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L'art et la culture ne sont pas des biens libres. Leur consommation procure un bénéfice, d'où une demande en leur faveur. La production du secteur artistique et culturel requiert des ressources rares. De par ces trois arguments, l'art et la culture constituent un secteur dont le comportement des offreurs et demandeurs peut être soumis à une analyse économique. En outre, on sera amené à s'interroger sur le mode le plus efficace de promotion de l'art par les pouvoirs publics. Cette question, cependant, ne se pose pas dans les secteurs de l'art où le marché est efficace. Dans d'autres secteurs il paraît également difficile de préconiser un soutien public, bien que le fonctionnement du marché y soit moins satisfaisant. Il existe cependant une série d'approches et d'instruments auxquels une politique de subvention publique de l'art peut recourir ; ces différents instruments, comme nous le montrerons, ont des effets très divers, voire opposés. En dernier lieu, nous commenterons les conclusions principales qui, dans la perspective de l'économiste, peuvent être tirées sur la promotion publique de l'art et de la culture.

Les laboratoires universitaires ont-ils la capacité de relever les défis d'un environnement complexe et dynamique ? Cet article se fonde sur l'hypothèse selon laquelle un management stratégique explicite contribue à la nécessaire adaptation des systèmes productifs. Dans cette perspective, la première partie caractérise les situations constatées au sein d'un échantillon de laboratoires universitaires. Les développements montrent la faiblesse des stratégies intentionnelles et la primauté des processus émergents, ce qui dénote une faible disposition à anticiper les événements. Les comportements stratégiques sont rares, fragiles et essentiellement réactifs. La deuxième partie de l'article tente d'apporter un éclairage sur l'origine de cette situation. Les structures internes constituent le facteur explicatif fondamental. Les configurations actuelles s'avèrent peu compatibles avec le souci d'inscrire les laboratoires dans un processus de développement contrôlé.

On constate une évolution dans les évaluations portées sur les établissements d'enseignement supérieur. C'est en particulier le cas de celles menées par le Comité National d'Evaluation qui fonde son approche sur la mesure des performances et non l'audit ou le contrôle. Les effets de ces nouvelles évaluations vont bien au-delà des conséquences techniques (mise en place de tableaux de bord), elles suscitent une légitime revendication en matière d'autonomie de gestion.