Contenu du sommaire : Emploi et chômage en 1986 / Les carrières des ouvriers et des employés / Les voyages de courte durée.

Le nombre des emplois reste stable en 1986, confirmant l'inflexion favorable amorcé en 1985. Mais, le chomage a repris sa progression. Le profil de l'emploi n'est d'ailleurs pas régulier: mieux orienté, comme la conjoncture générale dans la première partie, plus déprimé en fin d'année. La reprise de la consommation des ménages semble avoir profité à l'emploi dans: le commerce de détail et les services privés. Dans le batiment, l'année 1986 a été bien meilleure. Après les TUC, auxquels était largement due l'amélioration de 1985, les stages de formation alternée et les embauches du plan-emploi-jeunes ont contribué aux meilleurs résultats de 1986.

Le chomage... il n'existait pas il y a 25 ans. A l'époque on manquait,plutot de main d'oeuvre pendant une grande partie de l'année, au moment de la campagne ouvrière. Aujourd'hui, la Réunion a 37% du chomage. Les raisons: l'explosion démographique, diminution de l'emploi agricole, et les femmes affichent une grande volonté pour occuper des emplois salariés. La mobilisation entre le chomage...

L'évolution individuelle des salaires au cours de la vie professionnelle est encore très mal connue. Au-delà d'une période de 5 ans, on ne disposait jusqu'ici pour étudier la "mobilité" des salaires que d'un échantillon des cadres supérieurs. Sur l'ensemble de l'échantillon suivi et en moyenne, la "mobilité" des salaires parait moderée. Elle serait beaucoup plus grande si l'on excluait un groupe privilégié mais réduit en nombre: les salaires à vie des grandes entreprises. D'autre part la "mobilité" parmi les ouvriers et employés demeure significative meme après 40 ou 45 ans, ce qui n'est pas le cas pour les cadres ou les salariés de grande entreprise, qui seuls bénéficient d'une relative stabilité de carrière à partir d'un certain age.

Lorsque les français voyagent, en dehors de leurs activités professionnelles et pour une courte durée, ils le font dans 85% des cas en fin de semaine. Près de 9/10 de ces voyages sont effectués pour raisons familiales ou personnelles, et les visites à des parents et amis représentent à elles seules plus de 60% des motifs de déplacements. On part le plus souvent accompagné de membres de sa famille. Seules exceptions notables, les voyages touristiques et les voyages à caractère sportif. Ces derniers sont dans quatre cas sur 10 l'occasion de partir entre amis.

L'enjeu économique du "marché de la mort" n'est pas négligeable. En 1984, près de 2000 entreprises travaillaient dans le secteur des ouvriers funéraires. Elles ont réalisé un C.A. de plus de 4 MdsF et employaient 15.000 salariés. Les français font des dépenses assez importantes pour leurs morts: le cout moyen d'un enterrement s'élevait à environ 15.000 F en 1985. Mais, dans le meme temps, ils jugent excessive la pompe entourant les funérailles. Depuis une vingtaine d'années, des partiques nouvelles se développent: soins de conservation, crémation, séjour en funérarium...