Contenu du sommaire : Responsabilité et/ou culpabilité ? Innovation et/ou prudence ? ou agir « de manière créative et responsable »
Revue | La Revue des Sciences de Gestion |
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Numéro | no 257, 2012 |
Titre du numéro | Responsabilité et/ou culpabilité ? Innovation et/ou prudence ? ou agir « de manière créative et responsable » |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Responsabilité et/ou culpabilité ? Innovation et/ou prudence ? ou agir « de manière créative et responsable » - Philippe Naszályi p. 1-2 La Responsabilité sociale ou sociétale de l'entreprise est une notion qui nécessite en permanence une réflexion et souvent une analyse critique. On est étonné de constater que sans vergognes, ceux qui s'y réfèrent ou la prônent, sont souvent ceux qui la bafouent. Ainsi semble en être l'analyse initiale d'Alain Finet et Romina Giuliano auteur du cahier qui ouvre ce numéro : La RSE, l'amiante et Eternit. Que savait-on ? Que voulait savoir ? Question permanente dont souvent la réponse, y compris judicaire et en tout cas médiatique est souvent anachronique ! C'est donc bien l'idéologie économique dominante qui est la cause première. Cela n'absout pas les hommes et les femmes qui sont coupables et responsables, mais il faut rejeter cette commodité du sacrifice des victimes expiatoires, aux dieux médiatiques aux larmes de crocodiles. En effet, « à l'échelle mondiale, deux logiques économiques s'affrontent : la logique du profit et celle de la distribution équitable des biens... » poursuit, en appelant à une « conversion économique », Benoit XVI dont nous avons trouvé que la pensée, donnait un sens et une direction originale à cette réflexion à propos de la responsabilité sociétale. Il y a donc tout lieu de s'interroger, comme le font les 8 autres contributions appliquées à l'ensemble de domaines, pour comprendre : Le management : responsabilité et innovation. Par delà les responsables, les coupables, l'innovation ou la prudence, c'est bien la terre qui nous est donnée à tous « pour que nous habitions de manière créative et responsable »Responsibility and/or culpability ? Innovation and/or prudence ? or acting « in a creative and responsible manner »Commercial Social Responsibility is a notion which requires constant thought and often critical analysis. We may be surprised to observe that without any ambiguity, those who refer to CSR or recommend this, are often those who disregard it. This would, therefore, appear to be the initial analysis undertaken by Alain Finet and Romina Giuliano, the author of the publication opening this issue : CSR, asbestos and Eternit. What did we know ? What did we seek to know ? This permanent question to which the answer is often, including from a legal and media point of view, anachronical ! It is, therefore, the dominant economical ideology which is the primary cause. This does not absolve the men and women who are guilty of this, but it is necessary to reject this commodity of sacrificing expiatory victims to the media gods with their crocodile tears. Indeed “globally, two economic logics clash : the logic of profit and that of equal distribution of assets”, states Benedict 16th, when calling for an “economic conversion”, whose thinking we found to give meaning and an original direction to this thinking on CSR. There is, therefore, good reason to reflect on this, as the eight contributions to this issue have done across various domains, so as to provide a greater understanding : Management : responsibility and innovation. Beyond those who are responsible, culpable, and beyond innovation and prudence, there is a land which is given to us all « so as we can live creatively and responsibly ».
