Contenu du sommaire : Prix de thèse 2005
Revue |
Vie et sciences de l’entreprise Titre à cette date : Vie & sciences économiques |
---|---|
Numéro | no 173, 2006/4 |
Titre du numéro | Prix de thèse 2005 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Éditorial
- Éditorial - Daniel Bretonès p. 5-6
Méthodologie de recherche
- Évaluation des travaux de recherche : les sept questions incontournables pour les jurys - Denise Flouzat p. 7-8 L'Association Nationale des Docteurs es Sciences Économiques et en Sciences de Gestion, l'ANDESE, organise traditionnellement chaque année un prix de thèse qui fait l'objet d'une remise de prix solennelle. C'est une joie aujourd'hui, pour son Président, pour moi et pour tous les membres de l'ANDESE de le voir remis par le Président Pébereau dans cette prestigieuse Orangerie de BNP-PARIBAS qui a vu tant de manifestations importantes de la place financière de Paris. Je tiens, Monsieur le Président, à vous exprimer toute notre reconnaissance et celle tout particulièrement des étudiants qui se trouvent honorés par votre présence et par ces lieux. Ceci constituera pour eux un grand souvenir. Nous savons toute l'importance que vous accordez à l'enseignement de l'économie, à celle dispensée dans le second degré et pour laquelle vous faites de grands efforts ainsi qu'à l'enseignement supérieur comme en témoigne cette manifestation.
- Évaluation des travaux de recherche : les sept questions incontournables pour les jurys - Denise Flouzat p. 7-8
Études
- L'évaluation de la “start-up” par le capital-risqueur entre objectivité, jugement et mimétisme - Emmanuelle Dubocage p. 9-18 La spécificité du capital-risque, mode de financement de l'innovation radicale, est fondée selon nous sur l'ampleur de l'incertitude à laquelle capital-risqueurs et dirigeants de start-up font face : ils ne peuvent le plus souvent pas faire appel aux outils du risque, aux probabilités objectives pour la traiter. La littérature consacrée au capital-risque, qui dans la majorité des cas adopte les cadres analytiques des théories de l'agence et de l'information, n'analyse pas la question du traitement de l'incertitude par les acteurs du capital-risque.Le cadre analytique du traitement de l'incertitude que nous proposons est basé sur la conjugaison de trois approches théoriques qui restituent la pluralité des dimensions de l'évaluation de la qualité de la start-up par le capital-risqueur. Il est pris en tension entre trois pôles. L'évaluation de la jeune entreprise innovante revêt tout d'abord un caractère objectif et ce sont les options réelles qui s'avèrent être l'outil analytique le plus adapté. Mais vouloir se maintenir exclusivement dans l'objectivité dans le cadre de l'incertitude radicale est un leurre. La dimension subjective est éclairée théoriquement par le traitement de l'incertitude radicale par le jugement, proposé par Knight. Enfin, l'évaluation du capital-risqueur non compétent est mimétique, intersubjective.Comparing Venture Capital with credit or market financing leads us to underline the specificity of this mode of financing: the high level of uncertainty about the future of venture-backed firms that are high tech start-ups. The venture capitalist cannot manage this uncertainty with risk tools that is objective probability. The set of hypotheses put forward by the agency theory and the information theory orientates the analysis of the relationship between venture capitalist and entrepreneurs in a direction which does not take into account the key difficulty of the transaction. Hence, the aim of this thesis is to construct an analytical framework, which analyses the uncertainty treatment of the venture capitalist. The evaluation of venture-backed firms is a “real option”-based one. But, it has a subjective and inter-subjective dimension too. Analysing the subjective one requires the use of Knightian judgment and the latter is linked to the mimetism issue prevailing in the financial market. When start-up but when he is not, his evaluation is based on mimetism.
