Titre | Dénoncer le programme : Les logiques du désengagement électoral au révélateur des privatisations du gouvernement Jospin | |
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Auteur | Rafaël Cos | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | vol. 68, no 2, avril 2018 Promesses électorales | |
Rubrique / Thématique | Promesses électorales |
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Page | 239-263 | |
Annexes | Graphiques | |
Mots-clés (matière) | entreprise publique gauche idéologie politique économique privatisation programme politique secteur public sociologie politique | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Mots-clés (anthropo) | Jospin (Lionel) Strauss Kahn (Dominique) | |
Résumé |
La coalition de « gauche plurielle » conduite par Lionel Jospin entre 1997 et 2002 correspond au gouvernement ayant conduit les plus importantes politiques de privatisation sous la Cinquième République. Les enquêtes statistiques établissent pourtant que le nombre de privatisations est d'autant moins important que le gouvernement est de gauche et qu'il compte plusieurs partis en son sein. Pour éclairer cette contradiction, l'article teste l'hypothèse, a priori paradoxale, du « parties matter ». La sociologie des mobilisations programmatiques socialistes permet en effet de montrer que le bilan du gouvernement de gauche plurielle procède moins de contraintes purement exogènes qu'il ne trouve son ressort au sein du Parti socialiste lui-même. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
DENOUNCING THE POLITICAL PROGRAMMETHE RATIONALE BEHIND VOTER DISENGAGEMENT IN LIGHT OF THE WAVE OF PRIVATISATIONS SPEARHEADED BY THE JOSPIN GOVERNMENTThe left-wing coalition “Gauche plurielle“, led by Socialist Prime Minister Lionel Jospin between 1997 and 2002, was the government which developed the greatest number of privatisation policies in the Fifth Republic. However, this finding contrasts with statistical analyses, according to which the number of privatisation policies is negatively correlated to a left-wing and/or coalition government. In an attempt to shed light on this contradiction, this article suggests, however paradoxically, that “parties matter“. Analysing the way programmes and manifestos were used within the Socialist Party allows us to show that the outcome of the “plural left“ coalition government was conditioned less by purely external constraints than by shifts within the Socialist Party itself. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFSP_682_0239 |