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Revue Politique étrangère Mir@bel
Numéro vol. 67, no 4, 2002
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Editorial - p. 857-859 accès libre
  • Quelle politique étrangère pour la France ?

    • Cohabitation, Europe : comment se fabrique la politique étrangère ? - Hubert Védrine p. 863-877 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Quels effets a pu avoir la situation de cohabitation sur la définition et la cohérence de la politique étrangère de la France entre 1997 et 2002 ? Celle-ci a-t-elle, dans ces conditions, bénéficié d'autant d'influence à l'international et faut-il, fort de cette expérience, aller vers une réforme de nos institutions ? Comment articuler l'élaboration d'une politique étrangère nationale avec l'ambition d'une politique étrangère européenne et, enfin, quel bilan le ministre fiançais des Affaires étrangères peut-il faire de son action durant cette période ? Telles sont les questions, relatives à l'exercice de ses anciennes fonctions, auxquelles Hubert Védrine a bien voulu répondre pour Politique étrangère.
      Cohabitation, Europe: How is Foreign Policy Being Determined?, by Hubert VEDRINE (interview) What effects did cohabitation have on the definition and coherence of France's foreign policy between 1997 and 2002? Did foreign policy have as much international influence, and is it necessary, following this experience, to reform our institutions? How can a foreign policy be crafted to conform with the ambition of European foreign policy, and, finally, how does the former French minister of Foreign Affairs evaluate his performance in this period? These were the questions, with respect to his former functions, that Politique Etrangère put to Hubert Vedrine, which he was happy to answer.
    • Une politique étrangère commune : l'heure de vérité ? - Alain Lamassoure p. 879-895 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
      Le bilan de la politique étrangère européenne peut se résumer d'un mot : l'insignifiance. Si, en Europe, l'entreprise européenne a si bien réussi que la politique étrangère n'y a plus de raison d'être, hors d'Europe, en revanche, ou celle-ci est plus que jamais nécessaire, la diplomatie européenne se contente de discours non suivis d'action, de financements jamais assortis de conditions. Ainsi, depuis la chute du mur de Berlin, sur les grands sujets de la guerre et de la paix, de la démocratie, du développement, rien n'aurait été différent dans le monde sans l'Union et son « club de gentils membres ». Il est donc temps pour l'Union de prendre en charge sa défense et sa sécurité. D'affirmer avec force une politique étrangère commune. De revoir sa définition des menaces. D'en finir avec l'illusion de vivre dans un monde ou les conflits ne concernent que les autres. Il lui faut pour cela faire les réformes institutionnelles qui s'imposent, séparer le diplomatique du communautaire, réviser et harmoniser les politiques étrangères nationales, et repenser enfin ce qui fait l'unité de son destin.
      A Common Foreign Policy: The Moment of Truth?, by Alain LAMASSOURE The term card of European foreign policy can be summarised in one word: insignificance. If, within Europe, the European project has succeeded so well that foreign policy has no more raison d'être, outside Europe, on the other hand, where this is all the more necessary, European policy is content with speeches without action, and financing without conditions. Thus, since the fall of the Berlin wall, on such important subjects as war and peace, democracy and development, nothing would have been different in the world without the Union and its gentlemen's club. Therefore it is time that the Union took charge of its defence and its security, affirming with strength a common foreign policy, re-evaluating the definition of threats, ending the illusion of living in a world where conflicts involve only others. For this there are a number of institutional reforms that are necessary: separating diplomacy from community, revising and harmonising national foreign policies, and taking another look at what constitutes the common destiny.
    • La politique étrangère, le monde, l'opinion
      • L'étranger dans le champ de vision des Français - Jean-François Bureau p. 899-914 accès libre avec résumé
        Comment les Français voient-ils le monde ? Que pensent-ils de la politique étrangère de leur pays ? Du rôle joué par les Etats-Unis, par l'Union européenne, par la Russie ou par la Chine ? Pensent-ils que la France a encore une influence sur la scène mondiale ? Quelles sont pour eux les nouvelles menaces mettant en péril leur sécurité ? Le 11 septembre a-t-il changé leur regard sur l'étranger proche ou lointain ? A toutes ces questions, Jean-François Bureau tente de répondre en analysant de nombreux sondages et enquêtes d'opinion réalisés en France, en Europe ou aux Etats-Unis. D'un côté, les Français semblent se méfier du monde, en avoir peur. De l'autre, c'est dans l'Europe qu'ils placent leurs espoirs de pouvoir maîtriser encore les évolutions globales qu'ils ont trop l'impression de subir. Et ils ne semblent plus trouver dans l'exception française en matière de défense ou de politique étrangère de quoi les rassurer quant au destin de leur pays, dont ils savent la puissance déclassée.
