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Professeur invité à l'université de Berkeley à l'hiver 1985, l'auteur nous livre, à partir de ses observations quotidiennes, ses réflexions sur le comportement des médias californiens et, à travers eux, sur celui des médias québécois et canadiens .

Les très nombreuses analyses de contenus télévisuels font trop souvent oublier que le travail de la télévision porte, d'une part, sur les aspects d'identification, de rattachement, d'appartenance avec un espace immédiat et, d'autre part, sur les aspects de rupture avec les acquis d'un temps passé. L'auteur analyse ce phénomène d'identification à travers la télévision en abordant le cas récent du nationalisme québécois .

L'auteur constate dans tous les pays disposant de données démographiques une corrélation positive entre l'implantation de la télévision et la dénatalité. À ceci s'ajoutent ses observations personnelles d'une forme nouvelle de violence contre l'enfant : un «oubli » de l'enfant chez les parents dits «normaux ». L'auteur a trouvé dans la théorie du désir mimétique de René Girard les liens explicatifs entre télévision, dénatalité et violence.

L'auteur décrit et analyse l'évolution récente de la politique canadienne de communication, lancée sous l'ancien gouvernement libéral et poursuivie avec plus de fermeté par l'actuel gouvernement conservateur. Il nous rappelle les principales données qui furent à l'origine de ces changements d'orientation politique.

Le Canada a plusieurs longueurs d'avance sur les pays européens dans le domaine de la télévision payante et des satellites de télédiffusion directe. L'auteur, dans la première partie, rappelle les événements qui ont mené à l'instauration du monopole privé de la télévision payante au Canada. Dans la seconde partie il analyse les difficultés de cette industrie, particulièrement la contradiction entre les stratégies culturelles et industrielles.

Une analyse des listes de best-sellers du type roman ou biographie parus en français au Québec révèle certains éléments de la structure du marché et des stratégies des entreprises.

Ce texte présente diverses réflexions sur l'élaboration de la programmation musicale dans une radio communautaire : le réservoir discographique disponible, l'origine nationale des productions musicales dans un contexte d'industrie culturelle locale vivotante, la présence féminine et la langue d'usage dans l'univers de la musique populaire.

Sans prétendre à l'exhaustivité, cet article propose un inventaire de la littérature scientifique produite au Québec dans le domaine des communications sociales depuis le milieu des années 50. Il vise à montrer que cette littérature se concentre sur certains sujets selon les lieux d'expertise que sont les universités, les firmes de recherche et les ministères spécialisés. Plus spécifiquement, il permet un questionnement des rapports existant entre thèmes de recherche, courants théoriques et lieux d'expertise dans une conjoncture où la marchandisation du culturel tend à se généraliser.

Qui gagne, perd. L'invitation à défier les Américains, à les battre sur le terrain des télécommunications et de l'information internationale n'est qu'un leurre. «Faire mieux » signifie adopter le modèle américain, accepter leurs règles du jeu. Le défi devient alors menace. Si les entreprises américaines perdent quelques avantages, le modèle (rêve) américain, lui, se gagne des promoteurs et ainsi se renforce.