Contenu du sommaire : Vaincre
Revue | Inflexions |
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Numéro | no 55, 2024/1 |
Titre du numéro | Vaincre |
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- Éditorial - Hugues Esquerre p. 7-10
Dossier
- Le besoin de vaincre - Jacques Tournier p. 13-21 Parce que le déploiement de l'univers et le processus d'évolution qui en résulte sont travaillés par des jeux aléatoires de forces violentes, l'existence des créatures vivantes, donc celle des êtres humains, revêt une dimension de combat. Leur nature d'animal désirant confère une acuité singulière au besoin qu'ont les hommes de vaincre, mais les invite aussi à en maîtriser les ressorts en faisant l'apprentissage du renoncement à leur soif de domination.As the universe unfolds, the resulting evolutionary process is shaped by a random interplay of violent forces. Thus, the very existence of living creatures and, therefore, of human beings takes on a war-like quality. As a desirous animal, humankind has a need for victory; one that is particularly acute, but that also invites us to master its inner workings by learning to renounce our thirst for domination.
- Marseille face à la peste - Marc Vigié p. 23-35 Comme la guerre, l'épidémie est pour une société un moment de vérité. Elle tue, beaucoup et sans distinction. Son assaut brutal suspend le cours de l'ordinaire, confronte les croyances aux connaissances, teste la robustesse et la résilience des structures politiques, sociales, économiques, morales et culturelles. Elle exige une réaction collective. Surtout, elle pose une question essentielle : comment la vaincre ? L'exemple de la peste qui ravage Marseille et la Provence entre 1720 et 1722 le montre.Much like wars, epidemics constitute a moment of truth for the societies they affect. Epidemics kill, massively and indiscriminately. Their brutal onslaught halts the course of ordinary life, challenges beliefs with knowledge and tests the resilience of political, social, moral, cultural and economic structures. What's more, they demand a collective response. Above all, epidemics pose an essential question: how can they be defeated? The plague that ravaged Marseille and Provence between 1720 and 1722 constitutes a poignant example.
- Qu'est-ce que vaincre dans une perspective monothéiste ? - Olivier Hanne p. 37-46 Les trois monothéismes formalisent différemment la dynamique qui conduit à la victoire : profondément éthique dans le judaïsme, nécessairement spirituelle dans le christianisme, multiforme dans l'islam. Pourtant, chaque mouvement religieux a su adapter, et parfois trahir, ses textes sacrés pour répondre aux circonstances historiques, sans jamais négliger l'idée d'un inachèvement de toute victoire dans le temps et dans l'Histoire.The three major monotheistic religions formalize the means of securing victory in rather different ways: in Judaism, these means are profoundly ethical; in Christianity, they are necessarily spiritual; and in Islam, they are multifaceted. Yet each of these religious movements has adapted – and sometimes betrayed – its sacred texts in response to historical circumstances, without ever losing sight of the notion that all victory is, in all time and history, invariably incomplete.
- OTAN. Gagner ou vaincre selon les différents alliés - Ben Bathurst, Javier Fernández Sánchez, Dario Giacomin, Jérôme Goisque p. 47-50 Quatre généraux alliés, siégeant côte à côte au sein du comité militaire de l'otan, se sont prêtés au jeu d'une définition du mot « vaincre ». Loin des définitions académiques, leur analyse révèle le caractère profondément paradoxal de cette notion. Finalement, qu'est-ce que vaincre ?Four Allied generals, who sit side by side on nato's Military Committee, engaged in a rather unique exercise: to define the word “defeating”. Their analysis is far removed from academic definitions, yet reveals the profoundly paradoxical nature of this concept. After all, what does defeating truly mean?
