Contenu du sommaire : Enseigner l'Europe

Revue Politique européenne Mir@bel
Numéro N°14, automne 2004
Titre du numéro Enseigner l'Europe
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Enseigner l'Europe

    accès libre
    • Introduction - Andy Smith et Didier Georgakakis p. 5 accès libre
    • Europe Matters. Teaching the EU in the US. - Peter Loedel, John Occhiphinti p. 21 accès libre avec résumé en anglais
      Writing in their capacity as chairs of the European Union Studies Association's group on ‘Teaching Europe ‘, these two authors retrace the history, current situation and challenges of teaching on the European Union in the USA. They underline in particular how, at the end of the 1980s, a combination of the relaunch of European integration and the fall of the Berlin wall led to a rise in student and academic interst in this subject. However, in order to sustain the interest of students once in the classroom, innovative teaching techniques and linking this subject matter to current geopolitical issues are often necessary. Indeed, teaching the EU is seen as a crucial means of enlightening young Americains about views on world politics which differ from those of their own government.
    • Enseigner l'intégration européenne en Suisse : à la confluence des influences. - Céline Belot p. 43 accès libre avec résumé
      Cet article, fondé sur une analyse des intitulés et des plans de cours présentés sur les sites de l'ensemble des universités suisses ainsi que sur un répertoire des travaux des politistes suisses sur la thématique européenne, propose un état des lieux de l'enseignement et de la recherche relatifs à l'intégration européenne en Suisse. Il met en évidence la partielle faiblesse de l'enseignement de l'intégration européenne en science politique, en particulier au sein de la licence, notamment en comparaison de sa place en économie et en droit et de l'intérêt qui lui est accordé par les politistes suisses au travers de leurs publications. Au-delà de ce constat quantitatif pour lesquelles diverses explications peuvent être avancées, l'enseignement de « l'Europe » dans les départements de science politique suisse, entre approche de relations internationales et de politique comparée, entre approche suisso-centrée et approche globalisante, offre un inventaire assez complet des débats qui parcourent la discipline autour de cette thématique, et propose des clefs de lecture relatives au schéma de circulation des modes de « penser l'Europe » d'un pays à l'autre.
    • Enseigner l'Europe à l'Institut universitaire européen. - Jean-Baptiste Harguindeguy p. 61 accès libre avec résumé
      Alors que le monde universitaire débat sur l'opportunité d'imposer un noyau dur aux études européennes, une analyse des pratiques au sein de l'Institut Universitaire Européen de Florence est susceptible d'apporter quelques éléments de réflexion. Si dans un premier temps, l'Institut retenait une conception large de l'Europe tandis que le Robert Schuman Centre for Advanced Studies se focalisait sur les enjeux de l'Union Européenne, la division du travail s'est nuancée. Tous deux partagent une même pratique pédagogique reposant sur quatre principes directeurs : la participation, l'interculturalité, l'interdisciplinarité et la transversalité, mais ces principes sont aménagés de façon différente selon l'institution.
    • Satisfaire son public au risqué de le désenchanter ? Le cours de "Sciences politique de l'Europe" à Strasbourg. - Hélène Michel p. 81 accès libre avec résumé
      Cet article présente le cours de « science politique de l'Europe » dispensé en quatrième année de l'IEP de Strasbourg et en Maîtrise de science politique. L'intérêt des étudiants pour l'Europe et leur faible socialisation à la science politique invitent à donner une orientation de sociologie politique à cet enseignement. Un tel choix pédagogique et scientifique permet de leur enseigner, certes, des connaissances sur le fonctionnement de l'Union européenne, mais aussi une posture distanciée vis-à-vis de l'objet européen. Ils ont alors à leur disposition quelques clefs pour analyser le fonctionnement de cet espace politique européen et de ce qui s'y joue.
    • La science politique et l'enseignement de l'intégration européenne : normalisation pat le "haut" et par le "bas" ? - Sabine Saurugger p. 105 accès libre avec résumé
      Enseigner l'Union européenne dans un cursus de science politique nécessite de fournir aux étudiants des éléments relevant de différentes sous-disciplines : sociologie politique, politiques publiques, politique comparée, relations internationales, pensée politique et socio-histoire. Nous retrouvons au sein de l'Union européenne des éléments qui la rendrent similaire à un système politique étatique, mais aussi à une organisation internationale ou régionale. Ces similitudes entraînent une « normalisation » de l'enseignement par le ‘haut' (en la comparant à une organisation internationale régionale) et par le ‘bas' (en s'appuyant sur des outils utilisés pour analyser l'Etat).
    • Sociologie politique des institutions européennes : un cours de troisième cycle commun aux filières recherche et professionnelle. - Didier Georgakakis p. 127 accès libre
    • Note sur un séminaire - Andy Smith et Olivier Costa p. 141 accès libre
    • Note de synthèse. Enseigner l'Europe à travers l'action Jean Monnet. Etude des lieux et pistes de réflexion. - Céline Belot et Claire Brachet p. 149 accès libre
  • Varia

    • Salvation and Villain. The Role of Europe in Austrian Politics and the Rise of the Radical Right. - Reinhard Heinisch p. 165 accès libre avec résumé en anglais
      “Europe” played a significant role in the rise of right-wing populism in Austria, by representing first a counter example to the Austrian model and subsequently an external threat, both of which allowed the right-wing populist Freedom Party to mobilize people and form a disparate coalition of voters. As this article argues however, this was less a question of ideology. As principally a populist party concerned with maximizing its success at the game of elections, the FPÖ always flexibly adapted its position to take advantage of the political opportunities that presented themselves in an evolving Union and a changing Europe. However, the Freedom Party was only able to do so because its leadership, especially Jörg Haider, was keenly aware of the ambiguity in the relationship between Austria and Europe, benefiting from Austria's historical skepticism of Western modernity, its relative isolation from Atlanticist Europe, its ambivalence toward liberal market economies, and its lack of national identity. For all parties in Austrian politics, “Europe” thus served as an escape mechanism, an instrument of political mobilization, and an image projecting either modernity or an alien threat.
  • Agenda

    - p. 189
  • Recherches en cours

  • Lectures critiques

    accès libre
  • Auteurs

    - p. 214