- Responsabilité Sociétale des Entreprises : « Eternit » ? - Alain Finet, Romina Giuliano p. 11-12
- Performance financière versus responsabilité sociale dans le secteur cimentier : le cas d'Eternit, une entreprise belge - Romina Giuliano p. 13-22 Face aux problèmes liés à l'utilisation de l'amiante, dans le passé, diverses actions ont été mises en place afin de tenter de trouver des solutions pour les victimes atteintes d'une maladie qui peut être, aujourd'hui encore, mortelle. Dans cet article, nous nous sommes, plus particulièrement, intéressés à l'entreprise belge Eternit qui a fortement été médiatisée, dans les années 80, suite aux problèmes sanitaires. Les différentes entrevues que nous avons effectuées, nous laisse penser qu'Eternit a su redorer son image de marque en appliquant un modèle de responsabilité sociale. En effet, ces dernières années, Eternit a obtenu différents types de certifications dont la certification OHSAS 18001 : 2007. Nous avons pu dégager comme première constatation qu'Eternit est, aujourd'hui, une entreprise pouvant être qualifiée de propre. Cependant, cet article a pour objectif d'essayer d'objectiver dans quelle mesure les moyens mis en œuvre par Eternit sont suffisants pour compenser son passé peu glorieux.Financial performance versus social responsibility in cement industry : the case of Eternit, a Belgian companyResponding to problems from to the use of the asbestos in past, various measures were organized to try to find solutions for the victims affected by a disease which can be mortal, still today. In this article, we were interested, more particularly, in the Belgian company Eternit which was strongly mediatized, in the 80s, because of sanitary problems. The different interviews we made, indicate that Eternit knew how to regild its brand image by applying a model of social responsibility. Indeed, over the last years, Eternit obtained various types of certifications notably the certification OHSAS 18001 : 2007. We were able to draw as a first observation that Eternit is, today, a company which can be considered as clean. However, this article aims to objectify to what extent the means implemented by Eternit are sufficient to compensate its inglorious past.
- Une nouvelle façon d'appréhender la notion de Responsabilité Sociétale des Entreprises : le cas d'Eternit - Alain Finet, Romina Giuliano p. 23-31 L'objet de recherche de cet article est d'analyser l'entreprise cimentière belge Eternit ; nous nous intéressons à cette entreprise dans la mesure où elle a connu dans le passé des problèmes sanitaires ayant engendré des maladies incurables. L'étude s'est faite au départ de différentes perspectives d'analyse, généralement utilisées de manière séparée. Premièrement, nous nous concentrons sur le négationnisme de l'entreprise par rapport aux problèmes liés à l'amiante ; de la sorte, nous essayons de comprendre les raisons qui ont permis le maintien d'une situation sanitaire catastrophique. Deuxièmement, nous essayons d'appréhender les éventuels efforts entrepris par cette entreprise dans le domaine de la Responsabilité Sociétale des Entreprises afin de restaurer son image de marque. À cette fin, nous avons effectué une analyse de la partie du rapport annuel dédicacée à cette problématique ainsi qu'une analyse de discours de personnes travaillant au sein d'Eternit. Nos analyses sont effectuées sur base du logiciel Tropes pour approcher la manière avec laquelle la direction de cette entreprise s'exprime. Nous constatons, d'une part, qu'il existe un certain intérêt envers les diverses parties prenantes et sur l'environnement écologique. D'autre part, dans le discours oral, les thèmes retenus sont initialement liés à la sécurité et à l'environnement.A new way of understanding the concept of Corporate Social Responsibility : the case of Eternit
This article aims at analyzing the Belgian company Eternit ; we are interested in this company insofar as she faced in the past medical problems having generated terminal illness. The study was conducted using various prospects for analysis, generally considered in a separate way. Firstly, we concentrate on the negationnism of the company compared to the problems involved in asbestos. In this way, we try to understand the reasons which could explain the maintenance of a catastrophic sanitary situation. Secondly, we focus on the possible efforts made by this company in the field of the Corporate Social Responsibility in order to restore its brand image. For this purpose, we carried out an analysis of the part of the annual report devoted to these problems as well as an analysis of speech of people working within Eternit. Our analyses are carried out on the basis of Tropes software to qualify the manner with which the direction of this company is expressed. We note, on the one hand, that there exists a certain interest on the various stakeholders and on the ecological environment. On the other hand, in the oral speech, the topics selected are related on safety and environment. - Le groupe cimentier Eternit et le scandale de l'amiante : essai d'explication par la gouvernance - Alain Finet, Romina Giuliano p. 33-42 L'objet de recherche de cet article est d'analyser les modalités de contrôle du groupe cimentier Eternit. Nous nous intéressons à cette