- L'Iliade ou la victoire amère - Yann Andruétan p. 51-55 En profanant le cadavre d'Hector qu'il vient de vaincre en combat singulier, Achille commet un acte terrible, précipitant Grecs et Troyens dans une montée aux extrêmes qui ne peut se terminer que par l'anéantissement de l'un ou de l'autre des adversaires. La philosophe Simone Weil montre que c'est la force qui agit à travers les héros. La force qui subjugue les vainqueurs comme les vaincus et qui conduit à faire d'autrui une chose. La force dont l'exercice peut conduire à des extrémités dangereuses, qui implique de pouvoir s'empêcher d'agir.By desecrating Hector's corpse after defeating him in single combat, Achilles committed a terrible act that precipitated Greeks and Trojans into an escalation of violence – one that could only end in the annihilation of one of the two sides. Philosopher Simone Weil demonstrated that heroes are in fact vessels through which force is enacted; a type of force that subjugates victors and vanquished alike, one that transforms “others” into mere “things”; a type of force that can lead to dangerous extremes and thereby implies the ability to prevent oneself from acting.
- Entre force et consentement. De Gramsci à la « communication stratégique » américaine - John Christopher Barry p. 57-65 Après leurs victoires sur les puissances de l'Axe en 1945, les États-Unis sont devenus hégémon à l'échelle du globe, se posant en gardiens de la liberté du monde. Or, si on suit Gramsci, toute hégémonie est « cuirassée de coercition ». Aujourd'hui, alors que l'Amérique ne gagne plus de guerres majeures, le Pentagone mise sur la « communication stratégique », un champ de bataille cognitif, pour vaincre sur le terrain et dans les opinions.Following its victories over the Axis powers in 1945, the United States became a global hegemon that posed as the guardian of the world's freedom. Yet, according to Gramsci, hegemony is invariably “protected by the armor of coercion”. Today, America is no longer fighting and winning major wars. Instead, the Pentagon relies on “strategic communication”, a cognitive battlefield designed to claim victory both on the ground and in the eyes of the public.
- Vaincre ou rallier les Marocains : le dilemme de la France au temps de la conquête - Daniel Rivet p. 67-74 Quelle méthode employer pour conquérir le Maroc et l'intégrer à l'empire que la IIIe République est en train de fonder ? Telle est la question qui divise la France coloniale au début du XXe siècle. Faut-il, par une politique des tribus, croquées l'une après l'autre, recourir exclusivement à la manière forte des militaires, ou bien faut-il procéder par en haut, en satellisant l'État marocain en prenant appui sur le sultan et sur son appareillage étatique encore embryonnaire, à l'instar du protectorat tunisien réalisé en 1881, comme le soutiennent les diplomates et les financiers ?There is a question that divided colonial France in the early 20th century: how to conquer Morocco and integrate it into the empire that the Third Republic was in the process of building? Should France adopt a tribal policy, by crushing one tribe after the next and exclusively resorting to military force? Or, as diplomats and financiers argued, should it proceed from the top down, i.e. by marginalizing the Moroccan state and relying on the sultan's still-embryonic state apparatus, in a process similar to the Tunisian protectorate established in 1881?
- La royauté française dans la guerre de Cent Ans : une victoire inéluctable ? - Xavier Hélary p. 75-81 Comment Charles VII a-t-il réussi à vaincre l'ennemi anglais ? Au début de l'année 1429, rien n'était joué. Et si Jeanne d'Arc a fait pencher la balance de son côté, il est possible que, même si elle n'avait pas été là, les choses auraient quand même tourné en sa faveur. C'est peut-être que la victoire finale de la royauté française ne s'est pas jouée uniquement dans les batailles. Comment l'expliquer ? Deux personnalités, qui incarnent chacune à sa façon le courage malheureux, vont nous y aider : Jean le Bon et Jeanne d'Arc.How did Charles VII manage to defeat the English? At the start of 1429, the outcome of the war was entirely uncertain. Yet, while Joan of Arc tipped the balance in favor of Charles VII, it is indeed possible that France would still have emerged victorious without her. Perhaps the final victory enjoyed by French royalty did not only play out on the battlefield. To expand upon this, let us analyze two different personalities, both of whom embodied a form of unfortunate courage in their own way: John II of France and Joan of Arc.
