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Cet article propose une nouvelle perspective sur le concept de partage, à la suite de la controverse qui oppose les conceptions Belk (2010) et Arnould et Rose (2014, 2015). Quatre formes du partage sont identifiées, à partir d'une étude ethnographique conduite sur le terrain d'une petite ville et d'une analyse sémiotique. L'analyse est conduite sur la base d'un carré sémiotique par lequel les tensions systémiques entre les différentes formes du partage sont mises au jour. Les résultats révèlent une dynamique contingente des formes du partage. Les enjeux du partage ainsi que la notion de mutualité sont discutés à la lumière d'une conception élargie du partage.

Alors qu'elle a fait de plein droit son entrée dans d'autres disciplines, de la sociologie à la philosophie en passant par les sciences politiques, la problématique de l'amour fait figure d'impensé pour les sciences de gestion. Pourtant, considérer que la force affective d'Eros soit au principe de nombreux comportements organisationnels n'est pas aussi incongru qu'il puisse y paraître. À travers cet article, les auteurs souhaitent palier cet oubli en explorant, sous forme de fragments, quelques figures – comme l'aurait dit Barthes – de ce « discours amoureux » dans les organisations.

Les organisations pirates développent des activités innovantes qui sont jugées illégales et illégitimes par l'État et les acteurs établis. Dans ce contexte, comment répondent-elles aux pressions institutionnelles qui pèsent sur elles pour construire leur légitimité ? Les auteurs explorent cette question en étudiant le cas de la start-up Heetch, une plateforme numérique de transport urbain considérée comme pirate à ses débuts. Ils révèlent une trajectoire de légitimation en trois phases – pragmatisme clandestin, activisme subversif, radicalisme tempéré – tout en éclairant l'intérêt de la piraterie comme positionnement stratégique pour amorcer la croissance d'une organisation. Cet article offre ainsi une meilleure compréhension du processus de légitimation des organisations pirates.

Cet article contribue à la question de l'évaluation individuelle et collective en sciences de gestion et du management en général et à la place du livre dans ces évaluations. Après une analyse visant à repérer les mécanismes structurants et les caractéristiques du système d'évaluation, l'auteur élabore plusieurs propositions visant à donner une place plus importante au livre dans le système d'évaluation individuel et collectif des sciences de gestion et du management par le biais d'un récit fictionnel.