| Titre | Et si les méthodes mobilisées en sciences sociales n'avaient pas de patrie ? | |
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| Auteur | Aurélien Boucher | |
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Revue | Perspectives chinoises |
| Numéro | no 2018/4 Savoir et pouvoir dans la Chine du 21e siècle : la production des sciences sociales | |
| Rubrique / Thématique | Dossier |
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| Page | 11-20 | |
| Résumé | Cet article prend pour objet d'étude les méthodes utilisées par les chercheurs en sciences sociales, chinois et étrangers, afin d'analyser le contenu des archives de l'administration d'État et du Parti en république populaire de Chine. À travers cet objet singulier, nous montrons que les « tours de main » employés dans l'étude de la société chinoise contemporaine se retrouvent dans l'étude des sociétés totalitaires et dans une moindre mesure, dans l'étude des bureaucraties modernes. Ce détour par la méthode nous amènera ainsi à reconsidérer la question de la nécessité d'une « sinisation des sciences sociales ». Plus précisément, nous remettrons en question l'idée selon laquelle le caractère heuristique d'une méthode est nécessairement mis à mal une fois passé le poste frontière. | |
| Article en ligne | http://journals.openedition.org/perspectiveschinoises/8806 |
