Contenu du sommaire : Les réfugiés dans l'impasse
Revue | Hommes et migrations |
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Numéro | no 1328, janvier-mars 2020 |
Titre du numéro | Les réfugiés dans l'impasse |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- L'Odyssée des misérables - Marie Poinsot p. 3
Le Point Sur
- La route des réfugiés est-elle une voie sans issue ? - Isabelle Lendrevie p. 8
- Les routes des réfugiés vers l'Europe - Catherine Wihtol de Wenden p. 11-15 Les années 2010 sont marquées par d'importants mouvements migratoires en Méditerranée, du Proche-Orient au Maghreb, de l'Afrique subsaharienne vers l'Europe. Certains pays européens ont choisi de fermer leurs frontières devant ces personnes en demande de refuge, révélant la crise de l'accueil qui se joue en Europe. Parmi les voisins de l'Union européenne, et en raison des accords diplomatiques et financiers conclus avec elle, la Turquie continuer de filtrer les flux migratoires qui la traversent.
- Les avocats et le droit d'asile européen depuis la crise dite « des réfugiés » de 2015 - Isabelle Lendrevie p. 17-25 Le droit européen actuel en matière d'asile se trouve aujourd'hui en tension avec les juridictions nationales de pays comme, par exemple, la France, la Hongrie ou l'Italie. Devant cette crise du droit d'asile, les avocats se mobilisent car le développement de politiques sécuritaires et répressives est le signe d'une crise politique, juridique et judiciaire qui a transformé les dispositions prévues par le droit d'asile européen en véritable parcours du combattant pour les migrants. En cause, parmi d'autres, le règlement dit « Dublin III » de 2013 imposant l'instruction des dossiers de demande d'asile dans le premier pays par lesquels les migrants sont entrés dans l'espace Schengen.
- La route des Balkans des réfugiés : Août 2015 - mars 2016 - Joseph Krulić p. 27-33 La route des Balkans a été au cœur de la crise touchant les réfugiés en provenance du Moyen-Orient. Entre août 2015 et mars 2016, près de 650 000 personnes l'ont empruntée, avec l'Allemagne pour principale destination. Si le passage de ce flux à travers les pays de l'ex-Yougoslavie a été favorisé par les aléas des relations politiques entre l'Union européenne et la Turquie, il s'inscrit également dans la longue histoire des migrations dans la région. Aussi est-il nécessaire d'appréhender cette route migratoire selon différentes temporalités dont l'emboîtement révèle à la fois l'actualité immédiate et le temps long.
- Mineurs migrants et traite des êtres humains : Les oubliés de la protection de l'enfance - Olivier Peyroux p. 35-42 Par méconnaissance de leur situation tragique ou par choix politique, le sort des mineurs non accompagnés subissant la traite des êtres humains en Europe reste un point aveugle des dispositifs de protection qui leur sont destinés. Ce déficit d'engagement de la part des pouvoirs publics laisse le champ libre aux organisations criminelles qui obligent au vol, au trafic de drogue ou à la prostitution des mineurs aux origines et aux parcours migratoires très diversifiés. Une enquête menée en Europe et dans les pays de départ permet de mieux comprendre le défi que pose le développement de la traite des êtres humains pour l'accueil des mineurs en situation de migration.
- Témoignage : réfugiés, la dictature des chiffres - Gilles Piquois p. 43-45
- Témoignage : l'Union européenne doit revoir son approche des réfugiés et des migrants en situation irrégulière - Bahey Eldin Hassan p. 46-50
- La situation des Subsahariens en Tunisie : L'exemple du camp de Choucha et la création d'un hotspot en Libye - Messaoud Romdhani p. 53-57 L'impasse dans laquelle se trouvent, encore aujourd'hui, les exilés du camp de Choucha en Tunisie met en lumière la dangerosité de la situation de la majorité des migrants subsahariens dans le pays. Si leurs conditions de vie s'aggravent en Libye, où ils sont enfermés et maltraités depuis plusieurs années, la Tunisie ne constitue pas non plus une issue pour leur parcours migratoire. En effet, l'idée de créer un hotspot sur le territoire tunisien paraît irréalisable et risquerait même d'être contre-productive. Devant cette situation bloquée, les organisations non gouvernementales tunisiennes développent leur plaidoyer afin d'améliorer le cadre légal pour les migrants et les réfugiés.
