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Revue Politiques et management public Mir@bel
Numéro vol. 21, no 3, septembre 2003
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • L'action publique face à la mondialisation - Actes du Douzième colloque international - Paris, jeudi 14 et vendredi 15 novembre 2002 - Tome 2

    • Séance d'ouverture
      • "Quelle action publique et quelle régulation dans un monde globalisé ?" - Hubert Védrine p. I accès libre avec résumé
        Védrine. Quelle action publique et quelle régulation dans un monde globalisé ?. In: Politiques et management public, vol. 21, n° 3, 2003. « L'action publique face à la mondialisation », Actes du douzième colloque international - Paris, jeudi 14 et vendredi 15 novembre 2002 - Tome 2. pp. 5-11.
      • "Action publique et mondialisation : les enjeux de la gouvernance globale" - Pierre Jacquet p. VII accès libre avec résumé
        Jacquet Pierre. Action publique et mondialisation : les enjeux de la gouvernance globale. In: Politiques et management public, vol. 21, n° 3, 2003. « L'action publique face à la mondialisation », Actes du douzième colloque international - Paris, jeudi 14 et vendredi 15 novembre 2002 - Tome 2. pp. 11-21.
      • "Mondialisation et Droit Public" - Denys de Béchillon p. XVIII accès libre avec résumé
        de Béchillon Denys. Mondialisation et Droit Public. In: Politiques et management public, vol. 21, n° 3, 2003. « L'action publique face à la mondialisation », Actes du douzième colloque international - Paris, jeudi 14 et vendredi 15 novembre 2002 - Tome 2. pp. 22-30.
      • Communications
        • "La politique suisse des télécommunications : entre pression internationale et résistance nationale" - Alex Fischer, Pascal Sciarini et Sarah Nicolet p. 1 accès libre avec résumé
          Présentation. In: Politiques et management public, vol. 21, n° 3, 2003. « L'action publique face à la mondialisation », Actes du douzième colloque international - Paris, jeudi 14 et vendredi 15 novembre 2002 - Tome 2. p. 121.
        • "Marchés de l'électricité et stratégies des opérateurs : vers une régulation technocratique multi-niveaux" - Christophe Genoud et Matthias Finger p. 21 accès libre avec résumé
          Cet article propose d'examiner, à la lumière des évolutions sur le plan de la régulation du secteur électrique européen, des marchés électriques et des stratégies des opérateurs actifs sur ces marchés, la façon dont est assurée aujourd'hui l'articulation entre régulations nationales et régulation supranationale communautaire. Dans un second temps, il est discuté de la manière dont cette articulation pourrait évoluer à l'avenir, notamment en fonction des dynamiques observables aujourd'hui dans les marchés électriques et au niveau des stratégies commerciales des opérateurs énergétiques européens. L'article conclut parle constat de l'existence d'une forte tendance à la mise sur pied d'un système de régulation multi-niveaux de nature technocratique reposant notamment sur la place prépondérante de la Commission et des autorités nationales de régulation dans la régulation du secteur.
        • "Les marchés de permis d'émission de gaz à effet de serre : efficacité de l'action publique ou privatisation de l'environnement ?" - Yves Condé et Gérald Orange p. 39 accès libre avec résumé
          La mise en œuvre des dispositifs du protocole de Kyoto, et en particulier de celui des marchés de permis d'émission, suscite de nombreuses interrogations. L'hésitation porte sur la place respective de l'action publique et de la privatisation des moyens de lutte contre l'effet de serre. Le texte suivant a pour objectif de montrer que ces deux moyens apparemment opposés sont nécessaires. En effet, le dispositif des marchés d'émission, qui aura à résoudre de nombreuses contradictions, est une chance pour construire une action publique mondialisée. Cependant, cette action devra chercher à insérer une médiation démocratique au cœur des mécanismes afin de légitimer les structures mises en place et de les faire fonctionner à tous les niveaux géographiques, et surtout au niveau local, siège des émissions des gaz à effet de serre.
        • "Les biens publics mondiaux : un renouveau théorique pour penser l'action publique à l'échelle mondiale ?" - Philippe Hugon p. 55 accès libre avec résumé
          La question des biens communs, des biens collectifs ou des biens publics mondiaux (BPM) ou globaux est directement liée au contexte de la mondialisation en cours et à la nécessité d'action publique dans un espace qui dépasse celui du territoire national. D'un côté, on observe un déclin relatif de l'espace public et des pouvoirs publics face à la montée du marché et des pouvoirs privés ; des conflits liés à la marchandisation et à la privatisation apparaissent dans des domaines d'intérêt collectif. De l'autre, on note un débordement des Etats-nations face à une transnationalisation de nombreuses questions et à une configuration globale faisant suite à une configuration internationale et multinationale (Michalet 2002). Enfin, des biens communs planétaires font l'objet de rivalité croissante et posent la question de gestion concertée à l'échelle régionale ou mondiale. Les relations intergouvernementales sont ainsi débordées par l'importance du global, que ce soit pour la pollution atmosphérique, la gestion de l'eau, les risques épidémiologiques ou encore la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Il n'existe pas d'autorité supranationale ayant la légitimité pour produire et financer ces biens, d'où un financement insuffisant et une production sous optimale de « biens publics mondiaux ». L'enjeu théorique est important. Le dilemme des biens communs, collectifs ou publics mondiaux renvoie à l'absence d'autorité transnationale face à la mondialisation des marchés (et des oligopoles privés) et à leurs défaillances « markets failures » mais également aux défaillances des Etats pour produire des biens collectifs et publics « states failures » au niveau mondial, aux défaillances institutionnelles mondiales (« rules failures ») et aux asymétries de pouvoirs et de droits (« rights or entitlements failures »).
