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De liaisons plus étroites entre l'enseignement et la vie professionnelle, il est fréquent d'attendre — d'espérer ? — une meilleure «adaptation » de celui-ci aux «exigences » de celle-là. L'analyse d'une institution, où par l'intermédiaire des enseignants , cette liaison existe, montre que les résultats attendus sont loin d'être acquis, qu'il s'agisse d'information sur les professions, de valorisation et de reconnaissance du diplôme. Bien plus, dans le domaine pédagogique, la participation des enseignants à l'entreprise les incite — paradoxalement ? — à renforcer le caractère scolaire de l'institution.

La technicité des éléments qui composent et fondent un système de classification des emplois peut en masquer les enjeux. Un cadre conceptuel rigoureux permet cependant de mettre clairement ceux-ci en évidence dans un cas particulièrement significatif : la négociation de la nouvelle grille de classifications dans la métallurgie, qui s'est déroulée de 1968 à 1975.

Informatique et changement sont souvent associés, tant par les praticiens que chez certains observateurs. Une expérience d'informaticienne et la connaissance du milieu spécialisé incitent à rejeter cette association. L'auteur montre ici, par l'analyse du discours sur l'informatique et du travail des informaticiens, que dans la mesure où l'informatique prend une signification intrinsèque, indépendante des objectifs qu'on lui assigne, il ne s'agit certainement pas d'une tendance au changement, mais plutôt d'une propension à organiser, ordonner et perpétuer.