Contenu du sommaire : Le serment dans les villes du bas Moyen Âge
Revue | Histoire urbaine |
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Numéro | no 39, avril 2014 |
Titre du numéro | Le serment dans les villes du bas Moyen Âge |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier
- Le serment dans les villes du bas Moyen Âge : (XIVe- début XVIe siècle) - Laurence Buchholzer, Frédérique Lachaud p. 7-27
- Le serment : Un instrument au service de la reconstruction politique de Lucques à la fin du XIVe siècle - Diane Chamboduc de Saint Pulgent p. 29-43 Cet article porte sur l'utilisation du serment dans la reconstruction politique de Lucques à la fin du XIVe siècle. Nous voudrions en effet partir du contexte de reconstruction que connaît Lucques à partir de 1369, date de la fin de la domination exercée sur elle par sa voisine pisane et de la redécouverte de son autonomie politique après près d'un demi-siècle de tutelle étrangère, pour nous interroger sur la place que jouent les serments dans la vie politique communale. Nous aimerions en particulier nous intéresser à la façon dont ils sont utilisés par les autorités pour consolider la cohésion de la communauté urbaine et pour intégrer les différents territoires urbains entre eux. Il s'agirait donc d'observer le rôle politique du serment sur un plan à la fois général, en analysant son rôle dans la reconstruction d'une communauté politique urbaine, et particulier, en évaluant son importance dans les trajectoires personnelles de ceux qui les prononcent.The oath: an instrument serving the political reconstruction of Lucca in the late 14th century This paper deals with the use of the oath in the political reconstruction of Lucca in the late 14th century. In this article, I endeavour to use the context of reconstruction that Lucca underwent beginning in 1369, date of the end of neighbouring Pisa's domination, and the rediscovery of its political autonomy after a half-century of foreign control, as the starting-point for investigating the role played by oaths in the city's political life. In particular, I intend to focus on how oaths were used by authorities to consolidate the cohesion of the urban community and bring together various urban areas. Thus, the objective will be to focus on the political role of the oath both generally, by analysing its role in rebuilding an urban political community, and individually, by assessing its importance for the personal trajectories of those that took the oath.
- Prêter serment de fidélité et de loyauté au métier : Les pratiques juratoires des corps de métier londoniens à la fin du Moyen Âge - Laure Gevertz p. 45-61 L'article se propose d'étudier le rôle joué par le serment dans le développement et l'organisation des corps de métier londoniens à la fin du Moyen Âge et dans les rapports entretenus par ces derniers avec les pouvoirs urbains. S'il constitue un instrument efficace pour créer une véritable solidarité et une cohésion au sein du groupe professionnel, le serment sert également de support à la création d'une législation interne à laquelle tous sans exception jurent de se soumettre. Cependant, cette pratique doit se concilier et s'articuler avec les différentes marques d'allégeance qui unissent les habitants de la cité et s'intégrer dans l'ordre juridique urbain pour affirmer sa légitimité. Le serment se situe donc au-delà du simple rituel d'adhésion, il met en jeu l'honneur et la respectabilité de celui qui le prononce. Loin de n'être qu'un simple marqueur pragmatique dépourvu d'effets réels, il agit comme un véritable signe de reconnaissance et participe à définir l'identité et la place des individus à l'intérieur des différentes communautés auxquelles ils appartiennent.Swearing faithfulness and loyalty to a trade: the oath and guilds in London in the late Middle Ages This article proposes to study the role played by the oath in the development and organisation of trade guilds in London in the late Middle Ages, and the ties maintained between such guilds and city officials. While the oath was an effective instrument for creating genuine solidarity and cohesion within a group of tradesmen, it was also a means for creating internal rules that everyone, without exception, swore to uphold. However, this practice had to be reconciled and combined with the various signs of allegiance that united the inhabitants of the city and to be integrated into the city's legal order in order to assert its legitimacy. Thus, the oath was more than a simple ritual marking adherence ; it engaged the honour and respectability of the person taking it. Far from a mere pragmatic symbol lacking real effects, it acted as a genuine sign of recognition, helping define the identity and place of individuals within the various communities that they belonged to.
