Contenu du sommaire
Revue | Revue d'études comparatives Est-Ouest |
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Numéro | Vol. 8, 2, 1977 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Articles
- L'intégration économique en Europe de l'Est - Zbigniew M. Fallenbuchl p. 7-20 Le processus d'intégration du C.A.E.M. paraît influencé aujourd'hui par trois facteurs : (1) la détente ; (2) « la stagflation » internationale ; et (3) l'existence du Programme complexe (adopté en 1971). La détente a permis de restructurer et de moderniser les économies des pays membres grâce à l'importation croissante de technologie occidentale, politique qui tend à remplacer des réformes plus profondes du système. A court terme, elle a pour conséquence de réduire la part relative du commerce intra-bloc mais elle ne ralentit pas obligatoirement le processus d'intégration si on définit ce dernier comme l'instauration de structures économiques nationales complémentaires et interdépendantes. La stagflation internationale se caractérisant à la fois par l'inflation et la récession, les pays du C.A.E.M. se trouvent devant un choix. Ils peuvent donner la priorité soit (1) au contrôle de l'impact de l'inflation mondiale et retourner alors au système et à la politique de développement antérieurs en cherchant en même temps à assurer 1' « autarcie collective » du bloc ; soit (2) à la maîtrise de la récession sur les marchés d'exportation et tenter d'accroître l'efficacité par de nouvelles réformes du système, une stratégie de développement plus ouverte et une coopération économique avec l'Occident. Alors que le choix de la première solution conduirait à l'expansion de la part du commerce intra-bloc, celui de la seconde pourrait réduire cette part à court terme mais sans ralentir automatiquement le processus d'intégration. Les rubriques relativement limitées du Programme complexe, qui prévoient un rôle accru des mesures financières et économiques, ont été un peu abandonnées et les améliorations envisagées en ce domaine sont en retard sur le schéma fixé. Cependant, les prévisions globales et la coordination des plans pour 1976- 1980, l'élaboration du plan de mesures d'intégration et les accords sur des investissements communs ont précipité le processus d'intégration. La création de liens organiques au sein de secteurs particuliers est considérée aujourd'hui par certains économistes soviétiques comme la clé d'un progrès ultérieur de l'intégration dont on attend qu'elle passe du stade actuel à un stade final qui verra l'instauration d'un complexe totalement intégré.Economie Integration in Eastern Europe. The process of C.M.E.A. integration seems to be affected at present by three factors: (1) detente; (2) international "stagflation"; and (3) the existence of the Comprehensive Programme (adopted in 1971). Detente has created a possibility to re-structure and to modernize the economies of the member countries with the help of increased import of advanced technology from the West and this policy has been substituted for further systemic reforms. It has a short-run effect of decreasing the relative share of intra-bloc trade, but it does not automatically decelerate the process of integration, if the latter is defined as the creation of complementary and mutually dependent national economic structures. Because international stagflation has two aspects, inflation and recession, there exists a trade-off situation for the C.M.E.A. countries. They can give priority either to (1) the control of the impact of world inflation, and they may tend to move in the direction of the old systemic model and previous development strategy as well as attempt to create "collective autarky" of the bloc; or (2) the task of coping with recession in the export markets and try to increase efficiency by further systemic reforms, a more open development strategy and economic cooperation with the West. While the acceptance of the first alternative would lead to the expansion of the share of intra-bloc trade, the second alternative may reduce the share in the short-run, but it does not have to decelerate the process of integration. Those relatively limited sections of the Comprehensive Programme which envisage an increased role for financial and economic measures have been further de-emphasized and improvements in this field have lagged behind the agreed time schedule. However, joint forecasts and coordination of plans for 1976-80, the elaboration of the plan for integration measures and the agreements on joint investment ventures haye advanced the process of integration. The creation of organic linkages within individual sectors is now regarded by some Soviet economists as the key to the further progress of integration which is expected to move in the future from the present, first stage to a higher stage at which a completely integrated complex will be created.
