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Si de nombreux travaux en matière de RSE et de sustainable supply chain management (SSCM) se sont focalisés sur le point de vue des donneurs d'ordre, cette recherche questionne la relation clients-fournisseurs dans une perspective B to B. Fondée sur une analyse qualitative auprès d'opérationnels fournisseurs mais aussi clients, cette étude propose un mapping des entreprises, selon le niveau d'intégration de la RSE dans la chaîne logistique dans le discours et les pratiques. Les résultats soulignent l'asymétrie entre les attentes du client et les pratiques du fournisseur ainsi qu'une distorsion entre discours des acheteurs et pratiques perçues par les fournisseurs.

L'Algérie a entamé depuis quelques années une politique de développement touristique. Depuis les années 2000, le développement important du parc hôtelier dans ce pays s'explique en raison des capitaux des investisseurs privés et étrangers. En effet grâce à des projets d'investissement, le parc immobilier d'hôtels s'est considérablement agrandi avec des groupes tels que Starwoods, des franchises comme la marque Best Western, ou encore l'apparition de chaînes indépendantes comme EDEN HOTELS. Cette chaîne hôtelière a intégré dès le départ le développement durable dans sa stratégie en mettant en place des normes et en créant la marque EDEN GREEN. L'objet de notre recherche est de déterminer la perception de clients vis-à-vis de cette démarche de développement durable. Cette étude du cas EDEN GREEN repose sur une recherche-action comprenant notamment une enquête quantitative, puis des entretiens semi-directifs avec des clients. Les traitements statistiques et l'analyse textuelle avec Alceste font ressortir clairement que les touristes de cette chaîne ne sont pas toujours sensibles à sa démarche de développement durable. Des pistes d'amélioration pour cette chaîne sont donc proposées.

L'objectif de cette recherche est de contribuer à combler le manque de recherches empiriques sur la capacité d'innovation dans les contextes émergents. Cet article vise ainsi à mettre en évidence les facteurs qui influencent la capacité d'innovation des grandes entreprises au Cameroun et vérifier une éventuelle relation entre leur capacité d'innovation et leur performance.Après analyse, deux constats peuvent être faits. En premier lieu, l'étude révèle que la capacité d'innovation des entreprises de l'échantillon est fortement influencée par le profil de leur dirigeant (plus spécifiquement leur âge) et par certaines caractéristiques de l'entreprise (taille et secteur d'activités). En deuxième lieu, elle montre que la capacité d'innovation de ces entreprises affecte positivement le niveau de leur performance quel que soit l'indicateur utilisé (ROA, ROE, PROD).

Le présent article analyse la politique de ciblage de l'inflation au sein des économies émergentes ou en voie de développement dans un contexte d'instabilité financière. Nous mobilisons une approche de données de panel afin d'évaluer le degré de stabilité de l'environnement macroéconomique sous ce régime monétaire. Nos résultats montrent que le ciblage d'inflation contribue à réduire la volatilité des principaux indicateurs macroéconomiques dans ces pays.

Le présent article s'intéresse à la problématique de valorisation des catastrophe bonds (Cat-Bonds), qui sont des produits financiers permettant la titrisation des risques de catastrophes naturelles, en transférant ces risques du marché des assurances vers les marchés financiers. Dans un premier temps, nous discutons de l'intérêt du recours aux Cat-Bonds. Puis, nous exposons le mode de fonctionnement des Cat-Bonds, ainsi que l'évolution de ce marché durant ces dernières années. Par la suite, nous synthétisons les différentes approches de valorisation des Cat-Bonds, tout en sélectionnant celle qui nous semble la plus pragmatique pour le risque d'inondation. Enfin, une étude empirique sur le risque d'inondation aux USA montre les différentes étapes de valorisation d'un Cat-Bond, et en discute les résultats. Cela nous permet de faire une comparaison entre la titrisation assurantielle et la réassurance traditionnelle.

L'IIRC (International Integrated Reporting Council) a publié fin 2013 un nouveau référentiel international, clarifiant les spécificités et le contenu de ce qu'il est convenu d'appeler un reporting intégré, ou rapport intégré. L'une des innovations majeures de ces publications réside dans l'explicitation du Business Model (BM). Après avoir expliqué l'émergence de ce nouveau format de reddition de comptes, et l'importance croissance prise par le concept de BM, la définition retenue par l'IIRC en la matière fait l'objet d'une évaluation critique. Celle-ci repose tout d'abord sur une revue de la littérature de la notion de BM, puis sur une analyse lexicale inédite d'une quarantaine de définitions académiques. L'approche critique est complétée par une analyse des premiers rapports intégrés, qui ont permis à l'IIRC de crédibiliser sa démarche. Ces deux analyses montrent l'orientation à la fois stratégique des travaux de l'IIRC, mais également les limites en pratique de l'information produite. Des perspectives d'améliorations futures sont aussi proposées, afin de produire une information de meilleure qualité, c'est-à-dire plus transparente, intégrée et connectée.