Contenu du sommaire
Revue | Cinémas d'Amérique latine |
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Numéro | no 18, 2010 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Éditorial - Francis Saint-Dizier p. 3
- Editorial - Francis Saint-Dizier p. 2
Indépendances
- Independencia y cine histórico en Argentina, Cuba y Chile (1968-1976) - Ignacio del Valle p. 5-9 À la fin des années 60 et au début des années 70, les cinémas argentin, cubain et chilien abordèrent les processus d'indépendance du XIXe siècle et la naissance des États-Nation comme une manière de légitimer des projets sociaux mutuellement exclusifs. Le cinéma historique a aussi servi à éluder les circonstances et à éviter la censure.
- Indépendance et cinéma historique en Argentine, à Cuba et au Chili (1968-1976) - Ignacio del Valle p. 10-15 À la fin des années 60 et au début des années 70, les cinémas argentin, cubain et chilien abordèrent les processus d'indépendance du XIXe siècle et la naissance des États-Nation comme une manière de légitimer des projets sociaux mutuellement exclusifs. Le cinéma historique a aussi servi à éluder les circonstances et à éviter la censure.
- El cine chileno y la historia nacional - Jacqueline Mouesca p. 17-22 Au Chili, dit “pays d'historiens”, l'Histoire n'a pas été un thème auquel les cinéastes se sont majoritairement intéressés. Lors des cinquante premières années du cinéma chilien, les incursions permettant de dessiner les contours de notre identité ont rarement dépassé l'utilisation récurrente de deux archétypes créés par l'idéologie des classes dominantes : le “huaso” et le “roto”. Et lorsque l'on souhaite aller plus loin, on fait appel à des thèmes de l'histoire militaire en choisissant toujours le même personnage : Manuel Rodríguez, le mythique guérillero de l'Indépendance.
- Cinéma chilien et histoire nationale - Jacqueline Mouesca p. 23-27 Au Chili, dit “pays d'historiens”, l'Histoire n'a pas été un thème auquel les cinéastes se sont majoritairement intéressés. Lors des cinquante premières années du cinéma chilien, les incursions permettant de dessiner les contours de notre identité ont rarement dépassé l'utilisation récurrente de deux archétypes créés par l'idéologie des classes dominantes : le “huaso” et le “roto”. Et lorsque l'on souhaite aller plus loin, on fait appel à des thèmes de l'histoire militaire en choisissant toujours le même personnage : Manuel Rodríguez, le mythique guérillero de l'Indépendance.
- San Martín en el cine - César Maranghello, Diana Paladino p. 29-34 Des figures telles que San Martín suscitent un large éventail de significations. Dans son cas, au travail historiographique qui légitime le personnage viennent s'ajouter les travaux de consolidation menés par l'école et le cinéma, déterminants dans la construction des représentations imaginaires. L'article examine de quelle manière l'image de San Martín s'est consolidée dans le cinéma argentin, quels aspects ont été privilégiés et lesquels ont été supprimés dans les versions biographiques successives.
- Les représentations de San Martín dans le cinéma du XXe siècle - César Maranghello, Diana Paladino p. 35-40 Des figures telles que San Martín suscitent un large éventail de significations. Dans son cas, au travail historiographique qui légitime le personnage viennent s'ajouter les travaux de consolidation menés par l'école et le cinéma, déterminants dans la construction des représentations imaginaires. L'article examine de quelle manière l'image de San Martín s'est consolidée dans le cinéma argentin, quels aspects ont été privilégiés et lesquels ont été supprimés dans les versions biographiques successives.
- La fuerza de los héroes - Alfonso Molina p. 41-44 Le cinéma du pays d'origine de Bolívar a produit peu de films sur les guerres d'Indépendance ; seuls trois cinéastes s'y sont intéressés : Rísquez, Lamata et Ávila. Le premier recueille l'imagerie traditionnelle dans des films à l'esthétique expérimentale alors que les deux autres proposent une vision plus complexe des hommes qui sont devenus des héros ou des monstres.