- Jurer et faire jurer : Les serments des secrétaires municipaux (Rhin supérieur, XVe- XVIe siècles) - Laurence Buchholzer, Olivier Richard p. 63-84 Parmi les registres que les villes médiévales germaniques nous ont légués, les livres de serments (Eidbücher), qui collectent les serments des officiers, conseillers, bourgeois et employés de la ville, sont restés les parents pauvres de l'édition scientifique. Utilisés pour leurs informations normatives, ils ont rarement été étudiés en série, puisque pèse sur eux la réputation d'être stéréotypés et de pure forme. Il n'en demeure pas moins que les chancelleries urbaines ont souvent estimé nécessaire de produire plusieurs Eidbücher successifs. À l'échelle régionale, ce type de livre avait, qui plus est, fait école. Cet article se propose donc, de comparer, dans le temps (XVe-début XVIe s.) et dans l'espace (les villes du Rhin Supérieur) les serments répertoriés à l'usage des secrétaires municipaux, de leur substituts et des greffiers. Ces personnels s'avèrent être des acteurs majeurs des serments urbains, à la fois maîtres de cérémonie et gardiens de formules jurées. S'ils déclinent, dans leurs serments, des thématiques similaires, la comparaison systématique des textes révèle d'infinies variations dans les tournures. Celles-ci fournissent quelques indices sur la circulation des hommes et du savoir administratif entre villes. Le recours généralisé au serment pose enfin la question du caractère contraignant ou non des engagements prononcés. Les relations parfois heurtées entre le Conseil et les secrétaires municipaux sont révélatrices de ce qui faisait l'efficacité du serment aux yeux de ses principaux protagonistes à la fin du Moyen Âge.Giving and taking the oath. The oaths of town clerks (Upper Rhine, 15th-16th centuries) Among the registers that Medieval German towns have passed down to us, books of oaths (Eidbücher) – gathering the oaths taken by officials, councillors, burghers, or town employees – have been neglected by scientific publications. They have been used for the normative information that they contain, but have seldom been studied as a series, because they have the unfortunate reputation of being stereotypical and purely formal materials. Nevertheless, town chancelleries often felt it necessary to produce several successive Eidbücher. Moreover, on a regional level, this type of book was widespread. Thus, this article endeavours to compare, over time (15th to early 16th centuries) and in various places (towns in the Upper Rhine), oaths collected for use by town secretaries, their substitutes, or clerks. These employees proved to be the people most involved in town oaths, overseeing oath-taking ceremonies and maintaining the oaths that were sworn. While these texts cover similar themes in their oaths, a systematic comparison of the texts reveals an infinite variety of phrasing. Such phrasing provides some clues on the circulation of men and administrative knowledge from one town to the next. Lastly, the generalised use of oaths raises the question of whether or not the commitments made were enforceable. The sometimes conflicting relations between the Council and town secretaries reveal why oaths were considered effective in the eyes of the main protagonists of the late Middle Ages.
- Servir le prince et garder la loi de la ville : Les serments des officiers du duc de Bourgogne au sud des Pays-Bas (fin XIVe- milieu XVe siècle) - Jean-Baptiste Santamaria p. 85-103 Durant les derniers siècles du Moyen Âge, les officiers du prince dans les Pays-Bas du sud étaient surtout présents dans des villes puissantes exigeant le respect de leur autonomie. Lorsque les relations bureaucratiques se structurèrent de plus en plus fortement au sein de l'État bourguignon, l'administration mit en avant l'usage du serment au prince, longtemps peu employé, alors que les officiers prêtaient déjà serment aux villes. Le renouveau du serment permit de mieux définir l'office, placé sous le contrôle religieux des évêques qui délivraient les nécessaires dispenses. Cette évolution montre également la manière dont le prince délégua à ses agents un pouvoir indivisible, qu'il soit lié à la justice, l'administration ou les finances, un pouvoir intimement lié à sa dimension chrétienne. Dans le même temps, ce mouvement mettait les officiers dans une situation difficile de duplicité, tant les intérêts du prince et de ses villes divergeaient.Serving the prince and keeping the law of the town : officers' oaths in the Southern Burgundian Netherlands (late 14th century – mid-15th century) In the late Medieval Southern Netherlands, the officers of the prince were mostly present in powerful cities that jealously guarded their autonomy. As the bureaucratic network within the Burgundian State became increasingly organised, the administration developed the use of the oath to the prince, while most officers already had to take an oath to the city. The renewal of oath-taking led to a more accurate definition of their office, which was thus placed under the control of bishops who granted the necessary exemptions. This trend also reveals the way the prince delegated to his agents an indivisible power, connected either to justice, administration, or finance, always in accordance with the Christian faith. At the same time, this evolution could not but make the officers duplicitous, since the interests of the prince and the city differed widely.