- Le Conseil national des barreaux au camp de Moria (Lesbos, Grèce) - Béatrice Voss p. 59
- Témoignage : « Le droit des étrangers et ses nombreuses procédures sont un frein évident pour toutes les personnes qui arrivent sur notre territoire » : Interview d'Eliane Assassi, sénatrice de Seine-Saint-Denis - Marie Poinsot p. 60-63
- « En règle générale, la régularisation des immigrants illégaux n'est pas rapide aux Pays-Bas » - Jos Hemelaar p. 65-70
- Le droit au retour des réfugiés au regard de l'exode des Palestiniens de 1948 - Bernard Botiveau p. 73-80 Directeur de recherche émérite, CNRS/Amu, Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (Iremam), Aix-en-Provence.La question du retour éventuel des réfugiés dans leur pays d'origine demeure peu traitée en comparaison des nombreux travaux sur leur départ et leur accueil en exil. Si un tel retour est empli d'incertitudes tout en étant investi d'une importante dimension symbolique, il reste en droit une possibilité garantie par de nombreux règlements et conventions internationales. À travers l'histoire du refus de leur droit de revenir en territoire palestinien, la situation des réfugiés palestiniens constitue à ce titre un paradigme pour appréhender le dysfonctionnement des mécanismes internationaux prévus pour protéger les réfugiés.
Au Musée
- La série Refuge entre au Musée - Bruno Fert p. 84-89
- « Nous trouverons un chemin, ou nous en créerons un » : Le parcours de Mohamad Shahab Rassouli - Élisabeth Jolys-Shimells, Hédia Yelles-Chaouche p. 126-133 Cette citation de La Traversée des Alpes, du général Hannibal Barca né en 247 avant l'ère commune à Carthage, résume à merveille l'exil de Mohamad Shahab Rassouli. Jeune homme afghan amoureux de littérature, il part seul, au mépris des dangers, sur les routes d'Asie et d'Europe pour atteindre son eldorado, fait de savoir, de beauté et de reconnaissance.
- L'entrée de l'Aquarius au patrimoine national - Élisabeth Jolys-Shimells p. 134-142 En 2019, un fonds d'une soixantaine d'objets témoins de l'histoire de l'Aquarius, don de l'association SOS MEDITERRANEE, a rejoint les collections du Musée national de l'histoire de l'immigration. Récit d'une patrimonialisation du fait migratoire contemporain.
- « L'histoire de l'immigration n'est pas une controverse scientifique » : Entretien avec Patrick Boucheron, professeur au Collège de France - Anaïs Kien p. 143-150 Comment repenser le projet du Musée national de l'histoire de l'immigration ? Lors de son Conseil d'orientation du 14 juin 2017, présidé par Benjamin Stora, le Musée national de l'histoire de l'immigration a décidé de réunir un comité scientifique chargé de la refonte de ses galeries permanentes. La présidence du comité scientifique a été confiée à Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, et le secrétariat scientifique assuré par Romain Bertrand, directeur de recherche à Sciences Po Paris. Le rapport est aujourd'hui publié sous le titre Faire musée d'une histoire commune aux éditions du Seuil. Patrick Boucheron a répondu à nos questions sur l'élaboration de ces propositions formulées par une équipe d'une quarantaine de chercheurs sous sa direction.
