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Revue Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques — RSPT Mir@bel
Numéro Tome 86, no 1, 2002
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Article

    • Réflexions sur les quatre premiers conciles œcuméniques : Nicée (325), Constantinople (381), Éphèse (431), Chalcédoine (451) - Georges - Matthieu de Durand (†) p. 3-26 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Rivalité des sièges, rapports de force entre le pouvoir civil, le corps épiscopal et la papauté dans l'histoire des conciles. Le mot homoousios : son origine, son insertion au symbole de Nicée, l'importance que lui donne Athanase. Amertume de Grégoire de Nazianze après Constantinople I, due à des offenses personnelles et au défaut d'exigences dogmatiques à l'égard des courants pneumatomaque et apollinariste. Utilisation de Theotokos à Éphèse par Cyrille, progrès de l'influence de celui-ci jusqu'en 444. L'expression « en deux natures » de Chalcédoine a peut-être permis d'exclure Dioscore.
      Reflections on the First Four Ecumenical Councils
      Rivalries between Sees, balance of power struggles between civil authorities, Bishops and the Papacy in the history of Councils. The word homoousios : origin, insertion into the Nicean Creed, what importance it had for Athanasius. Gregory of Nazianze's bitterness after Constantinople I, due to personal attacks and a lack of dogmatic firmness vis-à-vis pneumatomatic and apollinarist movements. Cyril's use of Theotokos at Ephesus and his mounting influence until 444. Chalcedonia's expression “in two natures” perhaps allowed the exclusion of Dioscorus.
  • Notes

    • Lettre inédite d'H.-I. Marrou à M.-D. Chenu (1944) - Henri Irénné Marrou p. 27-32 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Publication d'une lettre conservée aux Archives de la Province dominicaine de France. Réflexions sur la nature de la théologie et la vocation du théologien, suggérées à H.-I. Marrou par la seconde édition d'un ouvrage de M.-D. Chenu : La théologie comme science au XIIIe siècle (1943).
      An Unpublished Letter from H. I. Marrou to M. D. Chenu
      Publication of a letter preserved in the Archives of the Dominican Order, Province of France. Reflections on the nature of theology and the theologian's vocation that occurred to H. I. Marrou following the second edition of M. D. Chenu's work : La théologie comme science au XIIIe siècle (1943).
    • La Sentencia libri De anima de Thomas d'Aquin - Jean-Marie Vernier p. 33-49 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Cet article, après une présentation de la Sentencia libri De anima de Thomas d'Aquin, veut manifester la spécificité de la conception thomasienne de l'âme (face notamment à celles d'Avicenne et d'Albert le Grand) et les éléments de détermination intervenant sur la question de l'intellect dans ce Commentaire. Il esquisse ensuite les étapes de l'apparition du concept de forme subsistante, qui permet d'articuler les principes établis précédemment, dans les œuvres de l'Aquinate.
      Thomas Aquinas's Sentencia Libri de Anima
      After a presentation of Thomas Aquinas's Sentencia libri De anima, this article would show the specificity of the thomasian concept of soul (especially with regard to those of Avicenna and Albert the Great) and what determining elements intervene on the question of intellect in this Commentary. It next traces the stages by which the concept of 'subsisting form', which allows for putting together previously established principles, emerges in Aquinas's works.
    • Les facultés de l'âme et l'homme comme Imago Dei chez Descartes - Laurence Devillairs p. 51-68 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      La Troisième Méditation de Descartes s'achève sur le verset de la Genèse définissant l'homme comme image de Dieu. Par cette référence scripturaire, Descartes ajoute à la définition du sujet humain comme Cogito, comme substance pensante, une détermination de poids. Cependant, sur cette question de la similitudo Dei, les textes cartésiens semblent être contradictoires : en effet, tantôt est-ce la volonté, tantôt est-ce la pensée qui est présentée comme la faculté par laquelle l'homme se rend à l'image de son Créateur. Nous prendrons au sérieux cette hésitation de Descartes et tenterons d'en donner la raison en analysant non seulement la lettre même de la conclusion de la Troisième Méditation mais en cherchant aussi à en restituer la source, qui nous paraît être le De Trinitate d'Augustin.
      The Faculties of the Soul and Man As Imago Dei in Descartes
      Descartes' Third Meditation ends on a verse of the Book of Genesis defining human being as God's own image. Introducting this biblical reference, Descartes adds to the definition of the self as Cogito, as thinking substance, an important determination. Nevertheless, on this particular problem of the similitudo Dei, Cartesian texts present contradictory : indeed, sometimes it is the will, sometimes it is the thought wich is asserted to be the faculty by wich human being is his Creator's own image. We will take Descartes' hesitation seriously and will try to determinate the reason of this change by analyzing the conclusion of the Third Meditation and also by giving its source, which seems to be Augustine's De Trinitate.
    • L'homme et la nature chez Rousseau : L'homme de la nature, un homme absolument isolé ou détenteur déjà d'une certaine culture ? - Jean-Luc Guichet p. 69-84 avec résumé avec résumé en anglais
      L'état de nature chez Rousseau est un tableau structuré par des oppositions dont l'interprétation semble devenue sur bien des points excessivement schématique. L'objet de cet article est de nuancer ces rapports, en particulier non seulement celui qui lie, de façon inconditionnée, l'actualisation de la perfectibilité à l'apparition de la société, mais aussi celui qui, du coup, fait dépendre toute transmission culturelle de cette émergence. Il semble en effet que la perfectibilité, bien à l'œuvre dès l'état de nature, prend très vite le chemin d'une imitation inter-humaine à distance qui permet une ébauche de culture avant toute socialité. Cette hypothèse permet, entre autres, d'éclairer certains passages du Second Discours qui, autrement, resteraient bien mystérieux.
      Man and Nature in the Works of Rousseau
      For Rousseau, the state of nature is an ensemble of structured opposites; interpreting this ensemble seems to have become excessively schematic on several points. This article aims to add nuances to their relationships, particularly, but not only, the one that unconditionally ties the making of perfectibility to the emerging of society, and also the one that, as a result, makes all cultural transmission dependent on that event. For it would seem that perfectibility, which is at work in the state of nature, veers quickly to an inter-human imitation at a distance, which allows culture to germinate before any sociality. This hypothesis would, amongst other things, shed light on certain sections of the Second Discours that would otherwise remain quite strange.
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