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La peinture murale fut une des expressions les plus intéressantes du Chili d'avant le coup d'état militaire de 1973. Cette forme d'art populaire et collectif, moyen nouveau de communication de masse, s'est épanouie sous le gouvernement de l'Unité Populaire. L'auteur trace un bref historique du développement des arts plastiques au Chili et fait une analyse des traits socio-sémiotiques fondamentaux de la peinture murale chilienne.

Un ré-examen de l'histoire des mouvements d'opposition au Québec, de 1960 à 1980, fait ressortir la nature sociale de la communication comme lieu de luttes idéologiques. Au cours de cette période, il est apparu une vaste gamme de pratiques communicationnelles «alternatives» dont l'étude nous renvoie à une problématique nouvelle et à une approche polyvalente en matière de communication.

Brian Lewis décrit ici deux écoles où se pratiquent l'étude et la critique du film en tant qu'oeuvre de représentation : celle de Jean Mitry et de Christian Metz. En les comparant, l'auteur fait ressortir le caractère irréductible de ce qui les oppose : notamment la conception philosophique du «chef-d'oeuvre» chez Mitry et l'approche structuraliste, sémiotique, de Metz qui s'inspire d'un point de vue sur le cinéma qui en fait un objet analysable en termes de système, de code et de langage.

L'article constitue l'une des trop rares analyses de l'extension des rapports marchands dans le champ de la culture. Au lieu de ramener le problème de la marchandise culturelle à celui de l'apparition de besoins nouveaux et à leur satisfaction éventuelle, l'auteur propose de lier ensemble, dans une même approche dialectique, la promotion de la culture par sa marchandisation et la promotion de la marchandise par la culture.

L'idée que l'humain doit être considéré comme un être organisé et un être de communication implique qu'il faut penser et analyser ensemble communication, organisation et donnée. Les processus de la communication et ceux de l'organisation sont conçus comme étant dans une relation cogénétique. Quant à la donnée, c'est un signal élémentaire constitué d'un aspect «cryptoblastofère» et d'un aspect «transéidosfère». Une donnée acquiert de la signification et devient information lorsqu'elle peut être traitée par la communication et conditionnée par l'organisation. Ces éléments, de même que les notions d'unité de communicorganisaction, de trajectoires circuitaires et de trajectoires circulaires en réseau, fondent ces prolégomènes à une théorie de la communicorganisaction.