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Cet article examine les effets des mécanismes de contrôle des risques opérationnels sur l'efficacité des projets dans le cadre d'une gestion stratégique. À partir de données, extraites des répertoires de SIRCA et de DataStream, portant sur un panel équilibré d'entreprises, l'article détermine les effets du contrôle des risques multiformes sur le rendement des actifs, le rendement du capital investi et le ratio Q de Tobin comme indicateurs de l'efficacité des projets. L'estimation indique que certains facteurs semblent avoir un effet positif significatif sur le rendement du capital investi et sont de manière significative corrélés positivement au ratio Q de Tobin alors que les avoirs étrangers et les sociétés d'audit sont significativement et positivement corrélés au rendement des actifs. D'autres sont significativement et positivement corrélés au ratio Q de Tobin, et, sont significativement et positivement corrélés au rendement des actifs. Ces résultats ont une certaine portée stratégique pour le développement d'un système de contrôle du risque dans la gestion des projets complexes.

La performance au travail des experts peut faire la différence pour la réussite d'une entreprise dans un contexte fortement compétitif même si l'effectif de cette population est généralement faible. Les experts sont des personnes qui ont développé par l'étude et l'expérience un haut degré de connaissance dans un domaine exclusivement scientifique. Leurs compétences sont rares et stratégiques pour l'entreprise. Autrefois dominées par le système de la double échelle, les pratiques de gestion des experts ont aujourd'hui besoin d'être renouvelées car, comparativement aux parcours des managers, ceux des experts souffrent d'un déficit de reconnaissance limitant l'attractivité des carrières scientifiques. Les pratiques de management des connaissances n'ont pas plus de succès pour préserver l'expertise.Face aux enjeux et aux limites actuels de la gestion des experts, l'objet de l'article est de montrer et d'étudier l'alternative que peut constituer le concept émergeant de rayonnement des experts. Ce concept repose sur le fait que l'expertise se construit dans la confrontation avec les pairs. Cela suppose que les experts soient en mesure de participer à des activités scientifiques ce qui les positionnent à l'interface entre le département R&D ultra-protégé et les réseaux scientifiques très ouverts. L'article apporte des éléments de réponse aux questions de l'intérêt que l'entreprise trouve dans l'émergence de cette interface, des risques encourus et des approches possibles pour gérer en toute sécurité le rayonnement des experts.

Cette recherche vise à comprendre le rôle de l'intermédiation dans les projets de R&D collectifs, en étudiant le cas des pôles de compétitivité français. A travers une étude qualitative menée auprès de plusieurs pôles, elle met en évidence les actions des structures de gouvernance pour faire émerger ces projets. L'analyse montre qu'ils remplissent trois rôles d'intermédiaire, pour lesquels ils sont amenés à développer des qualités d'« entremetteur », permettant d'inspirer confiance et de suggérer des coopérations possibles.

En choisissant une perspective de type relationnel, les chercheurs estiment que la capacité d'une organisation à disséminer la connaissance est étroitement liée à sa capacité à développer et activer des réseaux de partage et de collaboration autour de problématiques de changement. En privilégiant l'approche de Büchel et Raub (2002), l'accent est porté sur l'articulation de trois des composantes des réseaux de partage et de dissémination des connaissances, à savoir, les enjeux et intérêts communs, les mécanismes de partage entre acteurs et les relations de confiance et de réciprocité ; mais Büchel et Raub ont élaboré ce modèle de dissémination des connaissances uniquement en contexte d'organisations de grande taille. Allons-nous retrouver les mêmes composantes du réseau de partage, et dans la même combinaison, si nous confrontons le modèle à l'épreuve des PME ? Les chercheurs montrent, que non seulement l'approche relationnelle est totalement adaptée à la PME du fait même du caractère organique de cette dernière, mais qu'elle propose une alternative crédible au modèle de Büchel et Raub, en considérant une distribution différente des composantes initiales.

La recherche menée porte sur le rôle de l'encadrement intermédiaire lors de l'introduction d'une innovation en système d'information destiné à des PMO (Petites et Moyennes Organisations) du secteur sanitaire et social. Elle est fondée sur une démarche qualitative longitudinale par observation participante de 12 mois et portant sur 3 études de cas. Les résultats montrent que la phase d'introduction du nouveau système d'information s'opère à partir d'un ensemble d'attentes et de représentations décalées par rapport au contenu du logiciel. Les cadres intermédiaires construisent un système « représentationnel » de l'innovation pour l'assimiler de façon graduelle par réduction, accentuation et anticipation. Le pilotage de l'innovation dans sa phase émergente se comprend également comme une gestion de deux espaces d'interactions par les cadres intermédiaires afin d'introduire de façon incrémentale le nouveau système d'information.

Cet article s'intéresse à l'influence du contrôle familial d'une entreprise sur sa propension à innover. Notre question de recherche est la suivante : quels sont les mécanismes à l'œuvre au sein des entreprises familiales qui influencent positivement ou négativement leurs processus d'innovation. L'article vise à établir un panorama des recherches récentes et à proposer des pistes de recherche nouvelles.