- Le roi et les Écorcheurs - Christophe Furon p. 83-92 En 1435, la signature de la paix d'Arras met fin au conflit entre Charles VII, roi de France, et Philippe le Bon, duc de Bourgogne. En faisant cesser les opérations militaires françaises contre les territoires bourguignons, ce traité laisse de nombreux hommes de guerre sans emploi. Pour subsister, ces derniers se livrent alors à toutes sortes de pillages dans le royaume de France et sur ses marges. C'est la réforme militaire instituant les compagnies d'ordonnance qui met fin au phénomène en 1445. Au final, au terme d'un processus complexe et semé d'obstacles, l'Écorcherie permet à Charles VII de réaffirmer et de renforcer son autorité, non seulement sur les gens de guerre et leurs capitaines, mais aussi sur des princes récalcitrants.The year 1435 was marked by the signing of the Treaty of Arras, which put an end to the conflict between Charles VII, King of France, and Philip the Good, Duke of Burgundy. By ending French military operations against Burgundy, the treaty left many warriors unemployed. To survive, the latter engaged in all manner of plundering throughout the kingdom of France and its surroundings, leading them to become known as the Écorcheurs (flayers). The military reform of 1445 finally put an end to this trend, through the creation of a standing army dubbed the “ compagnies d'ordonnance”. After a complex process fraught with obstacles, the era of the Écorcheurs ultimately enabled Charles VII to reassert and reinforce his authority, not only over the warriors and their captains, but also over fractious princes.
- Peut-on encore rendre les honneurs à un vaincu ? - Frédéric Jordan p. 93-97 Les coutumes de la guerre, comme celle de rendre les honneurs au vaincu, semblent aujourd'hui s'effacer. Faut-il donc accepter de voir ces pratiques disparaître sous prétexte que le champ de bataille aurait changé de nature au regard des engagements de plus en plus complexes auxquels nous sommes confrontés ? Il s'agit de démontrer que nos soldats doivent continuer de se les approprier pour pouvoir vaincre.The customs of war, such as honoring the defeated, seem to be dying out. Should we accept the disappearance of these practices, under the pretense that the battlefield has changed and is getting increasingly more complex? Here, the aim is to show that our soldiers, if they are to emerge victorious, must continue to make these practices their own.
- Vaincre sans humilier - Olivier Abel p. 99-108 Peut-on vaincre sans humilier ? La loi de la force, qui impose à l'autre l'obligation de se mesurer ou de disparaître, est barbare, et abandonne tôt ou tard les vainqueurs eux-mêmes. Comment mener la guerre en sachant qu'on ne sera pas toujours victorieux, et de manière à ce que la paix soit encore ensuite un jour possible ? La force victorieuse est écrasante et dévastatrice par les passions terribles qu'elle déchaîne, car on hait et on méprise ceux à qui on a fait du mal, et les puissances de la vengeance sont insatiables. Il s'agit ici de comprendre à quelles conditions elles pourraient être apaisées.Is it possible to win without humiliating? The law of force, which pushes others to either measure up or disappear, is barbaric. What's more, the victors will eventually find themselves on the receiving end of this law. How, then, can we wage war while knowing that we will not always be victorious, and in such a way that peace is still possible in the aftermath? Victorious force is both overwhelming and devastating due to the terrific types of passion it unleashes; for we hate those we have wronged, and the powers of vengeance are insatiable. Here, the aim is to understand the conditions under which these forces can be appeased.
- Que faire des vaincus ? - Évelyne Gayme p. 109-116 La gestion des soldats vaincus doit s'envisager à deux moments clés : pendant et après la guerre. Durant les combats, et ce quelle que soit l'époque, il s'agit de les désarmer et de les neutraliser sans freiner l'offensive ni mobiliser trop d'hommes pour leur garde. Ils peuvent aussi permettre d'obtenir des informations, une rançon, de la main-d'œuvre. Ils sont donc rarement exécutés. Après le conflit, la question est de transformer la victoire militaire en victoire politique et en paix dont la durabilité dépend pour l'essentiel du degré de sévérité et d'humiliation imposé aux perdants.How to deal with defeated enemy soldiers? This question must be considered at two key stages: during and after the war. During combat, they must be disarmed and neutralized without slowing down the ongoing offensive or mobilizing too many men to stand guard – a principle that applies throughout history. They can also be utilized in order to obtain information, ransoms or as labor. Thus, the defeated are rarely executed. After the conflict, the aim is to transform military victory into a political victory and peace, the durability of which mainly depends on the degree of severity and humiliation imposed upon the defeated.
