Contenu du sommaire : Écrire au quotidien
Revue | Clio : Histoires, femmes et société |
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Numéro | no 35, 2012 |
Titre du numéro | Écrire au quotidien |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Écrire au quotidien
- De « l'ombre légère » à la « machine à écrire familiale » - Isabelle Lacoue-Labarthe, Sylvie Mouysset p. 7-20
- De l'espace domestique au récit de soi ? Écrits féminins du for privé - Isabelle Luciani p. 21-44 Au cours de la période moderne, les fonds provençaux du « for privé » (livres de raison, journaux, mémoires), sont marqués par une faiblesse quantitative des écrits féminins. Pour l'essentiel, ceux-ci relaient l'écriture d'un mari, parfois d'un père ou d'un frère absents ou disparus, dans la tenue des comptes et dans l'enregistrement de la mémoire familiale. Néanmoins, chez la trentaine de femmes retrouvées ici au fil des archives, l'écriture quotidienne, quand bien même elle répond à l'application d'une norme et à l'assignation d'un rôle social, n'en fournit pas moins la possibilité d'une construction de soi, depuis la conquête de sa matérialité graphique la plus élémentaire jusqu'à l'émergence d'une réflexivité individuelle née de la familiarité croissante du commerce avec soi et de l'essor d'une expression personnelle. On devra néanmoins se demander si cette posture suffit, au creux de registres familiaux dont la vocation est d'abord collective, à construire un individu féminin.For the early modern era there are strikingly few female writings in the provencal “for privé” collection (livres de raison, diaries, memoires). Those that do exist come from women who generally had taken over the writings of a husband, sometimes a father or a brother, who was absent or who had passed away, in order to keep the accounts and record the family memoirs. This article explores, however, the way the daily writing of some thirty women writers provided the possibility for self-development, even though it fit into a norm and a given social role. Through the achievement of the most elementary graphic production to the emergence of individual thinking born of the growing familiarity with one's own thoughts and the development of personal expression, this writing made a difference. It remains debatable, however, whether such writing for collective purposes within family registers had the capability of fostering individual female subjectivities.
- Des plumes singulières - Nahema Hanafi p. 45-66 Les études sur le corps du siècle des Lumières se sont longtemps appuyées sur les traités de médecine, reprenant ainsi les représentations médicales plutôt que celles des malades. Les écrits ordinaires, parmi lesquels on peut compter les consultations épistolaires, permettent toutefois d'appréhender les perceptions corporelles des femmes du xviiie siècle. Ces lettres, envoyées par les malades à leur médecin, forment de véritables biographies médicales et constituent des sources d'une grande richesse pour explorer les écritures féminines du corps. On peut ainsi mettre en évidence des manières spécifiques d'écrire le corps au féminin tout en soulignant les points communs avec les écritures masculines.Historical studies of the body during the Enlightenment have long been based on medical treatises thus privileging medical representations over those of suffering laymen and women. Ordinary writings, including letters of patients to their healers, offer another way to comprehend women's bodily perception in the xviiith century. These letters, which can be seen as real medical biographies, reveal feminine ways of writing the female body and constitute extremely rich sources for the exploration of women's body writings. The article considers both the narrative specificities of women's writing and their similarities with men's writings.
- Correspondances féminines au XIXe siècle. De l'écrit ordinaire au réseau - Marie-Claire Hoock-Demarle p. 67-88 Partant du constat que l'épistolaire est depuis toujours un écrit ordinaire « permis » aux femmes, on s'interroge sur les raisons qui font que, au cours XIXe siècle et en particulier dans sa première moitié, ce genre d'écrit voué à rester dans le cercle restreint de l'intimité et de la sphère domestique, s'élargit en réseau, permettant aux femmes de redéfinir leur espace de vie et d'expression. Par quelles ruses, ces épistolières, essentiellement allemandes, vont-elles réussir à se créer à l'échelle européenne l'espace à soi qui leur avait été si longtemps refusé ? Et comment vont-elles, dans quelques cas rares mais emblématiques, devenir par la voie et la grâce d'un écrit ordinaire féminin dûment revisité des individues actrices à part entière de la vie publique ?The article examines how letter-writing increasingly allowed women to create networks and a “room of their own” that redefined their living space and their modes of expression. Drawing mainly on German women's letters, the author explains the devices women used to create a European-wide space of communication they had long been denied. In rare but revealing instances, how did ordinary female writings become the means for certain women to participate actively in public life?