- Les calculs d'efficacité du commerce extérieur en Hongrie avant la réforme économique de 1968 - Agota Dezsenyi-Gueullette p. 21-95 Si la reconsidération de la fonction du commerce extérieur dans le développement économique et l'amorce des recherches théoriques ont permis de poser le problème de critères d'efficacité réels, la vie pratique (endettement vis-à-vis de l'étranger, stagnation du niveau de vie, perspectives de développement peu encourageantes, etc.) a pressé les économistes de fournir des calculs concrets. Pendant la période examinée, le système de planification rigide était en vigueur en Hongrie. Ce qui a déterminé les méthodes de calculs d'efficacité utilisables. Les différents calculs ont été appelés à remplacer les indications qu'auraient pu fournir les catégories économiques du marché. Parmi les diverses possibilités de classement des calculs d'efficacité, les différents critères ont été distingués selon les types de calcul proposés. Cette méthode de regroupement a permis de tenir compte de l'évolution conceptuelle des calculs, qui a finalement abouti à la réforme du mécanisme économique de 1968. Le principe de calculs de la comparaison internationale de la productivité est de ramener à une unité homogène (en heures de travail) les divers facteurs de dépenses, en rendant ainsi comparables, soit directement, soit à travers la valeur, les avantages relatifs des différents pays. Cependant, cette technique de calcul comporte certains inconvénients : seuls les produits parfaitement identiques se prêtent à la comparaison. Il est difficile de ramener certains facteurs de production aux dépenses en travail ; les calculs en unités monétaires ne peuvent pas être éliminés. Si les niveaux de productivité sont comparés en termes de valeur, les divergences existantes entre les structures de prix des divers pays déforment le résultat. Une structure des prix uniforme à l'intérieur du Comecon est la condition sine qua non de la comparaison des niveaux de productivité nationaux. Mais pourquoi procéder à de laborieux calculs de productivité si ces nouveaux prix se prêtent à une comparaison directe de l'efficacité ? Deuxièmement, les indices des dépenses au niveau de l'économie nationale (en forme de calculs matriciels sans calculs d'optimisation) permettent de capter les dépenses directes et indirectes d'une branche examinée et toutes leurs répercussions au travers de l'ensemble de l'économie nationale. Le commerce extérieur est ainsi inclus dans l'ensemble des activités économiques. L'apport hongrois au perfectionnement de la méthode des balances interbranches est considérable. Mais il n'a pas permis d'écarter certaines imperfections qui faussent la fiabilité des indices : ? l'importation est considérée comme le « produit » du commerce extérieur, l'exportation représente, donc, le côté des dépenses correspondant. Ce qui implique deux hypothèses : ? premièrement, l'utilisation d'un taux de change réaliste, alors que celui-ci n'est pas déterminé, ? deuxièmement, la structure des coûts d'exportation est tenue d'être identique à la structure moyenne des coûts de la branche considérée. Le troisième groupe de calcul, indice du coût de devises, essaie d'exprimer le gain ou la perte (dépenses ou économies nationales) se rapportant à chaque unité de devise obtenue ou dépensée. Ces indices, contrairement à la méthode input- output, permettent de comparer aussi les produits substituables ; ils indiquent ? a travers les prix mondiaux obtenus ? les quantités commerciales. Cet indice est particulièrement utilisable pour déterminer l'efficacité de l'entreprise. Mais l'indice étant en rapport avec la balance des paiements, il indique la quantité d'importation possible au-delà de l'importation exigée par la production à l'exportation et il signale le surplus d'exportation qu'on pourrait obtenir. Au contraire, il n'indique ni la structure, ni la quantité d'importation nécessaire au surplus d'exportation. Une large partie de l'étude est consacrée aux difficultés à déterminer un taux de change réaliste dans le système socialiste. Il s'est avéré qu'aucun taux de change réaliste ne peut être établi sur la base d'un flux commercial indépendant des critères d'efficacité réels, tels que les prix. La fiabilité des indices d'efficacité, palliatifs des critères d'efficacité fournis par les prix, en souffre. De ce fait, toutes les subtilités déployées pour rendre plus exacts les calculs des indices demeurent vaines. A part les imperfections des différents indices et le fait qu'aucun d'eux n'est susceptible de synthétiser les critères d'efficacité de la macro-économie et la rationalité de la micro-économie, l'utilisation pratique de ces indices connaît d'autres obstacles : ? obstacles « institutionnels », imposés par les principes immuables du système, tels que la primauté de décision de l'Etat-propriétaire sur les indications de rationalité ; ? obstacles émanant du mécanisme économique en vigueur ; il faut souligner tout particulièrement le dédoublement, à tous les niveaux de décision, de la comptabilité. Cette dualité provient du fait que les instruments économiques défectueux (système de prix, de stimulation, etc.) assurent la comptabilité courante, tandis qu'il est suggéré, et non imposé, de tenir compte des indices d'efficacité dans les décisions. La solution, au moins en Hongrie, a consisté en une réforme du mécanisme économique. Il s'agissait, par cette réforme, non seulement d'éviter que les instruments du mécanisme économique fassent obstacle à la primauté de la rationalité, mais d'obtenir, à l'inverse, qu'ils la déterminent.In Hungary at least, the solution has been to reform the economic mechanism. This reform was intended not only to prevent the instruments of economic mechanism from obstructing rationality; but, on the contrary, to ensure that rationality be determined, instead of being obstructed, by the functioning of the economic mechanism.