- Migrants : questions de solidarité - Célia Sadai p. 151-155 La rencontre « Naufragés sans visage » du 4 septembre 2019 interrogeait l'identification des personnes migrantes noyées en Méditerranée : comment leur donner un nom, une sépulture ? La rencontre « France-Italie : point de passage pour les migrants ! » du 12 novembre 2019 a raconté en contrepoint ce qui se joue en haute montagne pour ceux et celles qui risquent leur vie pour passer la frontière alpine. Deux rencontres, deux traversées et une série de portraits : qu'ils soient médecin légiste, militant associatif ou maraudeur, toutes et tous interrogent les hospitalités et les solidarités de notre époque.
- Quand la littérature défie le réel. 2019 en quelques romans - Stéphanie Bartolo p. 156-161 En une quarantaine de récits, auteurs confirmés et nouveaux talents confrontent leur lecture du monde – d'hier, d'aujourd'hui, de demain – pour mieux en dessiner la condition humaine.Des « forces indigènes » aux enfants des bidonvilles, d'Ulysse modernes en nouveaux « métèques », de femmes déterminées en mères persévérantes, la rentrée littéraire requalifie ses héros. Et la littérature de rendre corps et visages à celles et ceux que l'on ne sait désormais plus nommer – migrants, immigrés, réfugiés, demandeurs d'asile, exilés, déplacés – sinon désigner par la statistique.
Champs libres
- « Faire de la diversité à Berlin un thème gagnant » : Entretien avec Katarina Niewiedzial, déléguée à l'intégration et l'immigration de la ville de Berlin - Marie Poinsot p. 164-166
- Des mots et des images pour témoigner de l'exil scientifique contraint - Pascale Laborier p. 166-169
- Programme national d'accueil en urgence des scientifiques en exil - Laura Lohéac p. 168-169
- « J'avais compris qu'il n'y avait plus de place pour nous dans ce pays » - Levent Yilmaz p. 170-171 Historien d'origine turque spécialisé dans le domaine des idées et des généalogies intellectuelles du monde moderne, Levent Yilmaz était à Naples en juillet 2016 quand il a appris la tentative de coup d'État et la mise en place de l'état d'exception. Il venait de commémorer en 2015 le génocide des Arméniens qui le plaçait dans une position d'opposition au pouvoir en place. Il a pris la décision de ne pas retourner à Istanbul mais de partir à Paris où il avait fait sa thèse de doctorat. Il a démissionné de son poste universitaire en Turquie et intervient à l'EHESS, à l'IMéRA de Marseille et au Collège de France.
- « Le climat émotionnel et mental au Brésil aujourd'hui est marqué par le massacre et la destruction » - Marcia Tiburi p. 171-173 Originaire de Rio de Janeiro, Marcia Tiburi, professeure de philosophie à l'université Paris 8 et féministe, a publié récemment plusieurs essais pour dénoncer la montée du fascisme, le climat de haine et les crimes et les violences entretenus par les milices et l'État brésilien depuis l'élection du gouvernement de Bolsonaro. Ses interventions télévisuelles, ses conférences et ses soutiens sur les réseaux sociaux l'ont exposée à des menaces de violence et de mort qui l'ont obligée en décembre 2018 à venir en France, où elle a été invitée à l'université Paris 8 à poursuivre sa réflexion et ses recherches sur le fascisme.
- « Je me suis demandé ce que je pourrai faire à l'avenir en tant que metteur en scène de théâtre ? » - Samir Reyad-Mamdoh p. 173-174 Bénéficiant d'une formation sur le développement personnel, sur le training théâtral et la sophrologie, Samir Reyad-Mamdoh a dû quitter Mossoul, sa ville d'origine, en raison de la guerre qui se prolonge en Irak. Il poursuit en France ses recherches sur les questions de résilience et d'empathie au théâtre, depuis 2017 au sein du laboratoire Scène du monde, créations, savoirs critiques de l'université Paris-8. Il a constitué un groupe de comédiens très divers dans sa composition pour explorer les potentialités du théâtre comme facteur de reconstruction individuelle et collective.