      • Peut-il encore y avoir une politique étrangère de la France ? - Frédéric Charillon p. 915-929 accès libre avec résumé
        Le 11 septembre a profondément modifié les caractéristiques des politiques étrangères nationales en opérant un clivage binaire, ordonnateur d'une nouvelle configuration mondiale où la question du soutien aux Etats-Unis fait offce de ligne de partage. La marge de manœuvre de la France, qui entretient traditionnellement une certaine volonté de distinction en matière de politique étrangère, s'en trouve réduite. En dépit d'un volontarisme certain, qui s'est apparenté, avec Hubert Védrine puis Dominique de Villepin, à une solidarité critique vis-à-vis de Washington évoluant vers l'élaboration d'une capacité d'entraînement sur la scène internationale, les contraintes à la fois nationales, régionales et globales réduisent le champ des possibles. Les récentes prises déposition de Jacques Chirac (sur l'Irak ou l'avenir de l'Union européenne) marquent pourtant la revendication maintenue d'un espace d'expression et d'un créneau diplomatique propres à la France.
      • La France et l'ONU, entre singularité et ambivalence - Thierry Tardy p. 931-947 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
        La singularité et l'ambivalence caractérisent les relations entre la France et l'ONU depuis la création de celle-ci, en 1945- Singularité, car la France est l'une des rares puissances moyennes à faire partie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, et quelle sait utiliser son siège pour traduire en actes la place originale qu'elle occupe sur la scène internationale. Ambivalence, car si la France a largement reconsidéré, de façon positive, le rôle de l'ONU depuis la fin de la période gaullienne, et surtout depuis la fin de la guerre froide, les Nations unies constituent plus souvent pour elle un cadre d'expression et de légitimation politiques qu'un lieu privilégié pour l'action, comme peut l'être à cet égard l'Union européenne. Il n'en reste pas moins que l'ONU et son Conseil de sécurité continueront longtemps à compter dans la définition de ce que la France est et fait sur la scène internationale.
        France and the UNO, Between Singularity and Ambivalence, by Thierry TARDY Singularity and ambivalence characterise the relationships between France and the UNO since 1945. Singularity, because France is one of the rare medium powers that belong to the Security Council and that use this position to materialise its original stand on the international stage. Ambivalence, because if France has largely reconsidered, in a positive way, the role of the UNO since the end of the "gaullienne" era, and in particular since the end of the Cold War, the United Nations are used by Paris more as a mean to express and legitimise its policies, than as a frame where France can implement them, as it does within the EU. In the American "hyperpower era", however, the UNO and the Security Council are likely to play for a long time a central role in the definition of what France is and does in the world.
    • La France, l'OTAN, l'Union
      • La France et l'Europe, l'inévitable débat - Philippe Moreau Defarges p. 951-966 accès libre avec résumé
        L'Europe est à nouveau à un tournant. Indéniable succès économique, elle se caractérise aussi par une patente absence politique sur la scène internationale — conséquence directe des insuffisances de son architecture, qui peine à la constituer en entité opérationnelle. Pour avoir quelque chance de peser dans l'équilibre mondial, et de consacrer une vieille ambition historique, l'Europe doit aujourd'hui affronter des choix cruciaux : supranationalité, intergouvemementale, élargissement, rôle d'un président... Elle en sortira grandie mais sûrement plus indépendante vis-à-vis de la politique française. Cette perspective pèse de toute évidence sur l'orientation européenne de la France.
      • Paris, Berlin et Londres : vers l'émergence d'un directoire européen ? - Hans Stark p. 967-982 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
        Depuis une dizaine d'années, le couple franco-allemand na plus produit d'initiative majeure pour l'avenir de l'Europe. Face à ce vide émerge peu à peu l'idée d'un directoire franco-germano-britannique. Il est vrai que, tandis que les rapports entre Paris et Berlin se dégradaient, les relations entre Paris et Londres connaissaient, quant à elles, une sorte de regain débouchant sur le lancement de la PESD à Saint-Malo et sur une préférence affirmée pour une Europe intergouvernementale. Mais Londres s'est également rapprochée de Berlin, ce qui s'est traduit par la publication, par les deux chefs de gouvernement, d'un document d'orientation néo-libérale (1999), et par une initiative sur l'amélioration du fonctionnement du Conseil européen (2002). D'importantes divergences subsistent cependant entre les trois pays, notamment à propos de l'équilibre des pouvoirs au sein du Conseil, de la réforme de la politique agricole commune, des relations avec Washington, et du financement communautaire. Et si l'axe franco-allemand n'est peut-être plus en mesure de jouer un rôle moteur, le « triumvirat » franco-germano-britannique n'a plus guère les moyens de donner à l'Europe le leadership dont elle a besoin.