- Les relations économiques entre l'Allemagne et l'U.R.S.S. au cours de la période 1918-1932, considérées sous l'angle des transferts de technologie - W. Beitel, J. Nötzold p. 97-133 L'Allemagne par ses exportations importantes de biens d'équipements a été le principal fournisseur de technologie moderne pour 1'U.R.S.S. au cours des années du premier plan quinquennal soviétique et c'est à partir de 1934 seulement que le poids des Etats-Unis s'est accru aux dépens de l'Allemagne. La préférence accordée à l'Allemagne pour les fournitures de machines et d'équipements a été motivée par le climat politique de l'époque, par l'octroi de crédits par l'Allemagne, par la bonne connaissance des produits allemands en U.R.S.S. et les excellentes relations commerciales entre les deux pays et enfin par la possibilité d'exécuter les commandes dans les délais les plus brefs et sans frais excessifs, compte tenu de la proximité géographique. Les accords commerciaux de 1922 et 1925 et les crédits accordés à 1'U.R.S.S. à cette époque ont créé la base de la coopération entre les deux pays, mais cette interdépendance économique a été relativement courte puisqu'elle ne s'est manifestée qu'au cours du premier plan quinquennal (1928-1932). La réduction des échanges commerciaux entre les deux pays a été provoquée par les répercussions de la crise économique mondiale sur les exportations soviétiques, le manque de produits soviétiques disponibles pour l'exportation et les préférences données par l'U.R.S.S. aux produits provenant des Etats-Unis et surtout aux tracteurs et véhicules-automobiles américains. Le transfert de la technologie occidentale vers 1'U.R.S.S. s'est effectué par : a) les importations par l'U.R.S.S. de biens d'investissement ; b) la politique de concessions, qui a permis de transférer le progrès technique et le savoir faire à 1'U.R.S.S. dans le cadre d'entreprises-concessionnaires, c'est-à-dire par un quasi-autofinancement ; c) les accords d'assistance technique et d) le recrutement par 1'U.R.S.S. de techniciens et de spécialistes étrangers.Economie Relations between Germany and the U.S.S.R. from 1918 to 1932, with Respect to the Transfer of Technology. During the first five year plan Germany was the principal supplier to the U.S.S.R. of modern technology through the exportation of important equipment goods, and it was only after 1934, that the weight of this Technology transfer shifted from Germany to the U.S.A. The preference accorded to Germany in the purveyance of machines and other equipment was engendered by the political climate of the period, the credit facilities offered by Germany, familiarity with German products in the U.S.S.R., the excellent commercial relations existing between the two nations and finally, Germany's ability to fill orders rapidly and at little cost due to geographic proximity. Commercial agreements between 1922-1925 and credit extended to the U.S.S.R. during this period cemented a base for cooperation between the two countries, but this economic interplay was of relatively short duration, since it only lasted until the end of the first five year plan (1928-1932). The reduction of commercial exchanges between the two countries resulted from the back-lash of the world economic crisis on Soviet exportations ? the shortage of Soviet products available for exportation ? and preferences manifested by the U.S.S.R. for products made in U.S.A. ? namely tractors, automobiles and other vehicles. The transfer of modern occidental technology to the U.S.S.R. has been brought about through: a) the importation by the U.S.S.R. of investment goods; b) the policy of granting industrial concessions; this made it possible to transfer technical progress and know-how to the U.S.S.R. by the implantation of factories and industries on a concession basis, improvements which were in other words practically self-financed; c) technical assistance agreements; d) the recruitment by the U.S.S.R. of foreign specialists and technicians.
- Les cadres supérieurs hongrois : système de stimulation et rémunérations - Jan Adam p. 135-155 Dans la première partie, l'auteur examine certains des problèmes qui se posent aux planificateurs lorsqu'ils cherchent à concevoir un système de stimulation des cadres supérieurs. Il estime que l'un des problèmes fondamentaux est de trouver un système qui stimulerait suffisamment les cadres supérieurs sans que l'on dise en même temps que leurs revenus violent le principe marxiste d'égalité. Dans la seconde partie, on trouve une brève description de l'évolution du système de stimulation des cadres supérieurs. L'article est centré sur les caractéristiques fondamentales des modifications intervenues dans les système de stimulation en 1976 et les compare avec les mesures de la réforme de 1968. L'auteur estime que le rôle du profit s'est affaibli en tant que stimulant des cadres supérieurs. En outre, le nouveau système de stimulation ne s'applique plus uniformément dans l'ensemble de l'économie. Enfin, le modèle de maximisation antérieur à 1976 a été remplacé par un modèle de satisfaction maximale (satisficing). Dans la dernière partie, l'auteur compare les salaires et revenus de base des cadres supérieurs dans les différents secteurs de l'économie et branches de l'industrie. Il examine également l'influence de la dimension des entreprises et des profits sur les revenus. Pour terminer, il présente les écarts de revenus entre les cadres supérieurs et les autres travailleurs, notamment les ouvriers manuels entre 1968 et 1973. Cette analyse montre que les écarts sont nettement supérieurs en matière de revenus qu'en matière de salaires et rémunérations de base.Hungarian Top Managers: their Incentive System and Earnings. In the first part the author discusses some problems the planners face in designing an incentive system for top managers. It is argued that one of the greatest problems is to find a system which would sufficiently stimulate top managers without giving rise to complaints that their earnings violate the Marxist principle of equality. In the second part, a brief characterization of the evolution of the incentive system for top managers is given. The paper focuses on the basic features of the changes in the incentive system which have come into effect in 1976 and compares them with provisions of the reform of 1968. It is argued that the role of profit as an incentive for top managers has been weakened. Furthermore, the new incentive system is no longer uniform for the whole economy. Finally, the pre 1976 maximizing model has been supplemented with a satisficing model. In the last part the author compares basic salaries and earnings of top managers in different sectors of the economy and branches of industry. The paper also examines the impact of the size of enterprises and profits on earnings. Finally, the evolution of differentials between top managers and other employees, particularly manual workers, from 1968-1973 is examined. The paper reveals that the differentials are much higher in earnings than in basic salaries and wages.
