| Titre | Cohabitation des perspectives moderne et postmoderne dans la recherche en santé publique. Controverses et propositions | |
|---|---|---|
| Auteur | Pascale Lehoux | |
 |
Revue | Sciences Sociales et Santé |
| Numéro | vol. 18, no 3, septembre 2000 | |
| Page | 37-75 | |
| Résumé |
Résumé. Les résultats de recherche rivalisent souvent dans l'arène publique avec des énoncés hétérogènes, relevant aussi bien de la science, de l'économie, du politique que du culturel. La fréquence d'une telle situation est susceptible de croître puisque des pressions sont faites pour que la recherche soit influente auprès des décideurs et parce que la population participe davantage aux controverses sociales et scientifiques. Cet article a pour objectif de réfléchir sur la manière dont peut s'exercer une « citoyenneté intellectuelle critique » en recherche en santé publique, à la lumière du débat moderne-postmoderne. Notre hypothèse de travail est que, dans la mesure où nous réfléchissons sur la cohabitation ontologique de la recherche adoptant une perspective postmoderne avec celle qui défend un point de vue moderne, nous pouvons mieux comprendre comment les débats suscités dans cet « espace de cohabitation » et les effets qu'ils produisent sur le terrain façonnent un nouveau rôle politique pour la recherche. Source : Éditeur (via Persée) |
|
| Résumé anglais |
The coexistence of modera and post-modern perspectives in public health research: controversies and propositions Research conclusions are often competing with heterogeneous claims, referring either to science, economics, politics or culture. Such situations are likely to happen more frequently since pressures are made to extend the influence of public health research on decision-makers, and to enhance the population participation in social and scientific controversies. The purpose of this paper is to reflect, with the insights provided by the modern-postmodern debate, on the manner in which a «critical intellectual citizenship» in public health research may be practiced. Our hypothesis is that, if one reflects on the ontological coexistence of post-modern and modem research, one is in a better position to understand how the debates occurring in this «space of coexistence» and their effects on the fields of study are shaping a new political role for research. Source : Éditeur (via Persée) |
|
| Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/sosan_0294-0337_2000_num_18_3_1497 |
