Contenu du sommaire : Dossier: Évolutions temporelles, individuelles de salaires / Les transferts sociaux sur l'ensemble de l'existence / Les salaires en 1 987.
Revue | Economie et statistique (INSEE) |
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Numéro | no 210, Mai 1988. |
Titre du numéro | Dossier: Évolutions temporelles, individuelles de salaires / Les transferts sociaux sur l'ensemble de l'existence / Les salaires en 1 987. |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Salaires
- Les écarts de salaire entre les hommes et les femmes continuent à se réduire - Corinne Benveniste, Stefan Lollivier p. 3-9 En 1987, le salaire net annuel moyen s'élève à 96800 F, soit un peu plus de 8000 F par mois pour les personnes à temps complet dans les secteurs privé et semi-public. Son pouvoir d'achat a été strictement maintenu. Par ailleurs, pour la 1ère fois depuis 1979, celui du SMIC net ne progresse pas. L'écart de salaire entre les hommes et les femmes s'est un peu réduit par rapport à 1986. En effet les femmes occupent plus que par le passé des emplois qualifiés, en particulier dans le tertiaire. Toutefois, en 1987, la salaire moyen masculin est encore supérieur de 31% au salaire féminin. 62% des femmes contre 43% des hommes gagnent moins de 6600F par mois.
- Les écarts de salaire entre les hommes et les femmes continuent à se réduire - Corinne Benveniste, Stefan Lollivier p. 3-9
Salaires : évolutions temporelles, évolutions individuelles
- Présentation - p. 11
- Les carrières salariales en France de 1967 à 1982 : la crise a touché inégalement les professions et les générations - Yves Guillotin p. 13-20 Jusqu'au milieu des années 70, la conjoncture favorable provoque une dérive salariale positive entre les générations successives. Au cours des années 80, la conjoncture difficile tend à réduire les dérives salariales. Le salaire croit toujours avec l'age, mais il n'y a quasiment plus de progrès d'une génération à la suivante. L'effet de la conjoncture ne s'applique pas uniformément à toutes les catégories de salaires, ni aux générations successives. Enfin, au delà de la conjoncture et des particularismes socio-professionnels, subsiste un effet propre de la génération d'appartenance sur le salaire.
- Les salariés de 1967, quinze ans après : la trace du chemin parcouru - Stefan Lollivier, Agnès Chabanne p. 21-32 De 1967 à 1982, les salariés ont changé en grand nombre de secteur d'activité, de région et surtout de catégorie socio-professionnelle. Il s'agit le plus fréquemment d'une mobilité hiérarchique ascendante. Les déqualifications sont plus rares, mais pas exceptionnelles, notamment chez les salariés les plus agés. Les mobilités sectorielles et géographiques sont également les plus fortes chez les salariés les plus jeunes. Les rémunérations gardent la trace du chemin parcouru. Ceux qui ont progressé dans l'échelle des qualifications ont amélioré leur position par rapport à ceux qui sont restés dans la meme catégorie sociale. En revanche, changer de secteur d'activité a une incidence négative sur les salaires. Les changements de région reflètent essentiellement l'opposition Paris-province.
- Les salaires dans le secteur privé de 1968 à 1982 - Des progressions surtout catégorielles pour les manuels, surtout individuelles pour les cadres et les employés - Jean-Yves Fournier p. 33-49 A situations constantes, de fortes hausses de pouvoir d'achat ont prévalu dans le secteur privé jusque vers 1978-1980; elles ont été suivies d'une baisse sensible, mais le bilan de la période 1968-1982 reste positif pour toutes les catégories socio-professionnelles. Dans le meme temps, la population salariée a beaucoup changé. Deux types d'augmentations salariales s'opposent pendant la période étudiée. La nature catégorielle pour les manuels, individuelle pour les cadres et les employés. Les dérives catégorielles favorables aux bas salaires ont peu varié au cours de la période étudiée; elles ont par la suite, après 1982, beaucoup diminué, sous l'effet de la conjoncture. L'avancement individuel est certainement plus stable dans le temps.
Redistribution
- Les transferts sur l'ensemble de l'existence : un avantage aux familles - Jean-Claude Dutailly p. 51-60 Les ménages payent des cotisations et l'impot sur le revenu, ils perçoivent des prestations familiales et des retraites. Sur l'ensemble du cycle de vie, les transferts ont un effet redistributif: ils réduisent l'écart des rémunérations primaires entre hauts et bas revenus et favorisent les couples qui ont élevé des enfants. Sur l'ensemble du cycle de vie, le niveau de vie des couples avec ou sans enfants est inférieur, à revenu égal, de plus d'un tiers à celui des célibataires. Plus surprenant à priori, le niveau de vie des couples avec enfants est, sur une existence entière,très proche de celui des couples sans enfants.
- Les transferts sur l'ensemble de l'existence : un avantage aux familles - Jean-Claude Dutailly p. 51-60
- Paru... à paraître - p. 61-62
- Résumés - Summaries - Resumenes - p. 63-68