- La force des héros - Alfonso Molina p. 45-48 Le cinéma du pays d'origine de Bolívar a produit peu de films sur les guerres d'Indépendance ; seuls trois cinéastes s'y sont intéressés : Rísquez, Lamata et Ávila. Le premier recueille l'imagerie traditionnelle dans des films à l'esthétique expérimentale alors que les deux autres proposent une vision plus complexe des hommes qui sont devenus des héros ou des monstres.
- Revoluciones en todos los formatos - Julián David Correa R. p. 49-52 En passant d'un écran à un autre, ce texte retrace un parcours chronologique des images de l'Indépendance colombienne, dans le cinéma et la télévision de Colombie.
- Révolutions sur tous les écrans - Julián David Correa R. p. 53-57 En passant d'un écran à un autre, ce texte retrace un parcours chronologique des images de l'Indépendance colombienne, dans le cinéma et la télévision de Colombie.
- Independencia y cine histórico en Argentina, Cuba y Chile (1968-1976) - Ignacio del Valle p. 5-9
Diversité sexuelle
- Dime tu sexo y te diré quién eres - Jorge Ruffinelli p. 59-60 Pendant le dernier quart de siècle, le cinéma latino-américain a exposé et développé un thème de diversité sexuelle, tant dans les films de fiction que dans les documentaires. Cet essai propose un rappel chronologique et historique de cet aspect, en distinguant tout d'abord la représentation de la diversité sexuelle d'un point de vue objectif, ensuite, de celui de la lutte pour les droits sexuels, et enfin à partir du regard du cinéma homo ou queer proprement dit.
- Dis-moi ton sexe et je te dirai qui tu es - Jorge Ruffinelli p. 60-71 Pendant le dernier quart de siècle, le cinéma latino-américain a exposé et développé un thème de diversité sexuelle, tant dans les films de fiction que dans les documentaires. Cet essai propose un rappel chronologique et historique de cet aspect, en distinguant tout d'abord la représentation de la diversité sexuelle d'un point de vue objectif, ensuite, de celui de la lutte pour les droits sexuels, et enfin à partir du regard du cinéma homo ou queer proprement dit.
- El cine de Julián Hernández - Pedro Adrián Zuluaga p. 72-74 Bref retour sur l'œuvre du jeune réalisateur mexicain Julián Hernández, et en particulier sur ses trois longs-métrages (Mil nubes de paz cercan el cielo, amor, jamás acabarás de ser amor [Mille nuages de paix parsèment le ciel, amour, jamais tu ne cesseras d'être amour] 2003, El cielo dividido [Le ciel divisé], 2006 et Rabioso sol, rabioso cielo [Soleil enragé, ciel enragé] 2008) que l'on peut considérer comme une trilogie stylisée sur le thème de la différence sexuelle, avec la composante universelle de la recherche et de l'impossibilité de l'amour.
- Le cinéma de Julián Hernández - Pedro Adrián Zuluaga p. 75-77 Bref retour sur l'œuvre du jeune réalisateur mexicain Julián Hernández, et en particulier sur ses trois longs-métrages (Mil nubes de paz cercan el cielo, amor, jamás acabarás de ser amor [Mille nuages de paix parsèment le ciel, amour, jamais tu ne cesseras d'être amour] 2003, El cielo dividido [Le ciel divisé], 2006 et Rabioso sol, rabioso cielo [Soleil enragé, ciel enragé] 2008) que l'on peut considérer comme une trilogie stylisée sur le thème de la différence sexuelle, avec la composante universelle de la recherche et de l'impossibilité de l'amour.