entreprise dans la mesure où elle a connu dans le passé des problèmes sanitaires ayant engendré des maladies incurables. À ce titre, plusieurs initiatives juridiques ont été entreprises par les victimes de l'amiante ou leurs descendants : les plus médiatisées étant le procès de Turin en 2009 et, plus récemment, le procès de Bruxelles en 2011. L'objectif de cette recherche est de se positionner sur la compréhension de l'orchestration du négationnisme d'Eternit par rapport aux problèmes engendrés par le contact de l'amiante en s'appuyant sur l'analyse des modalités de gouvernance de cette entreprise. Dans cette optique, nous démontrons que le maintien des activités de l'entreprise, sans remise en question des modalités de production, a été favorisé par la consolidation d'intérêts familiaux et par la mise en place de structures de gouvernance spécifiques. Les modifications orchestrées à la fin des années 1990 aux processus de production sont en fait le reflet d'une institutionnalisation des problèmes liés à l'amiante et ont eu lieu grâce à un transfert, par l'entremise des médias, vers la sphère publique de problèmes qui bien longtemps étaient demeurés confinés dans la sphère professionnelle.The cement company and the Eternit asbestos scandal : attempt to explain the governance
This article aims at analyzing the Corporate Governance of the group Eternit cement-manufacturer. We are interested in this company insofar as she known in the past of the medical problems having generated terminal illness. For this reason, several legal initiatives were undertaken by the victims of asbestos or their descendants : the most popularized through the media being the lawsuit of Turin in 2009 and, more recently, the lawsuit of Brussels in 2011. The objective of this research is to consider the orchestration of the negationnism of Eternit for the problems generated by the contact of asbestos while being based on the analysis of the methods of governance of this company. We show that the maintenance of the activities of the company without handing-over in question of the methods of production was supported by the consolidation of family interests and the installation of specific structures of governance. The modifications orchestrated at the end of the 90's with the production processs are in fact the reflection of an institutionalization of the problems involved in asbestos and took place thanks to a transfer through media towards the public sphere of problems which long time were remained confined in the professional sphere. - L'actualité de la gestion : Universités – Grandes Écoles – Entreprises – Institutions... - Philippe Naszályi p. 43-48
- La Responsabilité Sociale (et environnementale) de l'Entreprise ou RSEE : Repenser le socle théorique : Analyse et arbitrage par le degré d'exposition globale - Valérie Paone, Damien Forterre p. 49-58 La Responsabilité Sociale et Environnementale de l'Entreprise (RSEE) repose à l'origine sur une démarche volontaire des entreprises favorisant la performance sociale. Cependant le principe volontaire qui laisse trois options possibles (l'adhésion, le refus, ou l'évitement (C. Oliver, 1991) semble considérablement affaibli ces dernières années. La RSEE apparait comme la seule option possible pour les entreprises (D. Litvin, 2003). Il est devenu difficile de trouver une société transnationale que n'y réfère pas. Le concept s'impose désormais à elles (N. Barthe, 2006). Cependant, la RSEE est davantage perçue comme un déni démocratique dans la société civile (Attac 2003), exacerbant la critique et fragilisant par conséquent leur réputation. Sur les fondements des travaux de R.H. Miles (1987) et de ceux de J. Weber et D.M. Wasieleski (2003), sur le degré d'exposition globale (DEG), ce travail s'est intéressé aux modalités actuelles d'adhésion et à la dynamique de diffusion de la RSEE. Il propose à partir d'une étude qualimétrique, une relecture de la connaissance des modalités d'adhésion qui sous tendent la démultiplication et la diffusion généralisée des politiques de RSEE.Corporate Social and Environmental Responsibility (CSER) : Rethinking the theoretical background : Analyze and arbitration by the Global Exposure DegreeOriginally, Corporate Social and Environmental Responsibility (CSER) was based on a voluntary approach on the part of companies in favour of enhancing social performance. However, the voluntary component, which implies three possible options (agreement, refusal or avoidance) (C. Oliver, 1991) seems to have weakened considerably over the last few years. CSER seems to have become the only possible option (D. Litvin, 2003). It has become difficult to find a transnational company that does not use it. The concept is now imposed upon them (N. Barthe, 2006). However, CSER is perceived as a democratic denial in civil society (Attac, 2003), exacerbating criticism and, consequently, damaging their reputation. Based on the work of R.H. Miles (1987), and the work of J. Weber and D.M. Wasieleski (2003), on the degree of global exposure (DGE), this article focuses on current modalities of adhesion and on the dynamic of diffusion of CSER. On the basis of a qualimetric study, it proposes a re-reading of the knowledge of adhesion modalities underpinning the generalised diffusion of CSER policies.
