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La responsabilité sociale des entreprises (RSE), longtemps réservée aux grandes entreprises, est désormais un enjeu stratégique pour les organisations de toutes tailles, y compris les PME. Objet de multiples initiatives sur le terrain, les pratiques de RSE des PME demeurent peu explorées dans les travaux académiques français, à l'exception notoire d'un programme de recherche en région Rhône-Alpes (Dupuis et ali., 2006). Le manque de ressources financières est reconnu comme l'un des principaux freins à l'engagement des PME en matière de RSE. Cet article décrit et analyse les pratiques de RSE de PME rentables en France. Une étude quantitative auprès de 84 PME parmi les plus rentables a été menée durant l'automne 2006. Les résultats sont discutés en termes de RSE en général (prise de conscience, connaissance, évaluation des coûts inhérents à ces activités), puis selon les trois volets principaux de la RSE (social, sociétal et environnemental). La contribution majeure de l'article est que, finalement, les PME rentables adoptent un comportement très « classique » en matière de RSE. Parmi les pistes de recherche envisagées, celle d'études de cas approfondies semble pertinente pour mieux comprendre les pratiques de RSE de ces PME.

Dans cette entreprise de distribution, la direction générale remet en cause la stratégie dans une situation économique difficile. L'analyse des contextes structurel, culturel, représentationnel, politique et organisationnel est source d'une meilleure compréhension. Nous avons analysé en quoi la trame culturelle et le paradigme (Johnson, 1987) ont facilité ou entravé cette prise de décision. La question de qui dans l'organisation décide en réalité se pose. Nous pouvons nous interroger sur le lieu de décision. Qui de l'organisation ou de ses composantes décident en réalité ? Dans ce cas, nous mettons en évidence que la notion même de décision est trop diffuse pour que s'interroger sur sa localisation précise soit pertinent.

Si les aspects purement juridiques des droits de propriété intellectuelle sont largement développés, ce n'est pas le cas des aspects managériaux et opérationnels de cette branche du droit.La recherche propose un modèle de notation des produits d'une entreprise par leur besoin de protection et tente de proposer quelques pistes de stratégie de défense sous contrainte budgétaire.

Elément indispensable à l'analyse des décisions financières tant individuelles que collectives, le risque soulève des difficultés quant à la mesure de l'aversion qui lui est attachée. Après avoir situé le contexte théorique de cette mesure, nous en présentons plusieurs illustrations au travers de résultats empiriques, qui permettent de nuancer la notion d'aversion au risque et d'en élargir la portée explicative.

Les entreprises génèrent par leurs activités mêmes des externalités environnementales et sociales considérables. En réponse aux problèmes ainsi posés, le concept de « responsabilité sociétale des entreprises » a été développé, qui est de plus en plus souvent intégré dans les stratégies des transnationales. Usuellement fondées sur la « Déclaration Universelle des Droits de l'Homme », de 1948, ces stratégies ont notamment pour fondement axiomatique l'idée que ce document, avec ceux liés, promeut un système de régulation effectivement universel. Ce que cet article conteste. Une étude mythanalytique de l'Hindouisme et montre son fondement sur des imaginaires que l'on ne retrouve pas dans l'idée de « droits de l'homme ».

Dans une vision de co-construction des avenirs possibles, la prospective des métiers est une recherche éveillée de faits émergents. Capacité de détection précoce de signaux faibles des changements à venir, la prospective des métiers, en articulant les évolutions des environnements externes et internes permet de construire les « possibles » en termes de métiers, compétences, management ou formations. L'objet de cet article est de présenter une application concrète relative aux métiers de la publicité et de la communication1.

Une cartographie des métiers permet de gérer la mobilité des salariés. Elle représente un nouveau paradigme de la GPEC. C'est un outil incontournable déjà utilisé par de nombreuses branches professionnelles. A partir d'un modèle développé au sein de la branche de la publicité, l'auteur présente une méthodologie éprouvée de constitution d'une cartographie appuyée sur des traitements statistiques : tris, classements et projections.

La légitimation de l'expertise publicitaire, reposant sur la croyance en l'efficacité de la publicité, s'inscrit dans le processus de construction sociale de ce marché de services. L'article retrace la généalogie de ce processus en quatre axes. La spécialisation des acteurs du marché, la valorisation de la créativité, qui possède une valeur culturelle spécifique, la rationalisation du travail par des outils de mesure, et enfin la mise en place d'instances professionnelles de contrôle, ont été les fondements de la reconnaissance du métier.

L'objet de la recherche est d'explorer les dimensions de la communication de diversité en marketing. La proposition de départ est que la diversité, qui est la reconnaissance des différences culturelles entre les individus et de leur intérêt de vivre ensemble, concerne directement le marketing. Deux enquêtes qualitatives ont été menées, l'une sur un corpus d'annonces publicitaires, l'autre sur la communication en Méditerranée. Elles montrent que la communication de diversité en marketing s'adresse à tous les groupes de consommateurs sur un pied d'égalité et qu'elle est multiculturelle. A la différence des autres formes de publicité, elle affiche les diversités culturelles dans ses visuels, elle repose sur des messages qui les fédèrent et sur des valeurs de ré-enracinement. C'est aussi une communication engagée dans un partenariat avec les communautés.

Ce travail se propose d'étudier un site patrimonial culturel : la Corderie Royale de Rochefort, exceptionnel par son ampleur et son succès de fréquentation (400 000 visiteurs par an). Cette réussite repose à la fois sur une volonté politique forte s'inscrivant dans la durée et sur une communication estimée « juste ». Centrée sur la communication, l'analyse porte sur 37 documents s'étalant sur la période 1998-2006 afin d'en repérer les récurrences sur la durée. Vu la complexité et la variété desdits documents (affiches, films, coupures de presse, etc.), l'analyse sémiotique est apparue pertinente pour dégager les axes et le sens de cette communication.C'est bien à partir des qualités intrinsèques du monument, situées dans une double dimension, matérielle, mais aussi immatérielle (les valeurs qui lui sont associées et qui retrouvent une recherche de sens présente dans la consommation) que la communication devient pertinente et joue le rôle d'élément moteur de la commercialisation.Elle soulève aussi la question de l'ambiguïté de la communication révélant un télescopage potentiel entre valeurs publiques et valeurs privées liées à la marchandisation de l'espace public.