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Titre Implications de la mobilité quotidienne dans les stratégies résidentielles transfrontalières
Auteur Samuel Carpentier, David Epstein, Philippe Gerber
Mir@bel Revue Espace Populations Sociétés
Numéro no 2, 2013 Espaces contrôlés
Rubrique / Thématique
Varia
Page 95-115
Résumé Entre 2001 et 2007, près de 8000 personnes actives ont quitté le Luxembourg pour s'installer dans une des régions frontalières, tout en continuant à travailler au Grand-Duché. Pour la très grande majorité de ces personnes, ce déménagement transfrontalier implique un éloignement vis-à-vis du travail, pouvant ainsi être assimilé à une forme de périurbanisation transfrontalière. Malgré cet éloignement les individus déclarent une certaine satisfaction résidentielle ; toutefois au-delà de cette apparente adéquation, les analyses révèlent certains paradoxes. En termes de localisation tout d'abord, il apparaît que la plupart des répondants auraient souhaité rester au Grand-Duché, mais sont dans le même temps peu nombreux à vouloir y retourner. En termes de mobilité quotidienne ensuite, les résultats tendent à montrer que la satisfaction globale est peu affectée par l'insatisfaction liée aux déplacements domicile-travail. Par ailleurs, alors que les difficultés liées au déplacement domicile/travail sont souvent invoquées par les personnes souhaitant retourner au Luxembourg, ces problèmes de mobilité sont beaucoup moins cités par les personnes étant effectivement retournées vivre au Grand-Duché. Le rôle de la mobilité quotidienne dans ces stratégies résidentielles transfrontalières s'avère donc complexe.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Between 2001 and 2007, nearly 8,000 resi­dents of Luxembourg went to live in Bel­gium, Germany and France though they remained employed in Luxembourg. For the vast majority of these people, this cross-bor­der move implies a growth of commuting distance and can therefore be regarded as a particular form of cross-border suburbaniza­tion. Despite these growing distances, indi­viduals report some residential satisfaction. However, beyond this apparent satisfaction, the analyses reveal some paradoxes. In terms of location first, it appears that most respondents would have liked to stay in the Grand Duchy, but at the same time only few of them wish to move back to Luxembourg. Then, in terms of daily mobility, the results suggest that residential satisfaction is little affected by dissatisfaction with commuting. Moreover, while the difficulties of commu­ting are often invoked by those seeking to return to Luxembourg, the mobility pro­blems are much less mentioned by the people actually being returned to live in the Grand Duchy. The role of daily mobility in these cross-border residential strategies is therefore complex
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://eps.revues.org/5142