- L'avenir de la Responsabilité Sociétale des Entreprises entre logiques marchandes et non marchandes publiques : l'hypothèse des régulations syndicales - Marc Morin p. 59-70 Les revendications à de nouvelles relations entre les entreprises et leurs parties prenantes renvoient à des attentes sociales potentiellement conflictuelles. Elles supposent en même temps des changements profonds de règles du jeu économique. L'article s'interroge sur la fragilité de certains scénarios proposés puis, sans en méconnaître les incertitudes, il pose l'hypothèse selon laquelle la RSE pourrait être portée par un rebond syndical. Le scénario qui suppose que la nouvelle convention de RSE peut s'inscrire dans les institutions par le biais des organisations déjà spécialisées et outillées pour négocier est plausible. Il s'appuie sur un certain nombre de données empiriques, d'analyses et de théories dont celles fondatrices sur les processus de négociation de R.B. Freeman et J. Medoff, et A.O. Hirschman.The Future of Corporate Social Responsibility between logical and non-market public : the assumption of labor regulationsThe institutionalization of the Corporate social responsibility of the Company implies new rules of the economic game between firms and their stakeholders. This institutionalization is a source of potential conflicts. The article questions the fragility of certain scenarios which are based on the classic hypothesis of autoregulation of markets. Our hypothesis is that the RSE could be carried by a labor-unions bounce. It is based on a certain number of empirical data, analyses, and theories on the processes of negotiation of R.B. Freeman and J. Medoff, and A.O. Hirschman.
- Les croyances sur la diversité et leurs rôles dans le management - Martine Brasseur p. 71-79 Dans cet article, nous faisons tout d'abord ressortir d'une revue de la littérature que les croyances sur la diversité sont liées aux croyances sur soi et se différencient par leur nature intentionnelle ou dispositionnelle et leur rôle facilitant ou limitant pour le management. Nous nous appuyons ensuite sur une étude menée auprès de 14 DRH par entretiens semi-directifs pour identifier trois types de croyances sur la diversité, associés aux théories implicites des individus sur le mode de façonnage de soi. De plus, les croyances sur la diversité facilitantes pour le management ressortent comme intentionnelles quand les limitantes sont d'ordre dispositionnel. Nous en tirons des enseignements pour l'orientation des pratiques.The beliefs on diversity and their roles in management
In this article, we highlight first of all from a review of literature that : 1- the beliefs on diversity are bound to the self beliefs ; 2- their natures are different ; 3- They can be a support or a limit for management. Our study consists in 14 semi-directive interviews of persons in charge of Human Resources. We identified three types of beliefs on diversity and clarify their nature. We conclude on practical learning. - Innovation dans les services : Différences technologiques et similarités organisationnelles dans les entreprises de mécanique françaises et allemandes - Thierry Burger-Helmchen p. 81-89 Ce travail analyse l'impact de la consommation de services externes pour développer la capacité à innover, la qualité des produits et la performance des entreprises. Nous proposons et testons un modèle sur un échantillon d'entreprises françaises et allemandes du secteur de la mécanique industrielle de précision. Les résultats que nous obtenons en utilisant une modélisation d'équations structurelles permettent d'expliquer pourquoi les entreprises de mécanique de précision françaises obtiennent de moins bons résultats en termes d'efficience de production (exploitation) mais de meilleurs résultats en termes d'innovation (exploration) que les entreprises allemandes. L'étude statistique est complétée par une discussion sur la nature des services consommés par les entreprises des deux pays.Innovation in services : Technological differences and organizational similarities between French and German firmsIn this study we examine the impact of external services on the innovative capacity of French and German firms. We show that external services improve the quality of the products and enable firms to obtain better performances. We show also that external services can make firms more innovative. French and German firms do not use the same type of external services and do not obtain the same impact on innovativeness and performance.
