Titre | « Occuper » dans un quartier gentrifié : expériences et mobilisations des habitants expulsés de Woodstock au Cap | |
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Auteur | Margaux De Barros | |
Revue | Espace Populations Sociétés | |
Numéro | no 2-3, 2021 De la « ville revanchiste » à la « ville solidaire » | |
Rubrique / Thématique | La solidarité comme résistance face à la ville qui se ferme |
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Résumé |
À travers une recherche empirique et qualitative, j'explore la façon dont l'occupation d'un ancien hôpital par les habitants expulsés de Woodstock (Le Cap), reconfigure leurs expériences et pratiques du quartier. Je répondrai aux questions suivantes : En quoi cette occupation constitue un lieu de résilience au centre d'un quartier gentrifié ? Quelles sont les stratégies déployées par les habitants pour y vivre le plus sereinement possible, préservant leur routine tout en répondant aux injonctions et exigences du mouvement social qui les loge ? J'observerai que l'occupation constitue un lieu de reformation des solidarités locales et permet aux habitants de revaloriser leur rôle social. Toutefois, il convient de souligner l'ambivalence de ce lieu d'hébergement, en rappelant que les contraintes et normes sociales imposées aux habitants peuvent constituer pour certains d'entre eux, une forme d'enfermement supplémentaire dans l'espace urbain. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Through empirical and qualitative research, I explore how the occupation of the old hospital of Woodstock (Cape Town) by evicted residents transforms their experiences and practices within the neighbourhood. I hereby answer the following questions: in what sense does this occupation represent a space of resilience at the center of a gentrified neighbourhood? What are the strategies deployed by the inhabitants to live there as serenely as possible, preserving their personal routine while responding at the same time to the demands of the social movement that hosts them? I observe that the occupation fosters the reshaping of local solidarities and allows the inhabitants to revisit their social role. However, I also emphasize the ambivalence of this lodging place by highlighting that the constraints and social norms imposed on the inhabitants can be considered as an additional form of confinement in the urban space. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/eps/11965 |