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Titre Fécondité et dimension des familles en Europe occidentale
Auteur France Prioux
Mir@bel Revue Espace Populations Sociétés
Numéro no 2, 1989 Aspects de la fécondité dans les pays industrialisés - About fertility in industrialized countries
Rubrique / Thématique
Articles
Page 161-176
Résumé Les tendances observées depuis la dernière guerre - rajeunissement de la fécondité, hausse de la fécondité de premier et deuxième rangs, masqués par la baisse des naissances de rangs élevés - ont pris fin au milieu des années soixante. Ainsi ce sont les femmes nées vers 1945 qui, mariées jeunes et en grande proportion, ont sans doute connu les plus faibles taux d'infécondité de l'histoire ; elles ont ensuite rapidement constitué leur descendance, qu'elles ont volontairement limitée à deux enfants pour une grande partie d'entre elles. Pour les femmes nées dix ans plus tard, le couple marié avec deux enfants ne semble plus être un modèle universel : le mariage et la maternité sont refusés par certaines, remis à plus tard pour d'autres, qui hésitent aussi à avoir un deuxième enfant. Par ailleurs, la stabilisation récente des naissances de rangs trois et plus pourrait marquer la fin de la diminution des familles nombreuses, à un niveau, il est vrai, parfois très bas. Les pays d'Europe du Sud suivent ces mouvements avec 5 à 10 ans de retard.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Fertility and Family size in Western Europe. The trends observed since the second world war-i.e. the continuing shift to younger ages at childbearing; the increase in first and second birth order fertility, hidden by the decrease in higher birth order fertility - changed in the mid-sixties. Thus, among women born in 1945, who got married at early ages and in an overwhelming majority, the lowest rate of childlessness in history can be observed. They completed quickly their fertility, which a large part of them voluntarily limited to two children. For women born ten years later, a married couple with two children seems to be no longer a universal pattern: marriage and motherhood are rejected by some of them, postponed by others, who hesitate to have a second child. Furthermore, the stabilization of the fertility rates of third and later births could indicate the end in the decrease of large families, although most of the time at a very low level. South European countries follow these trends with a delay of five or ten years.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/doc/espos_0755-7809_1989_num_7_2_1317