- L'entrepreneuriat en réseau de franchise : quelles singularités managériales et de coordination ? - Délila Allam p. 91-99 Les réseaux de franchise représentent une forme d'entrepreneuriat collectif et cela interroge leurs pratiques de coordination. Ces organisations s'apparentent à des PME assez atypiques car aucun de ces membres n'est engagé dans des liens de salariat. Leurs singularités comme mode de coordination, alternatif au marché et à la hiérarchie, illustrent de nouvelles problématiques induites par la dynamique d'un collectif d'entrepreneurs pour lequel le périmètre économique ne se superpose pas à l'identique au périmètre juridique. En effet, une partie rarement identifiée par la littérature économique est apparue : les managers de réseau. Ces salariés coordonnent et contrôlent les franchisés or ceux-ci demeurent pourtant des entrepreneurs juridiquement indépendants.The Entrepreneurship Franchise Network, singularities managerial and coordination
The franchise networks are a form of collective entrepreneurship and whick asks for its practical of coordination. These organizations are similar to SMEs but rather unusual ones because none of its members are engaged in employment relationships. Their particularities in form of coordination, alternative market and hierarchy, illustrate new problems induced by the dynamics of a group of entrepreneurs for whom the economic perimeter does not overlap with the legal boundary. Indeed, a new group of managers never identified by the economic literature before had merged : networks managers. These employees coordinate and control the franchise and however they remain legally independent contractors. - PME et groupements : antinomie définitive ou nouvelle nécessité ? - Martine Boutary, Raphaëlle Faure, Marie-Christine Monnoyer p. 101-109 Dans un contexte de globalisation économique, les groupements d'entreprises peuvent être pour les PME des choix stratégiques pertinents. Combinant flexibilité et dynamisme, ces stratégies de coopération apparaissent comme des modes d'organisation permettant la mutualisation des ressources – remédiant aux manques de moyens structurels des PME – mais aussi des changements organisationnels visant à plus d'efficience. Pour autant, leur mise en œuvre reste complexe, les caractéristiques de la PME « classique » n'étant pas toujours compatibles avec celles du réseau. Cet article étudie le cas d'un groupement de coopératives viticoles sur ces différents aspects, pour mettre en évidence les obstacles à surmonter pour que les entreprises adhérentes puissent profiter dans les meilleures conditions des apports du groupement.Groups and SME's : absolute contradiction in terms or new necessity ?
In a globalisation context, to built a consortium between SMEs seams an efficient strategy. To cooperate is a way to access to a variety of resources, which are lacking generally to SMEs. Such a cooperation allows new organisations which are often more productive. However to create a consortium is not easy. SMEs are not confident in network organisations. To enlighten the complexity of the management of a consortium, and to give some keys to SMEs, we have chosen to illustrate our analysis with a real case : a consortium of wine co-operatives. - La théorie de la SDL (Service-Dominant Logic) appliquée à la distribution : Validations, limites et contributions - Annie Munos p. 111-119 En raison de la composante tangible de son offre et d'une posture « services » aujourd'hui avérée, les compétences distinctives et la raison principale de l'échange dans la distribution se posent. La distribution ne serait-elle que pourvoyeuse de services ? Pour y répondre, la théorie de la SDL (Service-Dominant Logic) de S.L. Vargo et R.F. Lusch (2004a, 2004b, 2006a, 2006b) est mobilisée. Sur la base d'une recherche exploratoire sous-tendue par une revue de la littérature et des entretiens avec des experts, cette contribution montre que la place du produit dans l'échange reste centrale et que l'offre intangible s'articule autour de 3 pôles : l'information, la facilitation et l'expérience de consommation.The SDL Theory (Service-Dominant Logic) Applied to the Retail Sector : Validations, Limits and New Insights Because of the tangible component of its offer and a service posture today turned out, the distinctive skills and the main reason of the exchange in the retail sector is settled. Would this sector is only delivering services ? To answer it, the theory of the SDL (Service-Dominant Logic) of S.L. Vargo and R.F. Lusch (2004a, 2004b, 2006a, 2006b) is mobilized. On the basis of an exploratory research based on a review of literature and interviews with experts, this contribution shows that the place of the product in the exchange remains central and that the intangible offer is articulated around 3 poles : the information, the facilitation and the experience of consumption.
- Chronique bibliographique - Jean-Louis Chambon p. 121-127