Contenu du sommaire : Une pluralité de regards sur le business model

La notion de business model est loin de faire consensus. Elle n'en rencontre pas moins un succès qui dépasse de loin l'univers des start-up internet où elle est apparue. À la fois outil de modélisation d'un projet à usage de ses différentes parties prenantes, grille d'analyse et de diagnostic, support de communication, de mobilisation et de conviction à l'usage des investisseurs et outil pédagogique en entrepreneuriat, le concept se révèle d'une grande richesse.

Défini comme une représentation de la manière dont une organisation opère pour assurer sa soutenabilité, le business model peut constituer un artefact utile à la créativité d'un entrepreneur lors du lancement d'une nouvelle activité ou pour faire évoluer une activité existante. Réfléchir de façon créative à partir des différentes composantes du modèle peut permettre d'éviter la concurrence directe avec d'autres organisations existantes et de créer une offre différenciée, voire de nouveaux marchés.

La rémunération de la valeur et sa mesure peuvent être abordées de deux manières. Dans le cas du business model d'une activité nouvelle, celui-ci va être un dispositif d'appropriation de l'information pour l'investisseur et un dispositif de « vente de compétences » pour l'entrepreneur. En appliquant le modèle GRP, le business model devient une convention basée sur un échange de ressources cognitives et un moyen pour comprendre comment la valeur générée va être rémunérée.

La question de l'avenir des biotechologies es est particulièrement d'actualité au Québec, où le secteur cherche à retrouver et à maintenir sa place de leader pour le Canada. En réponse à un environnement sceptique, les entreprises québécoises de biotechnologies développent un antidote : elles conjuguent différemment dans leurs modèles d'affaires six capacités organisationnelles clés.

La question du timing de l'abord du marché par l'entrepreneur est cruciale. Entre attendre trop longtemps et se précipiter sans préparation, l'entrepreneur peut avoir recours à un moyen terme : le client pilote. Trois vertus du client pilote sont revues et analysées. Il s'agit de l'adaptation du business model, de l'amélioration de l'apprentissage et de l'accroissement de la légitimité de la nouvelle entreprise. Deux stratégies de recherche et d'identification du client pilote sont présentées. L'entrepreneur doit faire jouer ses relations proches et accepter de réduire sa marge.

La majorité des entreprises créées sont des entreprises individuelles. Or, ce sont elles qui connaissent le taux de survie à trois et cinq ans le plus faible. Un tel constat pose la question du risque patrimonial encouru par l'entrepreneur, puisque les dettes de l'activité sont supportées par son patrimoine dans sa globalité. Plusieurs dispositifs juridiques ont, par le passé, tenté de remédier à un tel danger, mais sans succès. En 2010, le législateur français a opté pour une approche juridique plus novatrice en créant le statut d'Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée. Ce statut repose sur la notion de patrimoine d'affectation et permet de compartimenter les biens de l'entrepreneur en fonction de leur finalité. Pourtant, à l'analyse, ce nouveau dispositif laisse perplexe...

Confrontées à une crise sans précédent avec le développement de l'internet et du piratage, les « majors » de l'industrie musicale déplorent une chute massive de leurs revenus et cherchent des parades légales pour défendre leur business model. En 2009, Beezik, une start-up française, tente de profiter de la révolution en cours en proposant un nouveau modèle basé sur une offre de téléchargement légale et gratuite, financée par la publicité.

Partant de l'idée que la configuration du bâtiment peut avoir une influence sur l'efficacité de ceux qui y travaillent, de nombreux chercheurs ont exploré ce champ depuis des années. Cet article analyse en quoi les éléments matériels que constituent le bâtiment et son agencement peuvent avoir une influence sur l'innovation et le processus entrepreneurial. Il s'appuie sur le cas de l'entreprise Steelcase, qui a réaménagé de manière scientifique le bâtiment qui héberge son siège social.