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Titre Une ville qui bouge, une ville qui change
Auteur Bernard Tallet, Jean François Valette
Mir@bel Revue Espace Populations Sociétés
Numéro no 2, 2010 Nouvelles mobilités dans les Suds
Rubrique / Thématique
Articles
Page 379-393
Résumé L'évolution actuelle de la métropole mexicaine est moins à suivre en termes de croissance urbaine qu'en termes de redistribution interne de sa population. Les mobilités résidentielles alimentent des phénomènes de recompositions socio-spatiales importants ; ce mouvement qualifié de transition urbaine est étudié grâce aux données des recensements de population. Considéré dans le cadre de la Zone Métropolitaine de la Vallée de Mexico (ZMVM), Mexico compte plus de 19,2 millions d'habitants. Sur la période 1995-2000, la croissance continue par apports de la croissance naturelle (environ 1,8 million de personnes supplémentaires). Le solde migratoire est, lui, négatif : la ville perd davantage qu'elle n'attire et voit le départ d'environ 800 000 personnes. Parallèlement, la mobilité interne (changements de résidence) est, elle, très forte puisqu'on enregistre environ 1,4 million de mouvements sur la même période ; cela concerne donc 8 % de la population. L'article insiste sur l'amplification et la complexification des trajectoires de migrants à l'intérieur de la métropole ; cela permet de proposer une lecture de l'expansion urbaine comme processus de redistribution de la population.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The current evolution of the Mexican metropolis requires an approach examining the population redistribution into the urban area, further than a growth rate study. Residential movements are shaping deep socio-spatial changes. The urban transition process is enlightened by population census data. Considered into the metropolitan area limits (ZMVM), 19.2 million people are living in Mexico City. During the period 1995-2000, the city was still growing, thanks to the natural growth (plus 1.8 million people). There was a negative net migration : the city was more pushing people than pulling and 800 000 people left the metropolitan area. In the same time, inner mobility was very important and the census registered 1.4 million residential changes during this period (8 per cent of the total population). This paper focuses on the development of more and more expanded and complex migrants' trajectories into the area. This hypothesis lets enlighten the urban development as populating dynamics of migrations into the city.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://eps.revues.org/4250