    • Séance de clôture
      • "La mondialisation nous conduit-elle à repenser l'action publique ?" - Laurence Tubiana, Jean de Kervasdoué p. 73 accès libre avec résumé
        Tubiana Laurence, De Kervasdoué Jean. La mondialisation nous conduit-elle à repenser l'action publique ?. In: Politiques et management public, vol. 21, n° 3, 2003. « L'action publique face à la mondialisation », Actes du douzième colloque international - Paris, jeudi 14 et vendredi 15 novembre 2002 - Tome 2. pp. 73-81.
      • "produire la confiance verticale par la réputation : le secteur public profite-t-il des outils du secteur marchand ?" - Jean-Rodolphe Lopez et Cécile Godé-Sanchez p. 83 accès libre avec résumé
        Dans cet article, les individus sont appréhendés comme des êtres 'connaissants', qui apprennent progressivement de leurs expériences relationnelles. La production de confiance repose en cela sur un apprentissage de l'autre, que cet autre soit considéré comme un individu, un groupe d'individus ou une organisation. Cette perspective nous conduit à envisager les investissements spécifiques dont usent les organisations privées pour diffuser les informations susceptibles de produire la confiance chez les individus. Cette première approche nous donne les moyens de réfléchir aux impératifs contemporains des organisations publiques et de comprendre pourquoi elles doivent également produire de la confiance. Nous nous interrogerons alors sur les outils dont elles disposent pour le faire et remarquerons la transposabilité des investissements spécifiques du privé au secteur public.
      • "Vers une cartographie de la recherche en Sciences humaines et sociales : l'exemple de l'Ethnologie-Anthropologie sociale et culturelle" - Philippe Jeannin et Marie-Dominique Mouton p. 101 accès libre avec résumé
        En France, dans le domaine des sciences humaines et sociales (SHS), l'évaluation de la recherche publiée est un champ encore mal défriché. Pourtant, cette évaluation est possible en suivant une procédure qualité. La méthode retenue consiste à croiser les bases de données (de périodiques) qui font autorité, dresser des listes de revues, et interroger largement chaque communauté scientifique, et pas seulement quelques experts. Est alors considérée comme scientifique la revue qui est jugée telle par les chercheurs de chacune de ces communautés. Une étude de cas est proposée dans le domaine de l'ethnologie-anthropologie sociale et culturelle. Le dépouillement de quelques revues scientifiques françaises de premier rang apporte de précieux éclairages. Cette méthode constitue un repérage valorisant de la recherche. Elle constitue une aide pour les chercheurs, les responsables de périodiques et de centres de documentation, elle valorise chaque communauté scientifique, elle apporte aux évaluateurs une aide à la décision assise sur des sources validées par la communauté scientifique elle-même.
  • Rubrique "innovations et développements dans le management des organisations publiques

    • "Les centres locaux d'information et de coordination gérontologiques : un nouveau mode d'action sociale" - Martine Long p. 123 accès libre avec résumé
      Long Martine. Les centres locaux d'information et de coordination gérontologiques : un nouveau mode d'action sociale. In: Politiques et management public, vol. 21, n° 3, 2003. « L'action publique face à la mondialisation », Actes du douzième colloque international - Paris, jeudi 14 et vendredi 15 novembre 2002 - Tome 2. pp. 123-133.
    • "La mise en oeuvre du contrôle de gestion dans les organisations publiques : les facteurs de réussite" - Gérard Naulleau p. 135 accès libre avec résumé
      La mise en œuvre d'un véritable contrôle de gestion constitue l'un des enjeux majeurs de la modernisation de la gestion publique. L'acceptabilité sociale des changements associés à cette mise en oeuvre repose sur une appropriation raisonnée d'enjeux et de savoir-faire liés à la conduite du changement. Une expérience de plusieurs années d'accompagnement du déploiement de dispositifs de contrôle de gestion dans différents ministères nous conduit à proposer un certain nombre de recommandations pour en faciliter l'appropriation par les acteurs. Sont notamment présentées et discutées l'importance de la création d'instances de concertation et de négociation - dénommées instances de dialogue de gestion dans plusieurs ministères - et faisant contrepoids aux seules instances traitant des budgets ainsi que la nécessité de préparer les acteurs, notamment aux niveaux supérieurs de l'encadrement, à de nouveaux rôles et à de nouvelles conduites.