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Revue Politiques et management public Mir@bel
Numéro vol. 23, no 4, décembre 2005
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Le management public à l'épreuve de la politique - Actes du quatorzième colloque international - Bordeaux, jeudi 17 mars et vendredi 18 mars 2005 - organisé en collaboration avec Sciences-Po Bordeaux - Tome 2

    • "Entre action et élection : les impératifs de la gestion publique dans la codification temporelle des mandats" - Guillaume Marrel et Renaud Payre p. 1 accès libre avec résumé avec indexation
      Remerciements aux réviseurs. In: Politiques et management public, vol. 23, n° 4, 2005. Le management public à l'épreuve de la politique. Actes du quatorzième Colloque international - Bordeaux, jeudi 17 mars et vendredi 18 mars 2005 organisé en collaboration avec Sciences-Po Bordeaux - Tome 2. p. 141.
    • "Beyond stereotype : comparing British and German bureaucracies in the age of NPM" - Martin Lodge p. 19 accès libre avec résumé avec résumé en anglais avec indexation
      Lodge Martin. Beyond stereotype : comparing British and German bureaucracies in the age of NPM. In: Politiques et management public, vol. 23, n° 4, 2005. Le management public à l'épreuve de la politique. Actes du quatorzième Colloque international - Bordeaux, jeudi 17 mars et vendredi 18 mars 2005 organisé en collaboration avec Sciences-Po Bordeaux - Tome 2. pp. 19-32.
      We are said to live in the 'New Public Management' (NPM) age. The cases of Germany and Britain are often taken as opposite examples of 'NPM' eagemess, the former often defined as a 'laggard', the latter as a 'reform leader". This article utilises the 'public sector bargain' perspective to provide for a more differentiated perspective on these two states. It does so in two steps. First this paper suggests that , over time, Germany bas witnessed a far larger number of 'major" conjectures in its public service bargains than Bhtain. Second, by assessing reforms across three dimensions of the 'public service bargain', reward, competency, as well as loyalty and responsibility, this article also challenges established first-level approximations of the German and British public service by pointing to some developments that fly in the face of widely held beliefs regarding the two national administrative Systems and administrative reform features. Contemporary reforms have produced a multiplication and complication of bargains rather than a 'managehalist' bargain. Based on these findings, this article argues that it is time to move beyond the standard fare ofthe 'NPM' industry.
    • "Le coup dans l'eau de Copernic : réforme de la haute fonction publique, nouvelle gestion publique et particratie en Belgique" - Christian de Visscher p. 33 accès libre avec résumé avec indexation
      La réforme Copemic en Belgique semble démontrer une de fois de plus que les réformes du secteur public, provenant d'idées maturées ailleurs, ne donnent souvent pas les résultats escomptés au départ lorsqu'elles se heurtent aux « tendances lourdes » au système politico-administratif du pays. Dans le cas belge, les partis politiques sont, dans les politiques de réformes comme dans la conduite de l'action publique en général, les acteurs incontournables dans le processus décisionnel. Leur puissance s'appuie sur les cabinets ministériels. En dépit des critiques adressées aux dirigeants politiques sur les dysfonctionnements dans la relation politico-administrative, et de circonstances favorables au lancement d'une telle réforme, Copemic n'a pas réussi à imposer le modèle contractuel tant vanté par le courant de la NGP. La résistance des partis contre l'abolition des cabinets et la méthode « brutale » adoptée par le ministre pour imposer sa réforme de la haute fonction publique ont débouché sur un « coup dans l'eau ».