        Paris, Berlin, London: Towards the Emergence of a European Directorate?, by Hans STARK For about a decade now, the Franco-German pair have not come up with a significant initiative for the future of Europe. To overcome this, the idea of a Anglo-Franco-German directorate is gaining ground. It is true that, while relations between Paris and Berlin have worsened, relations between Paris and London have been experiencing an upturn that has resulted in the launch of the ESDP at Saint-Malo and a commitment to an intergovernmental Europe. But London has also moved closer to Berlin, which resulted in the publication, by the two heads of government, of a neo-liberal publication (1999), and an initiative for improving the working of the European Council (2002). There are still some major differences between the three countries, especially with regard to the balance of powers in the council, reform of the Common Agricultural Policy, relations with the United States, and EU budget items. And if the Franco-German pairing can no longer play a driving role, an Anglo-Franco-German "triumvirate" does not yet have in any way the means to give Europe the leadership that it needs.
      • Europe de la Défense : y a-t-il encore une ambition française ? - Gilles Andréani p. 983-1000 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
        Après plus de 50 années passées sous la protection de l'allié américain, l'Europe a sérieusement commencé, après Saint-Malo et Helsinki, à coopérer dans le domaine de la défense. Cette évolution a été rendue possible d'abord par la fin de la guerre froide, ensuite par le rapprochement entre Londres et Paris, enfin par la priorité accordée aux capacités militaires. Mais, après le 11 septembre, le projet d'Europe de la défense reste suspendu à plusieurs interrogations majeures : l'Union européenne veut-elle devenir un véritable acteur international, capable de faire face aux défis de sécurité du monde global ? Les Européens sont-ils capables de développer des conceptions communes sur le rôle de la force armée dans le monde d'aujourd'hui ? La réponse à ces questions ne viendra pas sans un engagement de la France dans un projet de solidarité européenne et transatlantique et un lourd investissement dans l'ambition d'une Europe de la défense.
        Europe and Defence: Does France still Have an Ambition for it?, by Gilles ANDRÉANI After 50 years under the aegis of the United States, Europe has begun seriously, through the European Councils at Saint-Malo and Helsinki, to take over its own defence. This evolution was made possible by the end of the cold war, the warming of relations between London and Paris on transatlantic relations, and, finally, through the priority given to military capabilities, the key to independence on defence matters. But, after September 11 and the reaffirmation of the US hegemony on the international scene, a European defence policy must confront a major issue: does Europe want and can it become a genuine international player, capable of standing up to the challenges of global security? By proposing a transatlantic and European solidarity project that allows a European defence policy to coexist along side the US hyperpower, France will be able to play a once again a leading role on the old continent.
      • La France, l'OTAN et la sécurité européenne : statu quo ingérable, renouveau introuvable - Jolyon Howorth, Christophe Jaquet p. 1001-1016 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
        Entre 1947 et 1997, soit pendant 50 ans, la recherche par la France d'un nouvel équilibre entre l'Europe et les Etats-Unis en matière de sécurité est restée largement vaine. Il faut attendre le rapprochement entre Paris et Londres, consécutif à la guerre de Bosnie, et la déclaration de Saint-Malo, qui laissait présager une révolution des relations transatlantiques, pour que cette ambition trouve un début d'aboutissement. Mais, si Paris et Londres étaient d'accord sur le principe de l'équilibre, ils ne l'étaient ni sur le contenu ni sur sa mise en oeuvre. Et l'avènement de l'Administration Bush, puis le 11 septembre, ont bouleversé à la fois les structures et les concepts de l'Alliance. C'est dans ce contexte que la France, tout en renforçant ses capacités militaires, s'oppose à la nouvelle doctrine américaine de guerre préemptive et use de sa qualité de membre des grandes organisations multilatérales pour faire contrepoids, non sans succès parfois, aux Etats-Unis. Mais elle aura une fois de plus besoin, pour réussir dans cette nouvelle entreprise de rééquilibrage entre l'Europe et l'Amérique, de la coopération de la Grande-Bretagne.
        France, NATO and European Security: Status Quo Unsustainable, New Balance Unattainable? , by Jolyon HOWORTH Between 1947 and 1997, that is fifty years, France's search for a new balance between Europe and the United States has been more or less in vain. It was necessary to wait for a warming of relations between Paris and London, at the same time as the war in Bosnia, and the Saint-Malo declaration, which seemed to announce a revolution in transatlantic relations, for this French ambition to come about. But if Paris and London were agreed on the prin-ciple of balance, there were not at all in accord over its content or putting in place. And the advent of the Bush administration and September 11 have overturned the structures and concepts of the Alliance. It is in this context that France, while reinforcing its military capacities, is opposed to the new US doctrine of pre-emptive war and is making use of its status as member of the major multilateral organisations to counterbalance, sometimes with success, the United States. But France will once more need, to succeed in this mission to rebalance Europe and America, the support of Great Britain.
