Contenu du sommaire : Dossier : L'avenir des retraites / La baisse de la lecture.
Revue | Economie et statistique (INSEE) |
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Numéro | no 233, Juin 1990. |
Titre du numéro | Dossier : L'avenir des retraites / La baisse de la lecture. |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier : L'avenir des retraites
- Introduction générale - Denis Kessler p. 3-8 Depuis quelques années, l'avenir du système de retraite, aussi bien en France que dans les autres pays industrialisés, semble obscurci par les perspectives démographiques. Le vieillissement des populations affecterait de plein fouet les régimes de protection du risque vieillesse mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale et développés depuis lors. Des interrogations se sont faites jour sur la viabilité à long terme des systèmes en vigueur.
- Prévoir les effets économiques du vieillissement - Didier Blanchet, Denis Kessler p. 9-17 Les conséquences économiques du vieillissement de la population française sont difficiles à apprécier. Le vieillissement pourait ralentir les progrès du niveau de vie moyen des retraités. En raison de la baisse du nombre relatif d'actifs, et impliquerait dans tous les cas un accroissement très sensible du niveau des cotisations à système de retraite inchangé. Notre capacité à faire face aux charges du vieillissement sur le système de retraite dépend d'une autre variable décisive: la situation du marché du travail.
- Les retraites pourront-elles être financées après l'an 2000 ? - Laurent Vernière p. 19-27 La charge des inactifs de plus de 59 ans sera de plus en plus lourde à supporter par les actifs. Cette déformation de la pyramide des ages ne sera pas régulière puisque à partir de 2005 le vieillissement de la population s'accélèrera brutalement. A partir de 2005, les inactifs de plus de 59 ans auront exercé une activité professionnelle beaucoup plus longue que les générations qui les ont précédés. Cette accumulation de droits supplémentaires validés aggravera les problèmes de financement.
- Retraites : l'urgence d'une réforme - Laurent Vernière p. 29-38 En l'absence de réforme des régimes de retraite, une croissance continue des taux de cotisation vieillesse serait nécessaire pour répondre à la progression des pensions. Cette évolution risquerait de provoquer des déséquilibres macroéconomiques majeurs, bien au-delà de la place occupée par les institutions de retraite dans l'ensemble de l'économie et du cout direct associé à l'absence de réforme des régimes de retraite.
- Le financement des retraites publiques face à la transition démographique dans quatre pays de l'OCDE - Robert P. Hagemann, Giuseppe Nicoletti p. 39-51 La réduction de la fécondité et le vieillissement de la population étant commun à la plupart des pays industrialisés; tous font face aux problèmes du financement des retraites publiques. La hausse future des taux des cotisations sera nécessaire dans beaucoup de pays. Globalement, une politique de capitalisation partielle rendrait possible un "lissage" des variations souvent abruptes des taux des cotisations. Relever l'age de la retraite à taux plein, comme l'ont fait les Etats-Unis et comme envisagent de le faire les trois autres pays (Japon, Allemagne, Suède) étudiés ici, permettrait de limiter sensiblement les majorations des cotisations.
- Les retraites en 1988 : 6 500 francs en moyenne pour les retraités ayant exercé une carrière complète - Jacqueline Lacroix p. 53-61 En 1988, les retraités ayant exercé une carrière complète ont perçu une retraite moyenne de 6500 francs par mois. Plus de 90% de ce montant est la contrepartie des cotisations versées au cours de la vie professionnelle: il s'agit d'avantages principaux de droit direct. Dans cet article ou s'intéresse pour l'essentiel aux avantages principaux de droit direct (retraites de base et retraites complémentaires).
- Introduction générale - Denis Kessler p. 3-8
Société
- La lecture moins attractive qu'il y a vingt ans - Françoise Dumontier, François de Singly, Claude Thélot p. 63-80 La baisse de la lecture a été particulièrement forte pour ceux qui sont encore dans le système scolaire: les élèves et les étudiants. Pratiquement tous les étudiants de 1967 lisaient au moins un livre par mois, ils ne sont plus que les deux tiers aujourd'hui. La démocratisation de l'enseignement, l'affaiblissement de l'exemple parental, la concurrence de la télévision, ou d'autres activités de loisirs n'expliquent pas l'ampleur du phénomène. D'ailleurs cette baisse de la lecture s'inscrit dans un contexte général de baisse des pratiques culturelles "légitimes". La fréquentation des théatres et des salles de concert a connu une évolution analogue.
- La lecture moins attractive qu'il y a vingt ans - Françoise Dumontier, François de Singly, Claude Thélot p. 63-80
- Paru... A paraître - p. 82-83
- Résumés Summaries Resumenes - p. 84-89