- Parole de marchand : Serment promissoire et indices ordaliques dans la définition du « bon » marchand (XIVe siècle) - Alessandra Stazzone p. 105-120 Rédigé en latin par Jacques de Cessoles à la fin du XIIIe siècle, le Liber de Moribus hominum et officiis nobilium super ludos scacchorum a connu un succès extraordinaire, comme en témoignent les nombreuses traductions qui fleurissent à partir du début du XIVe siècle. Cette étude a été menée à partir de la traduction toscane du traité, qui porte de nos jours le titre Volgarizzamento del Libro de' Costumi e degli offizii de' Nobili sopra il giuoco degli scacchi. Son objectif est d'analyser les dispositifs de type promissoire qui régissent les rapports entre la société idéale symbolisée par un échiquier composé de soixante-quatre cases noires et blanches et de deux rangées de pions, et le quatrième pion, symbole des professions du commerce. Catégorie particulièrement suspecte en raison de ses contacts avec l'argent et surtout avec les dépôts d'argent des particuliers, les Marchands et les Changeurs font l'objet d'une surveillance accrue, manifestée par la mise en place d'un dispositif véridictoire et vérificatoire complexe. Notre étude s'appuie sur les formules employées dans le texte pour analyser les rapports de fidélité et d'utilité que ces catégories professionnelles entretiennent avec la société. Elle s'intéresse également aux modalités de fabrication de la réputation des Marchands et des Changeurs, notamment son rapport avec les risques de perturbation de l'ordre social et politique.A merchant's word. Promissory oaths and features of ordeal in the definition of the “good” merchant (14th century) Written in Latin by Jacobus de Cessolis in the late 13th century, the Liber de Moribus hominum et officiis nobilium super ludos scacchorum enjoyed tremendous success, as proven by the numerous translations that flourished as from the early 14th century. The present research is based on the Tuscan translation of this treatise, known nowadays as Volgarizzamento del Libro de' Costumi e degli offizii de' Nobili sopra il giuoco degli scacchi. The objective is to analyse promissory-type systems that governed the relationship between the ideal society, symbolised by a chessboard made up of 64 black and white squares and two rows of pawns, and the fourth pawn, symbolising the merchant trades. A category looked on with particular suspicion given its contact with money and especially deposits of individuals' money, the Merchants and Changers were subject to increased scrutiny, as shown by the implementation of a complex system for verdicts and verification. Our research focuses on formulas used in the text to analyse the relations of faithfulness and usefulness that these categories had with society. It also focuses on how the reputation of the Merchants and Changers was forged, and notably its ties with the risks of disrupting the social and political order.