    • "Risques et légitimité de l'action publique locale : heurs et malheurs d'une collectivité territoriale dans ses interventions économiques" - Jean-Philippe Bras et Gérald Orange p. 53 accès libre avec résumé avec indexation
      Le champ des collectivités territoriales est riche d'exemples où les hommes politiques prennent des décisions risquées pour des raisons a priori fort louables, comme la défense d'activités qui renforcent le tissu économique local mais que le secteur privé juge bon d'abandonner faute d'une rentabilité suffisante. Ces actions abondent dans le domaine de la gestion des infrastructures : port, aéroport ou parc d'activités. Il s'agit d'opérations en général peu réversibles car les fonds engloutis sont irrécupérables en cas d'échec. On s'attachera à examiner ces opérations en étudiant comment le discours des acteurs publics formule, hiérarchise les arguments qui légitiment leur action. Puis on verra comment ceux-ci évoluent en fonction du risque gestionnaire et de sa médiatisation, ou de la compétition politique quand ils sont un enjeu électoral. Enfin, on se demandera dans quelle mesure la responsabilité politique des élus se décline sur la base de critères gestionnaires. On étudiera ces questions sur deux expériences pilotes menées par le Conseil général de Seine-Maritime. Dans la première, le Département s'est porté acquéreur de la ligne aérienne Air-Atlantique, avant de jeter l'éponge devant son absence de rentabilité et non sans avoir englouti des sommes importantes sur les deniers publics. La seconde expérience était l'acquisition du port de Newhaven, en territoire britannique, et de la ligne transmanche qui assure la liaison avec Dieppe. Ces deux expériences illustrent l'évolution de l'action politique locale, dorénavant enchâssée dans un double paradigme, économique - le développement local - et gestionnaire - la qualité du management -, que les nouveaux dispositifs des lois de décentralisation viennent conforter.
    • "Ethique, agents publics et nouvelle gestion publique : de nouveaux outils pour de nouveaux défis ? Une comparaison Canada-Suisse " - Daniel J. Caron et David Giauque p. 73 accès libre avec résumé avec indexation
      Le Canada et la Suisse sont deux pays qui ont initié des réformes de type nouvelle gestion publique. Les stratégies employées sont bien évidemment différentes, du fait des institutions politiques respectives. Nous pouvons néanmoins identifier un point commun : l'émergence de nouvelles problématiques éthiques liées aux changements en cours. Dans cette communication, nous présentons la nature des réformes entreprises au Canada et en Suisse tout en soulignant les nouveaux défis éthiques que ces dernières impliquent. Nous exposons ensuite les solutions qui ont été envisagées par les deux pays pour faire face à ces nouveaux défis éthiques. Sur la base de ces développements, nous constatons que la régulation des comportements individuels et collectifs des agents publics canadiens et suisses s'effectue sur la base de « contrôles externes » (codes éthiques ; déontologie), mais également de plus en plus sur la base d'une socialisation par des valeurs professionnelles nouvelles (qualité du service à la clientèle ; flexibilité ; innovation ; créativité ; efficience ; efficacité ; etc.). Nous soulignons que ces contrôles externes et que ces nouvelles valeurs sont aujourd'hui insuffisants pour permettre aux agents publics de développer leurs propres facultés de délibération éthique, condition incontournable pour développer l'éthique dans les administrations publiques modernisées.
    • "Débat public et expertise : entre rationnalité et légitimité" - Sébastien Damart et Bernart Roy p. 91 avec indexation
    • "La politique de sécurité routière en Nouvelle-Zélande. Enjeux, contraintes et contradictions d'une réforme néo-managériale" - Laurent Carnis et Fabrice Hamelin p. 111 accès libre avec résumé avec indexation
      La Nouvelle-Zélande a connu, au cours des vingt dernières années, une réforme radicale de son système de sécurité routière. Cette « révolution » économique et managériale mêle à la fois des inspirations doctrinales multiples et une séquence politique ininterrompue. Elle produit une profonde redéfinition de la politique publique de sécurité routière et du système d'acteurs concernés. Les résultats obtenus par les réformes d'inspirations néo-managériales indiquent à la fois une réussite économique, avec la réduction du coût de l'insécurité routière, et un échec du politique à maîtriser un processus de formulation et de mise en œuvre dominé par les experts et professionnels de la sécurité routière. En conséquence, le retour du politique se manifeste par des révisions managériales et des réorientations politiques qui s'accommodent mal avec la recherche revendiquée du consensus et de la participation.