- « L'une des raisons qui m'a amenée jusqu'ici a été ma passion pour la science et mes convictions » - Andreina Garcia Reyes p. 174-175 Originaire du Venezuela, Andreina Garcia Reyes est spécialisée dans les sciences de la Terre (géophysique), et dans la modélisation des anomalies gravimétriques sur des bassins structuraux et dans la caractérisation magnétique de la croûte terrestre et la reconstruction des plaques tectoniques à partir des anomalies magnétiques. Elle a travaillé au ministère de Sciences, de la technologie et de l'innovation du Venezuela et elle est partie en France pour poursuivre ses études doctorales. Une fois rentrée dans son pays, ses conditions de vie personnelles et professionnelles se sont aggravées de telle sorte qu'elle a dû repartir en France.
- « Travailler sur ma culture est ainsi devenu un acte de vie et de résistance » - Omar Ibrahim p. 175-176 Artiste syrien, exilé politique en France en 2015 pour poursuivre son travail artistique, Omar Ibrahim s'est investi dans des projets d'ateliers ou d'expositions collectifs et des programmes européens de soutien aux réfugiés. Il a notamment enseigné à Sciences Po à Paris et à Reims et a organisé six expositions personnelles pour montrer ses œuvres. Il a démarré un enseignement à l'École des Beaux-Arts de Biarritz et de Bayonne.
- « Il est indispensable d'accorder une attention spéciale aux chercheures dans les zones de conflits » - Zakiyatou Oualett Halatine p. 177-178 Originaire du Mali, Zakiyatou Oualett Halatine est ingénieure industrielle, spécialisée dans le renforcement des capacités pour la réduction des disparités, comme celle liées à l'analphabétisme en Afrique, et directrice d'une société d'études et de recherche, la Serim. En raison de son origine ethnique, son domicile et sa société localisés à Kati ont été pillés, saccagés et partiellement brûlés le 1er février 2012. Ses trois enfants et elle-même sont miraculeusement sortis indemnes de cette attaque, mais tous ses investissements ont été ruinés. Son rôle dans une association de réfugiés et de victimes lui a valu menaces, stigmatisation, haine de certains de ses compatriotes et le non-renouvellement de son passeport. C'est pour ces raisons qu'elle est venue en France avec ses enfants.
- De l'usine des tapis de Lodève au Mobilier national : licières d'exception - Josselyn Guillarmou p. 179-183 Des femmes algériennes-françaises arrivées à Lodève dans le département de l'Hérault en 1964 ont tissé les tapis que foulent les ministres, les ambassadeurs, les responsables politiques et les présidents de la République française. Deux expositions présentées d'octobre 2019 à janvier 2020 au domaine départemental pierresvives à Montpellier retracent les histoires individuelles et collectives de ces femmes, mères, sœurs et filles d'anciens harkis, et cherchent à valoriser les années qu'elles ont passées à tisser pour le Mobilier national, au nom de l'excellence artisanale et du patrimoine français.
- La Cimade, 80 ans de solidarité active avec les personnes réfugiées et migrantes - Geneviève Jacques, Christophe Deltombe p. 184-190 La Cimade célèbre en 2019-2020 ses 80 ans. Une histoire singulière inscrite dans les bouleversements de l'histoire du monde contemporain, ses barbaries et ses espérances. Depuis l'action courageuse de quelques dizaines de jeunes engagées pendant la Seconde Guerre mondiale pour sauver des vies dans les camps d'internement et dans la clandestinité jusqu'aux actions multiples entreprises aujourd'hui par un mouvement composé de plus de 2 500 bénévoles actifs et une centaine de salariés, la Cimade a apporté sa contribution originale aux combats pour la dignité et l'égalité des droits en se situant résolument aux côtés des personnes exilées, réfugiées et immigrées que les drames et les injustices du monde ont conduites en France.