- Instruire pour vaincre. Une somme de « petits riens » - Brice Erbland, Laurent Garin, Jordan Marteau, Jean-Luc Cotard p. 117-124 « Ils s'instruisent pour vaincre » est la célèbre devise de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr qui accompagne les élèves-officiers de l'armée de terre depuis plus de deux siècles. Elle mérite que l'on s'y attarde. C'est ce que font ici le colonel Erbland, aujourd'hui à la tête du premier bataillon de saint-cyriens, et ses deux adjoints, en charge, entre autres, de ce qui ne peut réellement être décrit dans un inventaire de formation : l'éducation au savoir-être militaire. C'est pourtant dans cet aspect essentiel et difficilement normalisable que se trouve l'enseignement de l'esprit permettant d'aller jusqu'au bout et de vaincre.The famous motto of Saint-Cyr Military Academy translates as: “They learn to win”. The school has now trained army officer cadets for no-less than two centuries. Let us give the academy a well-deserved closer look. In this article, Colonel Erbland, who is now Head of Saint-Cyr's First Battalion, does just that. He and his two deputies are in charge – among other things – of conveying a concept that can hardly be described in a list of training specifications: military righteousness. This essential, yet difficultly definable facet of military life forges the spirit that enables one to go all the way and claim victory.
- De Tombouctou à Balard, « un seul but : la victoire ! » - Bernard Barrera p. 125-130 Pour le soldat, la victoire est l'objectif unique de sa préparation et de son engagement. Au cours de sa carrière, il peut la croiser sous plusieurs formes : celle des armes et celle des dossiers invisibles. Si la première est la plus emblématique, l'étape finale de son action, elle n'est possible que si la planification et le fonctionnement organique sont assurés dans le silence des casernes et des états-majors, que si l'adhésion des hommes est solide autour de leurs chefs. Alors, qu'est-ce que vaincre ? L'exemple de la victoire remportée par la brigade Serval.In a soldier's mind, the sole objective of both their commitment and preparation is victory. Over the course of their career, they may be brought to experience victory in several forms: victory on the front, and victory in the rear. Though the former may be more emblematic, as it is the final accomplishment of military undertakings, it is only made possible through planning and the organic procedures that take place in the silence of the barracks and headquarters. What's more, victory in arms is only possible if leaders enjoy solid support from their men. What, then, does victory truly entail? An answer can be found in the success of France's “Operation Serval”.
- Vaincre pour un sportifde haut niveau - Jean-François Lamour, Hugues Esquerre p. 131-135 Double champion olympique de sabre, Jean-François Lamour livre dans cet entretien sa vision de ce que vaincre revêt comme réalité pour un sportif de haut niveau, permettant d'appréhender la réalité d'une préparation souvent ignorée du grand public. Il évoque l'état d'esprit qui était le sien, mais aussi la préparation, le travail, l'opiniâtreté et l'humilité qui sont nécessaires pour renforcer la volonté de vaincre l'adversaire, mais surtout soi-même, dans la quête de la victoire.Two-time Olympic sabre champion Jean-François Lamour shares his vision of what victory truly means to a top athlete. He gives us his insight on the reality of preparation, one that is often unknown to the public. He talks about his own state of mind, as well as the training, hard work, perseverance and humility required to strengthen one's will in view of overcoming one's opponent and, above all, oneself on the road to victory.