- « Ma vie est un ouvrage à l'aiguille » - Anna Iuso p. 89-106 La couture et la broderie sont deux activités qui ont marqué, pendant des siècles, la présence féminine à l'intérieur de la famille. Parfois geste technique et nécessaire, parfois moment de formation et/ou d'évasion, la broderie a d'ailleurs constitué l'un des savoir-faire nécessaires pour la jeune fille bourgeoise vouée au mariage, nécessitant, pour l'affirmation de sa présence sociale, un trousseau. Par ailleurs, pendant ces derniers siècles, les femmes se sont emparées de l'écriture pour en faire à la fois un moment de réflexion, de gestion, de mémoire de soi et de la famille : en quoi ces pratiques se ressemblent-elles ? En quoi la solitude, le repli sur soi, le silence, la lenteur, la précision du geste, le marquage (du papier, du tissu) deviennent, tout le long du XIXe siècle, les éléments communs de savoir-faire qui contribuent de façon analogue à forger, dans l'espace et dans le temps, l'identité individuelle féminine et son insertion sociale ? En quoi l'écriture de soi a accompagné, puis remplacé, le travail de l'aiguille ?Sewing and embroidery have long been women's activities within families. Combining technical gestures, training and at times evasion embroidery was considered a necessary skill for young girls in bourgeois families who needed a trousseau for their marriage. Similarly, women used writing to reflect, to manage affaires and to consign personal and familial memories. The article explores the similarity of these practices, focusing on the way solitude, silence, the precision of gestures and the marking of paper or cloth became during the 19th century features that allowed an individual feminine identity to develop and acquire social status. To what extent did private writing gradually replace needlework?
- L'envers du décor - Isabelle Lacoue-Labarthe p. 107-128 De longues années après sa création, l'État d'Israël a bénéficié d'une réputation flatteuse : des images récurrentes de femmes labourant la terre, pavant des routes, effectuant des travaux de maçonnerie ou montant la garde dans les colonies agricoles créées par les pionniers juifs à partir des années 1880 ont laissé croire à l'émergence d'une société où hommes et femmes vivraient en parfaite égalité. Pourtant, lettres, journaux intimes, mémoires, récits de toutes sortes laissés par des femmes restées anonymes ou au contraire devenues célèbres viennent renverser cette image idyllique ; la Palestine juive n'y apparaît nullement comme un havre d'harmonie entre hommes et femmes. Bien plus, le pays supposé du lait et du miel est une terre hostile, où la vie est difficile pour tous et que beaucoup quittent, par l'émigration ou le suicide… À travers ces textes, l'imagerie qui entoure l'expérience sioniste en Palestine se trouve profondément ébranlée. Et c'est une nouvelle histoire qui peut s'écrire…Since its creation in 1948, Israel has been seen as a privileged place for women: pictures of women ploughing, building streets and houses or guarding rural settlements set up by the Jewish settlers from the 1880s onwards suggested the emergence of a new egalitarian society for women and men. Letters, diaries, memoirs, life accounts and a variety of personal papers written by famous or unknown women contradict this idyllic picture. These texts show another facet of the Yishuv, where equality and harmony between the sexes were quixotic. Rather than a paradise flowing with milk and honey, the country appears as a hostile land where life was hard for everyone, leaving many to leave or to commit suicide. These written traces profoundly alter representations of the Zionist experience and offer an opportunity to write a new version of this history.
Regards complémentaires
- Épistolières florentines des XIVe-XVe siècles - Christiane Klapisch-Zuber p. 129-147 Les Florentines de la fin du Moyen Âge ont laissé peu de traces de leur écriture. Il existe néanmoins quelques recueils de lettres depuis la fin du XIVe siècle, concernant des femmes de marchands ou de notables. Adressées à des membres de la famille, ces lettres portent surtout sur des questions la concernant. Mais elles permettent aussi de s'interroger sur la réalité de l'expérience graphique des femmes, sur leur maîtrise du langage écrit et sur leur habileté à exprimer leurs réactions personnelles, comme le montre la vingtaine de lettres de Dora Del Bene datant de la fin du XIVe siècle.Although women in Florence have left few traces of their writing at the end of the Middle Ages, there are a few letter collections from the end of the 14th century that concern wives of merchants or notables. These letters address mainly family issues. Nonetheless, they testify to women's writing experiences, their mastery of the written word and their ability to express personal reactions. This is particularly evident in the twenty-odd letters of Dora Del Bene (end of the 14th century).
