insecurity. These observatories will lead to a better understanding of the phenomena of fuel poverty. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://eps.revues.org/3322 |