- Entre la pluma y la cámara - Patricia Carbonari p. 78-83 Le cinéma de Lucía Puenzo, qui a signé jusqu'à présent deux longs-métrages, se fraie un chemin à travers des thématiques que l'on a pu taxer de scandaleuses. Son premier long-métrage, XXY, a pu surprendre en abordant un sujet peu traité et même exotique au cinéma, celui de l'intersexualité ; la réalisatrice choisit la puberté pour aborder dans ce film la recherche d'une identité sexuelle, celle d'une personne qui ne voit pas comment être acceptée par une société qui s'appuie sur des préjugés et qui a besoin de compartiments étanches pour ne pas se remettre en question. Son second film aussi met en scène des adolescentes ; un âge rempli de puissance et que la réalisatrice trouve fascinant car transitionnel. El niño pez explore davantage de ressources et rajoute à l'histoire d'amour – axe central du film – des sujets secondaires qui revitalise le récit. Navigant entre les relations de pouvoir (à l'intérieur de la propre famille principalement mais également à l'extérieur), le monde des personnages est sombre et sordide. Le film explore également le monde onirique, celui-ci gagnant de la place et servant de refuge aux personnages.
- Entre la plume et la caméra - Patricia Carbonari p. 84-89 Le cinéma de Lucía Puenzo, qui a signé jusqu'à présent deux longs-métrages, se fraie un chemin à travers des thématiques que l'on a pu taxer de scandaleuses. Son premier long-métrage, XXY, a pu surprendre en abordant un sujet peu traité et même exotique au cinéma, celui de l'intersexualité ; la réalisatrice choisit la puberté pour aborder dans ce film la recherche d'une identité sexuelle, celle d'une personne qui ne voit pas comment être acceptée par une société qui s'appuie sur des préjugés et qui a besoin de compartiments étanches pour ne pas se remettre en question. Son second film aussi met en scène des adolescentes ; un âge rempli de puissance et que la réalisatrice trouve fascinant car transitionnel. El niño pez explore davantage de ressources et rajoute à l'histoire d'amour – axe central du film – des sujets secondaires qui revitalise le récit. Navigant entre les relations de pouvoir (à l'intérieur de la propre famille principalement mais également à l'extérieur), le monde des personnages est sombre et sordide. Le film explore également le monde onirique, celui-ci gagnant de la place et servant de refuge aux personnages.
- XXY, algo más que dos sexos - Patricia Carbonari p. 90-92 Inés Efrón incarne Alex, une adolescente hermaphrodite à qui la société demande de choisir un sexe. Pour sa part, elle retourne les questions et, usant de son libre arbitre, donne libre cours à la nature sans que la question ne soit réglée par un quelconque bistouri. C'est dans ces eaux que navigue XXY, et la réalisatrice, Lucía Puenzo, refuse la facilité à l'heure de traiter ce sujet plongeant dans les profondeurs de ce drame qui malmène un concept fondamental : la nature sexuelle homme-femme.
- XXY, bien plus que deux sexes - Patricia Carbonari p. 93-95 Inés Efrón incarne Alex, une adolescente hermaphrodite à qui la société demande de choisir un sexe. Pour sa part, elle retourne les questions et, usant de son libre arbitre, donne libre cours à la nature sans que la question ne soit réglée par un quelconque bistouri. C'est dans ces eaux que navigue XXY, et la réalisatrice, Lucía Puenzo, refuse la facilité à l'heure de traiter ce sujet plongeant dans les profondeurs de ce drame qui malmène un concept fondamental : la nature sexuelle homme-femme.
- Marialy Rivas pionera del cine de temáticas homosexuales en Chile - María José Bello, Marialy Rivas p. 96-98 La réalisatrice Marialy Rivas – précurseur du cinéma abordant le thème de l'homosexualité au Chili – commente son premier long-métrage ; elle parle de ses projets de fiction en cours et elle évoque la situation du cinéma gay dans le Chili actuel en comparaison avec celle des années 90. Cet entretien explore ses motivations personnelles, les contenus abordés dans ses œuvres et ses choix stylistiques.