- Le besoin de vaincre - Jacques Tournier p. 13-21
Pour nourrir le débat
- Baie des cochons. « Comment avons-nous pu être aussi stupides ? » - Gilles Haberey p. 139-146 Le 19 avril 1961, l'opération Zapata de libération de l'île de Cuba s'achève en fiasco. Pire, le président Kennedy est obligé de reconnaître l'entière responsabilité des États-Unis dans cette invasion ratée. Rapidement des erreurs de conception tactique et un défaut dans les méthodes utilisées par la cia sont pointés du doigt. Mais l'explication de cet échec n'est-elle pas à trouver dans les conditions de la prise de décision ?On April 19, 1961, the mission to liberate the island of Cuba, dubbed “Operation Zapata”, ended in disaster. Worse still, President Kennedy was compelled to acknowledge the United States' full responsibility for the failed invasion. Fingers were soon pointed at errors in America's tactical planning and the CIA's flawed methods. Could it be that this failure was in fact rooted in the conditions that surrounded the decision-making process?
- Les Athéna en guerre. Noms, espaces et pratiques rituelles - Anastasia Paillard p. 147-155 Si l'on considère l'ensemble des divinités qui composent le polythéisme hellénique, la guerre est un domaine en partie circonscrit à Athéna. Partageant cette prérogative avec Arès, elle interviendrait plutôt comme stratège car détentrice de la mètis, l'intelligence rusée, souvent confondue avec la sagesse. Or l'aspect martial de la déesse n'a pas fait l'objet d'une attention majeure dans les études sur la religion grecque. Cet aspect mérite d'être examiné au prisme de l'ensemble des données à disposition, qu'elles soient littéraires, épigraphiques et archéologiques, afin de déterminer les modes d'action d'Athéna en tant que divinité guerrière dans l'Antiquité, de l'époque archaïque à l'époque impériale.In Hellenic polytheism, “war” is a concept partly attributed to Athena. She shared this realm with Ares, yet Athena was more of a strategist, possessing the cunning intelligence known as metis – a notion often confused with wisdom. In reality, studies on Greek religion tend not to pay much attention to the goddess' martial role. This aspect deserves to be examined in light of all available data – be it literary, epigraphic or archaeological. This will allow us to determine Athena's modi operandi as a war-waging deity of Antiquity, from the Archaic Period to the Age of Imperialism.
- La musique militaire, agent d'influence - Thierry Bouzard p. 157-164 La création des orchestres militaires ne remonte qu'à 1766, mais dès lors ceux-ci ont occupé une place considérable dans la vie culturelle française et internationale, constituant ce que l'on peut appeler un outil d'influence au service de la France. Aujourd'hui encore, ces orchestres, en particulier celui de la Garde républicaine, représentent la communauté nationale, et pas uniquement lorsque le cérémonial d'État nécessite sa présence. Retour sur une grande épopée culturelle.The concept of military orchestras is as recent as 1766. Since then, these musical ensembles have played a major role in French and international cultural life, constituting what could be called a “tool of influence” for France. To this day, military orchestras – and particularly that of France's Republican Guard – represent the nation as a whole during state ceremonies and beyond. Let us look back on this great cultural epic.
- Baie des cochons. « Comment avons-nous pu être aussi stupides ? » - Gilles Haberey p. 139-146
Comptes rendus de lecture
- Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale : Olivier Wieviorka, Paris, Perrin/ministère des Armées, 2023 - Jean-Luc Cotard p. 181-184
- L'Amiral Bloch. Une vie d'engagement au service de la France : Emmanuel Hecht, Paris, Perrin, 2023 - Rémy Hémez p. 184-185
- Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine : Dimitri Minic, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2023 - Maxime Yvelin p. 185-186
- « Je t'écris dans le fond d'un trou » : Joël Thierry, Presses universitaires de Rennes, 2023 - p. 186-187
- L'Antiquité en six batailles : Gilles Haberey et Hugues Perot, Paris, Éditions Pierre de Taillac, 2023 - Rémy Hémez p. 187
- Les Guerres de religion. Une histoirede l'Europe au XVIe siècle : Nicolas Le Roux (dir.), Paris, Passés/Composés, 2023
- Okinawa 1945 : Ivan Cadeau, Paris, Perrin/ministère des Armées, 2023 - Maxime Yvelin p. 188
- Le Colonel Passy. Le maître espion du général de Gaulle : Sébastien Albertelli, Paris, Tallandier, 2023 - p. 189
- De la guerre : Maréchal Foch, Paris, Tallandier/ministère des Armées, 2023 - Maxime Yvelin