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En innovation, la sophistication technologique associée au marketing se traduit par une course en avant avec mobilisation extensive et intensive des ressources ainsi que, souvent, non prise en compte des externalités négatives avant, pendant et après la mise sur le marché d'un produit. Cette démarche adoptée par les entreprises occidentales est relativement onéreuse et le devient plus encore pour rester concurrentiel. Dans la mondialisation, l'Innovation Frugale (IF), parmi d'autres scénarios (délocalisation ou numérisation), représente une alternative pour baisser le coût d'innovation. Outre une présentation de l'IF, nous considèrerons la voie d'un Avantage Concurrentiel articulant Frugalité et Environnement.

Cet article s'inscrit dans le débat controversé relatif aux bienfaits des IFRS. En particulier, il se penche sur les motivations des entreprises françaises ayant fait le choix d'abandonner les normes IFRS après leur transfert d'Euronext à Alternext. Les résultats révèlent que le retour au référentiel français est vécu comme un soulagement, un retour à l'autonomie et à la stabilité. Ce choix résulte d'une conjonction d'opportunités et peut être qualifié « d'affectif ». Ces entreprises ont vécu les IFRS comme une contrainte et reconnaissent une nostalgie des normes françaises.

Cette recherche avait pour objectif d'étudier les possibilités de mise d'une comptabilité carbone au sein d'un logiciel de comptabilité analytique, dont l'unité de calcul principale est devenue les émissions de gaz à effet de serre, établies en kg équivalent CO2. La recherche-action a été réalisée au sein d'une PME, produisant des emballages pour le secteur des vins et spiritueux, et mobilisant principalement du bois comme matière première. Le calculateur carbone permet de mettre en évidence les gains logistiques et énergétiques significatifs en privilégiant une source locale d'approvisionnement, issue de la forêt des Landes. Ce nouvel outil de gestion contribue également à crédibiliser l'image d'innovation et d'engagement sociétal de l'entreprise.

La Knowledge Based View (KBV) met l'accent sur la portée stratégique du savoir en le considérant comme créateur de valeur et d'avantage stratégique. Inscrit dans le courant de la KBV, ce papier discute trois dispositifs managériaux qu'une entreprise peut mettre en œuvre pour valoriser son savoir. Il montre en particulier, dans le cadre d'une étude de cas menée auprès d'un systémier d'air de l'aéronautique, que la mise en place d'un processus de gestion du savoir et d'une activité d'intelligence économique, associée à l'utilisation des TIC, aide à valoriser le savoir organisationnel. Par ailleurs, l'étude de cas révèle l'existence d'un quatrième dispositif managérial n'ayant pas été souligné dans la littérature. Il s'agit du leadership participatif.

Cet article étudie la place des femmes dans les universités françaises. A partir d'une étude menée auprès de 1956 enseignants-chercheurs, nous confirmons l'existence d'un « plafond de verre » et la difficulté des femmes à devenir Professeur. Par ailleurs, il apparaît que les hommes sont globalement plus satisfaits dans leur travail que les femmes. Les femmes sont moins impliquées (envers leur université et leur métier) que les hommes lorsqu'elles sont Maîtres de Conférences, mais la tendance s'inverse ou se réduit lorsqu'elles deviennent Professeurs. Ces résultats sont approfondis par l'analyse qualitative de verbatim centrés sur la manière dont les femmes envisagent leur progression au sein de leur institution.