| Titre | Les mobilités résidentielles dans les petites villes et les bourgs-centres en décroissance au prisme des enjeux de revitalisation. Le cas du Livradois-Forez | |
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| Auteur | Yoan Miot, Sarah Dubeaux | |
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Revue | Espace Populations Sociétés |
| Numéro | no 1, 2023 Acteurs et populations des petites villes en mouvement | |
| Résumé |
Cet article vise à documenter les migrations résidentielles d'un espace rural en décroissance : l'intercommunalité d'Ambert Livradois Forez, située dans le PNR du Livradois Forez. En croisant une analyse quantitative du recensement général de la population et 29 entretiens semi-directifs à destination des nouveaux emménagés, l'article propose de revisiter les raisons des mobilités résidentielles dans ces espaces. Ces dernières oscillent entre des déterminants classiques (l'emploi, le départ à la retraite, la famille, les ruptures biographiques) et d'autres plus liés à la situation de décroissance : l'accessibilité des marchés fonciers et immobiliers rendent possibles des sur-classements économiques favorables à l'arrivée de néoruraux, à des mobilités « de confort des jeunes retraités » [Driant, 2007], etc. Mais cette situation conduit aussi à des disparités territoriales renforcées, où les signes de déclin des petites villes (dégradation du bâti, perte de services et de commerces, désert médical, marché locatif déprécié) les rendent globalement peu désirables en dehors d'une fonction de portes d'entrée (temporaire) sur le territoire, d'actes militants ou de lieux de résidence de retraités. Ces migrations sont donc également à prendre en compte par les politiques publiques dans ce qu'elles révèlent des fragilités et précarités possibles sur ces territoires. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Résumé anglais |
This article aims to document the residential migrations of a shrinking rural area: the intermunicipality of Ambert Livradois Forez, located in the Regional Natural Park of Livradois Forez. By crossing a quantitative analysis of the general census of the population and 29 semi-structured interviews focused on new residents, the article proposes to revisit the reasons for the residential mobility of these spaces. The latter oscillate between traditional determinants (employment, retirement, family, biographical ruptures) and others more linked to the situation of decline: the accessibility of land and real estate markets make possible reclassifications favorable to the arrival of neo-rural households, to “comfortable mobility for young retirees” [Driant, 2007]. But this situation also leads to reinforced territorial disparities, where the signs of decline in small town centers (degradation of buildings, loss of services and shops, medical desert, depreciated rental market) make them globally undesirable, except for a function of (temporary) gateways to the territory or for older retirees. These migrations are therefore also to be taken into account by public policies in that they reveal possible fragilities in these territories. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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| Article en ligne | https://journals.openedition.org/eps/13556 |