Sources
- Quand l'hôpital s'érige en pouvoir : Le serment au maître de l'hôpital Comtesse de Lille (1515) - Irène Strobbe p. 121-136 L'assistance n'est pas seulement un devoir pour les détenteurs de l'autorité au sein des villes, qu'ils soient laïcs ou ecclésiastiques. Elle est aussi un enjeu de pouvoir et peut se muer elle-même, dans des conditions particulières, en un véritable nouveau pouvoir urbain. En 1515, le maître de l'hôpital Notre-Dame de Seclin doit prêter serment d'obéissance au maître de l'hôpital Comtesse de Lille. Fondé en 1237 par Jeanne de Constantinople, l'hôpital Comtesse est doté d'un pouvoir économique fort et d'une structure institutionnelle originale. Il entretient d'étroites relations hiérarchiques avec d'autres établissements charitables situés à Lille et dans la châtellenie. Le maître de l'hôpital Comtesse est souvent l'un des visiteurs de droit de ces maisons. Il est aussi celui qui recueille les vœux des frères et sœurs qui s'engagent dans ces communautés hospitalières. L'historiographie française a beaucoup insisté sur le mouvement de municipalisation qui toucherait les hôpitaux à la fin du Moyen Âge. Pourtant, à Lille, l'hôpital Comtesse affirme plus que jamais son influence sur la ville et maintient farouchement les échevins à distance de ses affaires. Ce serment pourrait être révélateur de la volonté de l'hôpital Comtesse de prendre tous les aspects d'un pouvoir politique urbain, qui ne s'appuierait plus seulement sur des vœux religieux pour être obéi.When a hospital turns into a power: the oath to the master of the Hôpital Comtesse of Lille (1515) Assistance should not only be regarded as a duty for the secular or ecclesiastical urban elites. It could also turn into a real stake for power, and sometimes, assistance can even be considered a form of urban power per se. In 1515, the master of Our Lady's Hospital of Seclin took an oath of submission to the master of the Hôpital Comtesse. Founded in 1237 by Countess Johanna of Constantinople, the so-called Hôpital Comtesse was a very strong economic power with a very unique institutional structure. It maintained close relationships with many charitable houses, not only in the town itself, but also in its castellany. The Hôpital Comtesse's master was often an auditor de officio of those places. He also received the vows of the brothers and sisters of the hospital community. Historiography has often presented hospitals as being characterised by a process of municipalisation at the end of the Middle Ages. On the contrary, in Lille, aldermen were strictly prohibited from interfering with the Hôpital Comtesse's affairs. Moreover, this oath could reveal a desire for the Hôpital Comtesse to be not just a religious authority through vows, but also an urban power, with some well-known attributes. Indeed, this single oath, discovered in the archives of Lille hospitals, offers a new perspective on the links between power and assistance.
- Quand l'hôpital s'érige en pouvoir : Le serment au maître de l'hôpital Comtesse de Lille (1515) - Irène Strobbe p. 121-136
Études
- Two Sanatorium Cases in the Greater Athens Area : Ideal Curative Urban Environments or Perfect Social Exiles? - Katerina Chatzikonstantinou, Lydia Sapounaki-Dracaki p. 137-159 Le traitement de la tuberculose s'impose dans la politique sanitaire grecque pendant l'Entre-deux-Guerres en suivant les exemples européens d'institutionnalisation et de construction de sanatoriums. L'objectif consiste à suivre les modèles techniques et économiques des grands établissements hospitaliers d'Europe centrale tant sur le plan médical qu'architectural. Parmi les nombreux sanatoriums en Grèce continentale et dans les îles, deux exemples du Grand Athènes vont être étudiés du fait de leur proximité avec la capitale et les nouveaux quartiers à l'est. Le premier cas est celui de Sotiria qui occupe une position particulière en périphérie d'Athènes. Le second exemple concerne plusieurs établissements privés correspondant à une échelle réduite du traitement de la maladie, dans la région de Melissia, dans la banlieue immédiate d'Athènes. Les deux études de cas reviennent sur la combinaison complexe des objectifs sanitaires et opératoires de construction des établissements, et leurs relations avec les centres urbains immédiats, illustrant ainsi les relations qui existent entre politique et hygiène.Tuberculosis treatment came to the centre of health policy in Greece during the interwar period. By that time in Europe, institutionalisation was enforced as the most suitable