- « Renvoyé spécial ». La 13e édition du programme de la Maison des journalistes (MDJ) - Marie Poinsot p. 191-194 « Au nom de la liberté de la presse et de la liberté d'expression au sens large, la Maison des journalistes accueille et accompagne, depuis 2002, des professionnels des médias exilés en France. » C'est ce que l'on peut lire en exergue du dossier de presse qui présente cette « Utopie devenue réalité » que représente la Maison des journalistes dont la revue avait déjà publié un portrait1 : ce lieu unique, « baromètre de la situation de la presse dans le monde », héberge en effet des journalistes exilés, hommes et femmes de toutes nationalités, de tous les âges et de cultures diverses, dans une ancienne usine de brosse à reluire du XVe arrondissement de Paris. Elle les accompagne dans leur parcours en France, les met en contact avec des structures et des employeurs susceptibles de les insérer professionnellement, et leur permet de s'exprimer à travers un site d'informations (www.oeil-maisondesjournalistes.fr), et de nombreuses actions, dont ce projet « Renvoyé spécial » que Darline Cothière, la directrice de la MDJ, et Lisa Viola Rossi, chargée de mission Sensibilisation et communication, ont accepté de présenter à la revue Hommes & Migrations.
- Le trésor de Sunthy - Arnaud Friedmann p. 195-196
- « Je suis venu, j'ai vu, je suis vaincu » - Mustapha Harzoune
- Apollinaire Anakesa. Un destin hors du commun - François Bensignor p. 200-205 Ethnomusicologue, musicologue, directeur de recherches à l'université des Antilles, pôles Martinique-Guadeloupe, Apollinaire Anakesa publie une partie de ses travaux d'enquête dans l'album Les Bushinengé. Nèg Mawon de Guyane, sur le label Buda Musique. C'est l'une des rares publications qui permet d'aborder l'univers de ces descendants d'esclaves rebelles échappés des plantations de colons hollandais au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
- De cendres et de braises : Documentaire de Manon Ott (France, 2018) - Mouloud Mimoun p. 206
- Atlantique : Film de Mati Diop (France, 2019) - Mouloud Mimoun p. 206-207
- Les Misérables : Film de Ladj Ly (France, 2019). - Mouloud Mimoun p. 207-208
- J'irai où tu iras : Film de Géraldine Nakache (France, 2019) - Mouloud Mimoun p. 208-209
- Hors Normes : Film d'Éric Toledano et Olivier Nakache (France, 2019) - Mouloud Mimoun p. 209-210
- Des Territoires (… et tout sera pardonné ?), : Texte et mise en scène de Baptiste Amann - Mustapha Harzoune p. 211-212
- Donner un nom aux victimes de la Méditerranée - Catherine Guilyardi Deux livres et un documentaire proposent de revenir sur l'initiative lancée après le naufrage qui a causé la mort de près de 1 000 personnes, le 18 avril 2015, pour redonner une identité – et leur dignité – aux migrants qui traversent la Méditerranée et permettre à leur famille de faire leur deuil.
- Pierre Daum, Ysé Tran, L'Empire, l'usine et l'amour. " Travailleurs indochinois " en France et en Lorraine (1939-2019), : Créaphis éditions, 2019, 222 pages, 25 € - Marie Poinsot p. 215
- « Est-il trop tard pour l'effondrement ? Déplacements littéraires africains " : Revue Multitudes, n° 76, éd. Association Multitudes, 2019, 214 pages, 15 €. - Mustapha Harzoune
- Arezki Metref, Rue de la nuit, : Koukou éditions, Alger, 2019, 102 pages. - Mustapha Harzoune p. 216
- Stéphane Fière, La campagne n'est pas un jardin, : Phébus, Paris, 2019, 368 p., 20 €. - Mustapha Harzoune p. 217
- Marie Darrieussecq, La Mer à l'envers, : P.O.L., 2019, 368 pages, 18,50 €. - Mustapha Harzoune p. 218