- Le journal quotidien à Émilie Serpin - Philippe Lejeune p. 147-163 Trouvés dans une brocante, les quinze cahiers du journal d'Emilie Serpin (1837-1914) sont un formidable document sur la trajectoire sociale d'une fille d'instituteur qui fut, de 1861 à 1871, institutrice privée dans deux familles nobles de l'Anjou, avant de devenir elle-même, par un mariage tardif et inespéré, mère de famille. Tenu de manière régulière de 1864 à 1871, ce journal a deux faces : journal de piété d'une jeune femme qui, après avoir perdu son fiancé, se réfugie dans une pratique religieuse intense, mais aussi chronique sociale de la vie des familles nobles que sa position lui permet d'observer de l'intérieur de manière très critique. Riche « source » pour l'histoire sociale et l'histoire des mentalités, le journal d'Émilie Serpin est d'abord, à ses propres yeux, une sorte d'œuvre à laquelle sa passion de l'écriture lui fait accorder autant d'importance qu'à ses pratiques pieuses : c'est à cet « atelier d'écriture » que sera consacrée cette présentation.The fifteen notebooks of Émilie Serpin's (1837-1914) diary, bought at a flea market, are a remarkable document revealing the social trajectory of a schoolmaster's daughter, who became herself a governess with two aristocratic families of Anjou, before a late and unexpected marriage brought motherhood. The diary, which was kept regularly from 1864 to 1881, has two facets: it is the devotional diary of a young woman who, after the loss of her fiancé, sought refuge in intense religious practice, but it is also a social chronicle, written with a very critical eye, of the life of noble families which she was in a position to observe from the inside. A rich source for social history and the history of mentalities, Emilie Serpin's diary is first and foremost, in her own eyes, an outlet for her passion for writing, which was as important to her as her religious practice. This article deals then with this « writing workshop ».
- Épistolières florentines des XIVe-XVe siècles - Christiane Klapisch-Zuber p. 129-147
Actualité de la recherche
- Écrire au féminin - Marina Caffiero p. 163-176 L'Italie a récemment assisté, dans le domaine de l'histoire des femmes et du genre, à une multiplication des recherches sur les écrits féminins personnels. L'article se propose d'illustrer l'ampleur et la richesse de l'éventail d'écrits retrouvés dans le cadre du projet Per una storia della memoria e delle scritture delle donne a Roma dal XVI al XX secolo : censimento delle fonti e elaborazione di repertori. Cette recherche vise à recenser et à cataloguer les écrits inédits de femmes de l'époque moderne et contemporaine conservés dans les archives publiques et privées de Rome. L'enquête en cours met en lumière un vaste patrimoine d'autographes féminins et a permis la création d'une collection intitulée La memoria restituita. Fonti per la storia delle donne (La mémoire restituée. Sources pour l'histoire des femmes).Scholarship on women's memory and ego-documents has recently grown tremendously in Italy. This essay explores the breadth and richness of writings discovered thanks to the project Per una storia della memoria e delle scritture delle donne a Roma dal xvi al xx secolo: censimento delle fonti e elaborazione di repertori. This on-going project seeks to identify and catalogue the unpublished texts written by women during the early modern and modern period found in public and private archives in Rome. The objective of this research is to highlight the heritage of unknown women's autograph writings notably through the creation of a book series entitled La memoria restituita. Fonti per la storia delle donne (Reclaimed Memory. Documentary sources for Women's History).