- Marialy Rivas pionnière du cinéma gay au Chili - María José Bello, Marialy Rivas p. 99-101 La réalisatrice Marialy Rivas – précurseur du cinéma abordant le thème de l'homosexualité au Chili – commente son premier long-métrage ; elle parle de ses projets de fiction en cours et elle évoque la situation du cinéma gay dans le Chili actuel en comparaison avec celle des années 90. Cet entretien explore ses motivations personnelles, les contenus abordés dans ses œuvres et ses choix stylistiques.
- Dime tu sexo y te diré quién eres - Jorge Ruffinelli p. 59-60
Mexique
- Revolución y extensión reticular - Abe Yillah Román Alvarado p. 102-106 Las imágenes de la Revolución mexicana estallan en la pantalla grande de la mano del movimiento armado. Desde sus inicios, ha sido un cine de propaganda política, recreado desde diversas perspectivas. Las cintas con dicha temática coadyuvaron en la constitución de la gesta revolucionaria nacional como imagen mítica y fijaron una nueva visión de lo mexicano en la conciencia colectiva. Sea cual sea el género, estas películas condensan, entre puntos de tensión y estereotipos, los engranajes de la maquinaria política. Les images de la Révolution mexicaine apparaissent au grand écran du fait du mouvement armé lui-même. Dès ses débuts, c'était un cinéma de propagande politique, manipulé en fonction de perspectives diverses. Les films de cette thématique ont participé à la constitution de l'image mythique de la guerre révolutionnaire et ont fixé une nouvelle représentation de la mexicanité dans la conscience collective. Quel qu'en soit le genre, ces films condensent, à travers les points de tension et les stéréotypes, les engrenages de la machine politique.
- Révolution et extension réticulaire - Abe Yillah Román Alvarado p. 107-112 Les images de la Révolution mexicaine apparaissent au grand écran du fait du mouvement armé lui-même. Dès ses débuts, c'était un cinéma de propagande politique, manipulé en fonction de perspectives diverses. Les films de cette thématique ont participé à la constitution de l'image mythique de la guerre révolutionnaire et ont fixé une nouvelle représentation de la mexicanité dans la conscience collective. Quel qu'en soit le genre, ces films condensent, à travers les points de tension et les stéréotypes, les engrenages de la machine politique. Las imágenes de la Revolución mexicana estallan en la pantalla grande de la mano del movimiento armado. Desde sus inicios, ha sido un cine de propaganda política, recreado desde diversas perspectivas. Las cintas con dicha temática coadyuvaron en la constitución de la gesta revolucionaria nacional como imagen mítica y fijaron una nueva visión de lo mexicano en la conciencia colectiva. Sea cual sea el género, estas películas condensan, entre puntos de tensión y estereotipos, los engranajes de la maquinaria política.
- El cine mexicano contemporáneo - Hugo Valdez Suárez p. 113-116 Les cinéastes mexicains contemporains ont donné à l'industrie d'intéressantes marques de renouveau dans son langage en révélant la diversité culturelle du pays et en fixant à l'écran un mouvement intrusif de figurants qui avaient jusqu'alors été ignorés soit par correction politique soit par désintérêt. Les films nationaux actuels tendent ainsi à rompre la linéarité du temps narratif ; ils se confrontent au tissu social, démythifient les rôles d'autrefois et ouvrent des espaces homo-érotiques, conquérant ainsi le lieu auquel le grand écran aspirait depuis le début des années 1990.
- Le cinéma mexicain contemporain - Hugo Valdez Suárez p. 117-120 Les cinéastes mexicains contemporains ont donné à l'industrie d'intéressantes marques de renouveau dans son langage en révélant la diversité culturelle du pays et en fixant à l'écran un mouvement intrusif de figurants qui avaient jusqu'alors été ignorés soit par correction politique soit par désintérêt. Les films nationaux actuels tendent ainsi à rompre la linéarité du temps narratif ; ils se confrontent au tissu social, démythifient les rôles d'autrefois et ouvrent des espaces homo-érotiques, conquérant ainsi le lieu auquel le grand écran aspirait depuis le début des années 1990.