- La modernisation en Europe de l'Est : l'exemple polonais - Alexander Matejko p. 157-180 Le processus de modernisation, dans les conditions du socialisme d'Etat de type soviétique, présente certaines particularités qui sont spécialement intéressantes dans le cas de la Pologne. La tradition aristocratique, héritée par l'intelligentsia, a beaucoup contribué à l'apparition d'une contradiction manifeste entre les valeurs dominantes et les orientations des Polonais et le modèle de développement emprunté aux Soviétiques. Déjà à l'époque de Gomulka et encore plus depuis l'arrivée de Gierek au pouvoir, l'élite dirigeante a plusieurs fois essayé de réconcilier les priorités liées à la croissance du pays avec les besoins et les exigences de la population. La réalité socio-économique de la Pologne fait apparaître diverses contradictions entre ce que les gens veulent et ce dont se préoccupe l'élite au pouvoir. Les exigences de l'industrialisation ont obligé les dirigeants à promouvoir l'éducation et la culture de masse. Ce qui a mené inévitablement à un développement des aspirations de la population qui sont loin d'être satisfaites par le gouvernement. Le style bureaucratique de gestion de l'économie a empêché jusqu'ici une pleine utilisation des ressources humaines pour une croissance socio-économique intensive. Sous le régime de Gierek, la politique s'est assouplie, mais le système demeure globalement le même. Ce qui n'a pas permis jusqu'ici d'instaurer un modèle de développement mieux adapté aux besoins et aux espoirs de la population polonaise. La politique de manipulation du peuple de Gierek paraît plus efficace mais elle ne conduit pas nécessairement à des réformes fondamentales qui permettraient le passage d'une croissance extensive à une croissance intensive en même temps qu'une démocratisation du pays.The Polish Case of Modernization. The process of modernization under the conditions of the Soviet style state socialism shows certain specificities which are of a particular interest in the case of Poland. The gentry tradition inherited by intelligentsia has substantially contributed to the evident contradiction between the dominant values and life orientations of Poles, and the model of modernization taken over from the Soviet Union. Already in the Gomulka era, and even much more under the new rule of Gierek and his team, there have been several attempts of the ruling elite to reconcile the priorities of state growth with the needs and demands of the population. The socio-economic reality of Poland shows several evident contradictions between what people want and what the elite bothers about. The demands of industrialization forced upon the rulers the necessity to promote education and mass culture. However this has lead unavoidably to the growth of mass aspirations which are far from being satisfied by the government. The bureaucratic style of running the economy prevents so far the full utilization of human resources for an intensive socio-economic growth. Under Gierek the policies have become more flexible, but the system remains in general the same and this so far makes impossible the implementation of such a model of modernization which would be much more adequate to the needs and aspirations of the Polish nation. The policy of Gierek appears to be more effective in manipulating people, but it does not necessarily lead to any substantial reforms which would allow for an intensive (instead of extensive) growth as well as for the democratization.
- L'intégration économique en Europe de l'Est - Zbigniew M. Fallenbuchl p. 7-20
Revue des livres
- S.N. Zakharov, Ras?ety effektivnosti vne?neekonomi?eskikh svjazej (Les calculs de l'efficacité des relations économiques extérieures) - Krystyna Szymkiewicz p. 183-191
- Michel Lesage, Le Droit Soviétique - Georges Mond p. 192-195
- Ivan Maksimovi?, Teorijske osnove dru?tvene svojine. Studija o samoupravnim odnosima prisvajanja (Les fondements théoriques de la propriété sociale. Etude sur l'appropriation économique en système d'autogestion) - Wladimir Andreff p. 196-199
- Résumés des articles (en français et en anglais) - p. 201-209