- Écrits féminins catalans - Eulàlia Miralles, Verònica Zaragoza p. 177-190
- Écrire au féminin - Marina Caffiero p. 163-176
Document
- Charlotte, Angletine, Catherine… - Danièle Tosato-Rigo p. 191-200 Commentant des extraits du journal tenu dès l'enfance par la lausannoise Angletine Charrière de Sévery, cette contribution éclaire l'écrit personnel féminin sous un autre angle que celui de l'« intime » : celui de l'apprentissage de l'être en société, fondamental en milieu nobiliaire au siècle des Lumières. Il se traduit par le report quotidien sur le papier des visites effectuées et reçues par sa famille, comptabilité à laquelle n'échappent pas même les jours auxquels il ne se passe rien. Après avoir situé cette pratique scripturaire dans une tradition familiale féminine, la contribution en analyse l'évolution : de la simple description à la critique, en passant par l'appropriation des premiers instruments du jugement, Angletine prend de plus en plus de place dans son journal, jusqu'à ce que sa mère s'en efface.This article uses the writings of Angletine Charrière de Sévery, a woman from Lausanne who kept a diary from childhood, to explore the process of learning how to be in society. This essential talent in Enlightenment noble circles can be traced through the daily recounting of the visits the family made and received, even on days when nothing happened. After situating this writing practice within a feminine family tradition the author examines its evolution. Angeline's descriptive entries become increasingly critical as she acquires a sense of judgment; at the same time she occupies more and more space in the diary as her mother's presence disappears.
- Charlotte, Angletine, Catherine… - Danièle Tosato-Rigo p. 191-200
Varia
- Hypatie d'Alexandrie - Henriette Harich-Schwarzbauer p. 201-214 L'article donne une vue d'ensemble sur la réception antique et moderne de la figure alexandrine de la philosophe païenne Hypatie, dont le martyre en 415 de notre ère symbolise l'obscurantisme religieux des premiers chrétiens. L'article étudie les mécanismes de la transmission antique des savoirs, laquelle fonde la longue tradition de l'histoire européenne des idées. Surtout, il interroge la valeur de la tradition produite autour des textes évoquant Hypatie : par exemple, les lettres que Synésios de Cyrène aurait adressées à celle qu'il désigne comme sa Maîtresse. Celles-ci, loin de révéler la réalité historique d'un amour très platonicien entre un savant et une femme à l'intelligence perçue comme quasi-divine, semblent plutôt mettre en scène un couple philosophique fictif, qui, à l'instar de Diotime et Socrate, valorise finalement l'élu, seul entre les disciples capable de saisir l'essence de la parole philosophique. Après cette déconstruction du personnage de la philosophe néo-platonicienne, l'article interroge la production de l'Hypatie historique. Il analyse en particulier les débats autour de la paternité ou la co-paternité des œuvres d'Hypatie traitant de l'astronomie et des mathématiques avant de conclure sur l'importance de l'oralité dans la tradition philosophique antique, des Pythagoriciens aux cercles alexandrins de la fin du IIIe siècle et du début du ive siècle de notre ère.The article offers a general vision of the ancient and modern reception of the pagan philosopher Hypatia whose martyrdom in 415 symbolizes the religious obscurantism of the early Christians. It analyzes the mechanisms in the ancient transmission of knowledge, which have underwritten a long tradition in the European history of ideas. Specifically, it questions the tradition that emerged from texts that spoke about Hypatia: for example, the letters Synesius of Cyrene supposedly sent to the woman he designates as his Mistress. Far from revealing the historic reality of a very platonic love between a scholar and a woman whose intelligence was seen as quasi-divine, these letters reveal instead a fictive philosophical couple, where the chosen one emerges as the only disciple capable of understanding the essence of philosophical speech (like Diotima and Socrates). Following this deconstruction of the figure of the Neoplatonist philosopher, the article explores the construction of an historical Hypatia, notably the debates around the paternity and co-paternity of Hyaptia's works dealing with astronomy and mathematics. The article concludes by emphasizing the importance of orality in the ancient philosophical tradition from the Pythagoricians to the Alexandrian circles at the end of the 3rd century and the beginning of the 4th century A.D.
- Une justice au féminin - Marie-Amélie Bourguignon, Bernard Dauven p. 215-238 Les sources de la pratique judiciaire du XVe siècle dans les Pays-Bas bourguignons font apparaître, classiquement, le faible nombre des femmes présentes en justice. Elles y sont pourtant bien présentes et capables. On note l'aspect ordinaire des crimes et délits pour lesquels elles sont condamnées. Loin d'être marginales, les coupables sont assez « ordinaires » d'un point de vue « social ». Pour autant on voit les stéréotypes à propos des femmes agir sur la conception que s'en font les juges. Au final, au XVe siècle, on ne rencontre pas de figure archétypale d'une femme criminelle.The sources concerning 15th century judicial practice in the Burgundian Low Countries reveal the low number of women involved in the judicial system. They were however present and legally capable. Women were sentenced primarily for ordinary crimes and offences, and they were not from the social margins. The sources reveal, however, how stereotypes concerning women affected the judges' rulings. As a result, during the 15th century no archetypal figure of a criminal woman emerges from these sources.