    • La France, l'Afrique, la Méditerranée
      • La France, l'Europe et la Méditerranée : un espace à construire - Rémy Leveau p. 1019-1032 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
        L'espace méditerranéen a longtemps attisé les ambitions des puissances européennes : en témoignent les empires, aujourd'hui démantelés. L'Europe d'aujourd'hui peine à y définir une politique d'ouverture cohérente (alliant par exemple le libre-échange des biens à la libre circulation des personnes) et à y maintenir son influence, aujourd'hui concurrencée par l'intervention américaine dans des conflits persistants, au Moyen-Orient, dans les Balkans, à Chypre ou au Sahara occidental. Le processus de Barcelone est en marche, mais l'Europe doit définir clairement ses choix : depuis la politique d'immigration jusqu'à l'hypothèse d'un élargissement au sud, qui inclurait la Turquie. La France, de par son histoire et ses traditions diplomatiques, a un rôle certain à tenir dans cette orientation méditerranéenne de l'Union. Reste à savoir dans quelle mesure cette orientation méditerranéenne peut se développer sans une coopération étroite avec les Etats-Unis.
        How the French See the Rest of the World, by Jean-François BUREAU How do the French see the world? What do they think of their country's foreign policy? Of the roles played by the United States, the European Union, Russia or China? Do they think France still has any influence on the world stage? What for them are the new threats that endanger their security? Has September 11 changed their view of the near and distant exterior? Jean-François Bureau tries to answer all these questions by looking at opinion polls and other measures of public opinion in France, Europe and the United States. No single view cornes out of this study. On the one hand, the French seem suspicious of the outside world, to be afraid of it. On the other hand, they entrust Europe with their hopes of addressing in time the global trends that they believe too often run counter to their interests. Thus the French exception no longer provides solutions in the areas of defence or foreign policy to their concerns for the future of the country, whose power has, they are aware, declined.
      • La France et l'Afrique : le crépuscule d'une ambition stratégique ? - François Gouttebrune p. 1033-1047 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
        En I960, l'Afrique occidentale française et l'Afrique équatoriale française disparaissaient pour céder la place à un système de relations diplomatiques, économiques (maintien de la zœne «franc » et coopération) et militaires privilégiées qui permit à la France, malgré la décolonisation, de consolider ses positions en Afrique subsaharienne. Au fil des années et des sommets franco-africains, l'intérêt d'un nombre croissant d'Etats envers cette politique de développement et de stabilisation du continent étendit même l'influence de la France au-delà de son ancienne aire coloniale. Les bouleversements internationaux de 1989 et, plus tard, la crise rwandaise ne cessèrent pourtant de dégrader des relations bilatérales dont la France se désengagea peu à peu durant les années 1990. Le 11 septembre aurait-il substitué à l'ancien intérêt économique de la région une importance stratégique annonçant la reprise d'un soutien français ?
        France and Africa: Towards the End of a Strategie Ambition?, by François GOUTTEBRUNE In 1960, French West Africa and French Equatorial Africa disappeared to leave room for a System of diplomatie, economie (the maintaining of a "franc" zone of co-operation), and privileged military relations that allowed France, in spite of decolonialisation to, consolidate its hold on Sub-Saharan Africa. As the years and several Franco-African summits went by, the interests of a growing number of states in this development and stability policy for the continent even extended France's influence beyond what it was in colonial times. The upheaval of 1989 and, later, the Rwandan crisis would spoil bilateral relations, which France began to disengage from in the 1990s. Has September 11 replaced old économie interests witn strategie value that would announce renewed French support in the region?
    • Vu d'ailleurs
      • Un regard indien sur la politique étrangère française - Vasantha R. Raghavan, Christophe Jaquet p. 1051-1065 accès libre avec résumé
        Quel regard l'Inde peut-elle porter sur la diplomatie française ? Selon V. Raghavan, la vision indienne permet d'identifier, sur la scène internationale, un certain particularisme français qui se manifeste, depuis De Gaulle, par une exigence d'autonomie — notamment par rapport aux Etats-Unis en ce qui concerne la défense et les affaires stratégiques —, par le dépassement de l'intérêt national à travers la construction européenne — où, par ailleurs, l'économique a singulièrement supplanté le militaire —, ainsi que par la revendication d'un monde multipolaire. Des logiques comparables entre les stratégies indienne et française en matière de sécurité, d'armement et de dissuasion nucléaire rapprochent les deux pays, même si l'Inde ne manque pas de reprocher à la France de souvent contredire, dans ses actes, les principes d'indépendance énoncés.
  • Lectures

  • Les auteurs - p. 1095-1098 accès libre
  • Abstracts - p. 1099-1103 accès libre
  • Index. 67e année, nouvelle série, numéros 1 à 4, 2002 - p. 1124 accès libre