- L'évaluation du changement de nom des entreprises par les marches financiers - Eric Delattre p. 19-30 Dans toutes les économies de marché, les marques apparaissent comme un élément clé de la stratégie des organisations. Les enjeux liés à une meilleure gestion des marques ont donné lieu à de nombreuses recherches. Les travaux portant sur le capital-marque (Aaker, 1991), l'identité (Kapferer, 1988) et le territoire de marque (Changeur et Chandon, 1995), le co-branding (Cegarra et Michel, 2001) ou encore l'extension de marque (Aaker, 1990) ont ainsi permis de définir des concepts clés, sources d'avantages concurrentiels pour les entreprises.
- L'entrepreneuriat immigre et son accompagnement en France - Thierry Lévy-Tadjine p. 31-45 Partant du constat que la littérature, essentiellement anglo-saxonne, sur l'entrepreneuriat ethnique et immigré est insatisfaisante pour rendre compte du phénomène entrepreneurial immigré dans le contexte français et de son accompagnement, nous avons proposé dans notre thèse, un modèle dialectique et téléologique de l'Entrepreneuriat Immigré. Ce modèle, fondé sur la psycho-sociologie de l'interculturel et sur la théorie des conventions, visait à rendre compte de la diversité des trajectoires entrepreneuriales des publics issus de l'immigration et à éclairer les pratiques d'accompagnement.
- Contribution à l'analyse de la localisation et de la concentration spatiale des activités industrielles - Florence Puech p. 46-58 Cet article présente la problématique générale de ma thèse « Concentration géographique des activités industrielles : Mesures et enjeux »1, ma démarche ainsi que les principaux résultats mis en évidence aux cours de mes travaux. Mes différentes études se regroupent autour de trois grands domaines : l'économie géographique, l'économie internationale et les statistiques spatiales.Dans toutes mes recherches, je me suis attachée à analyser plus précisément la distribution des activités productives en tentant, d'une part, de quantifier les niveaux de concentration spatiale des activités industrielles et, d'autre part, de comprendre les stratégies de localisation des établissements industriels aux niveaux intranational et international. Ainsi, les deux axes de recherche envisagés seront successivement exposés, car si l'explication de la localisation des activités économiques et de l'agglomération fait l'objet d'une grande attention, un autre aspect de la polarisation des activités a été nettement moins étudié : les méthodes de quantification des phénomènes de concentration géographique.
- Rôle de l'intelligence économique dans la stratégie de l'entreprise - Antoine Saïd p. 59-67 Cet article résume la thèse soutenue par l'auteur à l'Université Paris Dauphine en 2004.En partant d'une analyse détaillée du concept de la « Capacité d'absorption de l'information », il propose dans un premier temps une nouvelle lecture, et de l'intelligence économique et de la stratégie d'entreprise, afin de proposer un système stratégique capable d'aligner l'I.E. avec la stratégie d'entreprise.
- L'évaluation de la “start-up” par le capital-risqueur entre objectivité, jugement et mimétisme - Emmanuelle Dubocage p. 9-18
Tribune libre
- A.C.S.E.L. : Un outil de la Banque de France pour évaluer les performances des pôles de compétitivité - Maxime Maury p. 68-70 Parce que la loi lui donne une mission de veille économique des territoires, la Banque de France a intégré dans le Contrat de service public qu'elle s'apprête à renouveler avec l'État le diagnostic économique A.C.S.E.L., orienté principalement vers les collectivités territoriales. A.C.S.E.L. permet de dresser un état des lieux du tissu d'entreprises implantées sur un territoire ou qui travaillent en réseau : forces, fragilités, dépendances.... Établi régulièrement, c'est un outil adapté à une réflexion sur les mesures de politique économique qui peuvent être envisagées ou sur leur impact. Il répond bien, par exemple, au souci de suivi des pôles de compétitivité. Leur démarrage réel date de 2006. Or les textes prévoient une évaluation de leurs résultats. Il serait donc utile de faire, dès le départ, une photographie de la situation économique du zonage correspondant et de voir, en dynamique, quelle sera son évolution au cours des prochaines années au fur et à mesure que cette grande initiative nationale, qui doit fonder le renouveau de notre compétitivité, portera ses fruits.
- A.C.S.E.L. : Un outil de la Banque de France pour évaluer les performances des pôles de compétitivité - Maxime Maury p. 68-70