- La pin-up US, un exemple d'érotisme patriotique - Camille Favre p. 239-264 L'érotisme très particulier de la pin-up, celui de la « fille d'à côté », fait de cette figure une icône américaine des années 40 dans l'imaginaire collectif. L'engouement populaire qu'elle suscite, dans ces années là, est réel, notamment aux États-Unis. Pourtant autour de cette simple image de légèreté et d'insouciance, de nombreux enjeux politiques se nouent. Employée de manière massive durant la Seconde Guerre mondiale pour « remonter le moral des troupes » sur le front et à l'arrière, la pin-up, multipliant ses fonctions, devient bel et bien un instrument de stratégie militaire.During the 1940s, the pin-up became an American icon in collective memory because of the special character of her eroticism, as the « girl next door ». The pin-up encountered massive popular success in these years in the United States. This article explores the political stakes that surrounded what first appears as a light-hearted and carefree image. During the Second World War the pin-up was used to “bolster the morale of the troops” both at the front and the home front. In this fashion, it became an object of military strategy.
- Hypatie d'Alexandrie - Henriette Harich-Schwarzbauer p. 201-214
Clio a lu
- Susan Broomhall & Colette H. Winn, Les femmes et l'histoire familiale ( - Sylvie Mouysset p. 265-267
- Elizabeth Hooton (1600/1672). Une guerrière de la paix : ses lettres - Christine Dousset p. 267-269
- Jean-Pierre Bardet, Elisabeth Arnoul & François-Joseph Ruggiu (dir.), Les écrits du for privé en Europe du Moyen Âge à l'époque contemporaine. Enquêtes, analyses, publications - Nicole Lemaitre p. 269-271
- Sylvie Mouysset, Jean-Pierre Bardet & François-Joseph Ruggiu (dir.), "Car c'est moy que je peins ». Écritures de soi, individu et liens sociaux (Europe, xve-xxe siècle) - Anna Iuso p. 272-274
- Michel Braud & Hélène Charpentier (dir.), Adèle, Adèle et Léontine. Journaux de jeunes filles protestantes à la fin du XIXe siècle - Danielle Rives p. 274-276
- Manola Ida Venzo (ed.), L'ultima estate di Contessa Lara. Lettere dalla Riviera (1896) - Sylvie Mouysset p. 277-278
- Albert Viard, Lettres à Léa, 1914-1919 - Françoise Thébaud p. 278-280
- Hélène Langevin-Joliot & Monique Bordry (dir.), Marie Curie et ses filles. Lettres - Anne-Claire Rebreyend p. 280-282
- Christine Morrow, Une abominable époque. Journal d'une Australienne en France 1940-1941 - Hanna Diamond p. 282-283
Comptes rendus divers
- Katharine Park, Secrets de femmes. Le genre, la dissection et les origines de la dissection humaine - Laurence Moulinier-Brogi
- Matthieu Bréjon de Lavergnée, Histoire des Filles de la Charité (XVIIIe- - Bernard Hours
- Laure Challandes, L'âme a-t-elle un sexe ? Formes et paradoxes de la distinction sexuelle dans l'œuvre de Jean-Jacques Rousseau - Isabelle Brouard-Arends
- Ana Barreto, Mujeres que hicieron historia en el Paraguay - Capucine Boidin
- Barbara Potthast, Madres, Obreras, Amantes, Protagonismo femenino en la historia de América latina - Capucine Boidin
- Christine Fauré (dir.), Nouvelle encyclopédie politique et historique des femmes - Siân Reynolds
- Francesca Alberico, Giuliana Franchini, M. Eleonora Landini & Ennio P - Alessandra Gissi
- « Femmes en guerres » - Yannick Ripa
- Anne-Marie Wimmer, Code : Mado, Enquête. Mais qui donc est Laure Diebold-Mutschler ? Enquête, photos et documents inédits - Marie-Josèphe Bonnet
Clio a reçu
- Clio a reçu - p. 286-287