- Nicolás Guillén Landrián - Manuel Zayas p. 121-128 Avant qu'il ne décède en exil, le cinéaste Nicolás Guillén Landrián (Camagüey, Cuba, 1938-Miami, 2003) était déjà considéré comme mort. Une observation des livres consacrés au cinéma cubain a fait apparaître son nom comme le grand absent des études spécialisées. Son œuvre filmique dans le champ documentaire a été interdite et occultée pendant trois décennies. Nicolás Guillén est le plus grand représentant de l'irrévérence, de l'expérimentation et de la mise en œuvre d'un discours fondé sur le doute, à l'intérieur du cinéma cubain. Pour toutes ces raisons, son cinéma a été censuré.
- Nicolás Guillén Landrián - Manuel Zayas p. 129-135 Avant qu'il ne décède en exil, le cinéaste Nicolás Guillén Landrián (Camagüey, Cuba, 1938-Miami, 2003) était déjà considéré comme mort. Une observation des livres consacrés au cinéma cubain a fait apparaître son nom comme le grand absent des études spécialisées. Son œuvre filmique dans le champ documentaire a été interdite et occultée pendant trois décennies. Nicolás Guillén est le plus grand représentant de l'irrévérence, de l'expérimentation et de la mise en œuvre d'un discours fondé sur le doute, à l'intérieur du cinéma cubain. Pour toutes ces raisons, son cinéma a été censuré.
- Uruguay - Manuel Martínez Carril p. 136-141 Le cinéma comme expression artistique et créative est apparu en Uruguay il y a quinze ans. Mais l'affirmation dans le pays d'une création culturelle et artistique (littéraire, plastique, théâtrale, musicale et critique) fut un processus du milieu du XXe siècle qui s'est éteint avec la dictature militaire de 1971. Cet article essaie de démontrer comment a été menée depuis 1993, une action culturelle cinématographique, à travers la Cinémathèque Uruguayenne, ce qui s'était avéré impossible entre 1939 et les années 70, dans des conditions plus favorables.
- Uruguay - Manuel Martínez Carril p. 142-417 Le cinéma comme expression artistique et créative est apparu en Uruguay il y a quinze ans. Mais l'affirmation dans le pays d'une création culturelle et artistique (littéraire, plastique, théâtrale, musicale et critique) fut un processus du milieu du XXe siècle qui s'est éteint avec la dictature militaire de 1971. Cet article essaie de démontrer comment a été menée depuis 1993, une action culturelle cinématographique, à travers la Cinémathèque Uruguayenne, ce qui s'était avéré impossible entre 1939 et les années 70, dans des conditions plus favorables.
- Eduardo Coutinho: il cinema che incontra le persone - Giovanni Ottone p. 148-153 Eduardo Coutinho est un maître incontesté du documentaire brésilien et ses œuvres ont porté surtout sur les personnes, à partir de thèmes récurrents : le Nordeste, les favelas, la vie quotidienne, la féminité, la religiosité. Pour mettre en lumière sa profonde originalité, l'examen approfondi de quelques films précise ces rencontres et leur portée.
- Eduardo Coutinho : le cinéma qui rencontre les personnes - Giovanni Ottone p. 154-160 Eduardo Coutinho est un maître incontesté du documentaire brésilien et ses œuvres ont porté surtout sur les personnes, à partir de thèmes récurrents : le Nordeste, les favelas, la vie quotidienne, la féminité, la religiosité. Pour mettre en lumière sa profonde originalité, l'examen approfondi de quelques films précise ces rencontres et leur portée.
- Revolución y extensión reticular - Abe Yillah Román Alvarado p. 102-106