Titre | Territoires et mémoire : les Arméniens en région Parisienne | |
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Auteur | Martine Hovanessian | |
Revue | Espace Populations Sociétés | |
Numéro | no 2-3, 1996 Immigrés et enfants d'immigrés | |
Rubrique / Thématique | 3. Les communautés et la mémoire de l'immigration |
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Page | 377-384 | |
Résumé |
Dans nos sociétés complexes urbaines et industrialisées, le concept de communauté destiné à l'origine à décrire des relations englobantes dans un système organique basé sur l'intrication des sphères de la vie sociale et de la vie symbolique, nécessite de nouvelles interrogations. Dans le cas de la minorité arménienne, le lien communautaire s'est fondé dans un premier temps sur des connivences culturelles qui ont engendré des proximités sociales. Mais les enjeux communautaires ne peuvent se limiter à des stratégies d'efficacité sociale ou encore s'expliquer par la reproduction «naturelle» de conduites propres à la société d'origine. On constate plutôt des tentatives de construire un langage de 1'«entre-deux», né de l'exil, dans lequel se confrontent les modèles, se réaménagent et se bricolent les multiples appartenances. Ces combinaisons sont destinées néanmoins à rétablir un lien social entre personnes et «faire sens». Quelles sont les logiques de ces communautés «partielles» ? Est-il pertinent de qualifier ces modes d'association comme des formes régressives du lien social ? Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Territories and Memory : Armenians in the Paris Region. The concept of community was formerly intended to describe including relationships in an organizing system based on the interweaving of social and symbolic life systems. In our complicated and industrialized societies, the concept requires a new questioning. In the case of the Armenian minority, the community links have firstly been based on cultural connivances which have generated social connections. But the community stakes cannot be limited to strategies of social efficiency or be explained by the «natural» reproduction of peculiar behaviours of the society of origin. We rather notice attempts to build a language of «the intermediary», issued from exile, in which the models are confronted and the numerous appurtenances are converted. These combinations are nevertheless intended to rebuild a social linkage between persons. What are the logics of these «partial» communities ? May the combinations be qualified of regressive forms of the social linkage ? Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/espos_0755-7809_1996_num_14_2_1763 |