treatment, and numerous sanatoria were constructed. The Greek sanatorium was established as an institution in the 1930s, in an attempt to follow the noticeably more technologically and economically advanced paradigms of larger hospitalising institutions of Central Europe, on the medical and architectural levels. Amongst the numerous sanatoria to have operated in mainland Greece and on the islands, two examples in the greater Athens area have been chosen for review, because of their vital relationship with the city's eastern urban development during the interwar period. The first case is a public sanatorium building complex, Sotiria, which had a strategic position in the close periphery of the city of Athens. The second example concerns a number of autonomous private sanatoria that comprised a small-scale medical treatment community in the area of Melissia, on the outskirts of Athens. The two examples are examined in juxtaposition and in combination, in order to discuss issues of placement, design, organisation, operation of the sanatoria, and their relationship with the immediately adjacent urban centres, raising questions about the social and political imperatives that accompany the rules of hygiene
- Two Sanatorium Cases in the Greater Athens Area : Ideal Curative Urban Environments or Perfect Social Exiles? - Katerina Chatzikonstantinou, Lydia Sapounaki-Dracaki p. 137-159
Note critique
Lectures
- « Du lien politique au lien social : les élites », Rives Méditerranéennes, 32-33, 2009, 250 p. - Clarisse Coulomb p. 165-167
- Gilles Chabaud (sous la direction de), Classement, déclassement, reclassement de l'Antiquité à nos jours, Limoges, PULIM, 2011 , 437 p. - Benoît Musset p. 167-170
- Catherine Virlouvet, La plèbe frumentaire dans les témoignages épigraphiques. Essai d'histoire sociale et administrative du peuple de Rome antique, CEFR, 414, Rome, 2009, 300 p. - Noëlle Géroudet p. 170-172
- « Lieux sacrés et espace ecclésial (IXe-XVe siècle) », Cahiers de Fanjeaux, 46, Toulouse, Privat, 2011 - Antoine Brix p. 172-174
- Paulo Charruadas, Croissance rurale et essor urbain à Bruxelles. Les dynamiques d'une société entre ville et campagnes (1000-1300), Bruxelles, Académie royale de Belgique, Mémoire de la Classe des Lettres, Collection in-8o, 3e série ; t. 56, 2011 , 404 p. - Mathieu Caesar p. 174-176
- Maria Elisa Soldani, Uomini d'affari e mercanti toscani nella Barcellona del Quattrocento, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Barcelone, 2011 , 669 p. - Matthieu Scherman p. 176-178
- Las finanzas de un concejo castellano : Piedrahita, siglos XV-XVI. Estudios y documentos. Miguel Calleja Puerta, vol. I (1413-1433), 2010, Gregorio del Ser Quijano, vol. II (1434-1444), Carmelo Luis López, vol. III (1445-1452), 2011 , José María Monsalvo Antón, vol. IV, 2011 , Soledad Tena García, vol. V (1462- 1466), 2011 , Soledad Beltrán Suárez, vol. VI (1467-1473), 2011 , María Álvarez Fernández, vol. VII (1474-1480), 2011 , Ediciones de la Institución Grand Duque de Alba de la Excma. Diputación Provincial de Ávila, Ediciones de la Obra Cultural de la Caja de Ahorros de Ávila. - Denis Menjot p. 178-179
- Marie Thabaud-Sorger, L'aérostation au temps des Lumières, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2009, 350 p. - Mathieu Flonneau p. 179-180
- Manuel Guàrdia, José Luis Oyón (ed.), Hacer ciudad a través de los mercados. Europa, siglos XIX y XX, Barcelona, Museu d'Història de Barcelona, Institut de Cultura – Ayuntamiento de Barcelona, 2010, 475 p. - Mathieu Aguilera p. 180-182
- Bernard Desmars, Félix Maréchal (1798-1871). Médecin et maire de Metz, Metz, Éditions Serpenoise, 2011 , 263 p. - Jean Lorcin p. 182-183
- « Le logement social en France, des archives au patrimoine », Colonnes, no 26, juin 2010, p. 51 à 86, illustrations n. et b. Paris, Cité de l'architecture et du patrimoine, 2010 - Dominique Hervier p. 184-185
- Xavier Paulès, Histoire d'une drogue en sursis. L'opium à Canton, 1906-1936, Paris, Éditions EHESS, 2010, 333 p. - Sylvain Pattieu p. 186-187
- Gilles Plum, L'Architecture de la Reconstruction, Paris, Nicolas Chaudun, 2011 , 288 p. - Simon Texier p. 188-189
- Loïc Vadelorge (textes réunis par), Jean-Eudes Roullier, Un pionnier des politiques de l'espace urbain, Paris, La Documentation Française, 2011 , 228 p. - Emmanuel Bellanger p. 189-191
- « Archives et paysage : tendances de la collecte », Colonnes, no 27, juin 2011 , p. 51 à 82, illustrations n. et b., Paris, Cité de l'architecture et du patrimoine, 2011 - Marie-Hélène Bénetière p. 191-192