Contenu du sommaire : Environnement, savoirs, société
Revue | Questions de communication |
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Numéro | no 32, 2017 |
Titre du numéro | Environnement, savoirs, société |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Comité de lecture - p. 3
Dossier. Environnement, savoirs, société
- L'atelier politique de la nature : Des grands partages à l'expérience sensible - Igor Babou p. 7-28
- The political workshop of nature : From the great divides to the sensitive experience - Igor Babou
- Quand les voix se répondent : Transformations énonciatives dans le cadre du conflit socio-environnemental d'HidroAysén - Claudio Broitman p. 29-50 À l'occasion d'un conflit autour de la construction d'un barrage hydroélectrique en Patagonie chilienne, différents acteurs s'expriment dans des documents de communication et dans l'espace médiatique. Au fil du temps, leurs arguments et leurs visions respectives, très divergents, s'influencent mutuellement. Les registres énonciatifs s'hybrident, les conceptions de la nature, de la place des populations, se transforment. Le débat n'est pas uniquement le déploiement de positions où se lisent un affrontement et des objectifs stratégiques. Il est aussi le moment d'une transformation, au moins dans les communications médiatisées.Stakeholders build different ties between humans, nature and environment on hydroelectric Hidro
Aysén project's (Chilean Patagonia) media production. We observe an enunciation's transformation on the media space following those tie's trajectory along the controversy. The mechanisms that build those ties are the thematic and the identified enunciators. We analyze the stakeholders' productions and its circulation. We question how the enunciation's constructions are sensitive with each other on a socioenvironmental controversy context, where the persuasion input is one of the media productions most distinguishing characteristic. - Gérer/aimer : Communication et nature dans le parc naturel régional du Pilat - Émilie Kohlmann p. 51-74 Il s'agit ici d'observer l'amour de la nature tel qu'il s'exprime, ou non, dans les dispositifs de communication d'un parc naturel régional (PNR), à partir de celui du Pilat, mais également dans les discours des acteurs. On montre en quoi le parc révèle une tension entre deux positionnements : celui neutre et scientifique du PNR et celui engagé de certains acteurs et des associations naturalistes partenaires du parc en particulier. Enfin, des hypothèses sont formulées pour expliquer les raisons de ces choix. Ces derniers sont saisis entre des questions d'identité propre à maintenir et de volonté de faire monde commun.This article deals with the love of nature as it might be expressed, or not, in the communication systems of a regional nature park, here in the Pilat one, but also in the actors' speeches. It shows how the love of nature is in tension between two fields: the first is a neutral and scientific position of the regional nature park, the second one is the committed position of many actors and naturalists associations in particular. Finally, I propose hypothesis to explain these editorial choices, taken between questions about the own identity of the park – which has to be maintained – and questions about the will to make a common world.
- Les pratiques de visite au zoo : S'inspirer du public pour une réflexion contemporaine sur les rapports aux savoirs - Joëlle Le Marec p. 75-104 L'article est fondé sur le réexamen, à 15 années d'intervalle, d'une étude sur les pratiques de visite de la ménagerie du Jardin des plantes de Paris qui comprend une analyse du zoo comme exposition muséale et une enquête auprès de visiteurs. Dans la décennie qui a suivi cette enquête, les travaux portant sur des rapports homme/animal, les études de sciences, mais aussi un ensemble de courants scientifiques et intellectuels ont contribué à ébranler la question des savoirs et à développer une attention forte à la pluralité et l'hétérogénéité des savoirs dans tous les domaines où les rapports nature/culture sont en jeu. Ces courants peuvent faire jaillir la tentation de créer une nouvelle avant-garde qui renforce les rapports de légitimité pourtant questionnés. Éclairé par ces préoccupations nouvelles, le retour sur les réactions du public au zoo permet de faire apparaître une combinaison intéressante entre pluralité des régimes de vérité, attachement à la scientificité et ouverture à un point de vue radicalement autre. Cette condition des publics fait directement écho à des tensions vécues par les chercheurs contemporains.In this paper, we return to the results of an investigation about practices of visitors in a zoo, le Jardin des plantes, 15 years ago. In the meanwhile, social sciences were strongly affected by new outcomes in sciences studies, animal studies, and by academic, political and cultural interest for plurality and heterogeneity of knowledge. Those trends can create contradiction between necessary modesty and pretention to be again at “the avant-garde” in social sciences. In the context of those preoccupations, the reactions of public in the zoo appear with a new value for the reflexion about plurality of knowledge: the combination of several kinds of truth, desire of scientificity and taste for radical alterity is very telling for contemporary research.
- La communication environnementale légitimée pour éduquer au développement durable : De l'attente envers l'autorité éditoriale comme rapport de l'École à la trivialité - Aurélie Zwang p. 105-124 L'article s'appuie sur les résultats d'une recherche interdisciplinaire axée sur la légitimation d'expositions itinérantes comme médias pour éduquer au développement durable. Leur mise en circulation entre l'extérieur et l'intérieur de l'École dépend peu de critères pédagogiques et donne aux élèves accès à des productions peu discriminées pour l'usage scolaire. Réduites à des panneaux, leur analyse, fondée sur l'iconicité du texte et sur les propriétés énonciatrices des plages visuelles, couplée à celle des logiques de légitimation éducative, met en évidence que les attentes des cadres de l'Éducation nationale à propos des institutions productrices, soit des autorités éditoriales, sont à rapprocher de leurs énonciations pour comprendre quels savoirs, valeurs et représentations socio-environnementaux sont légitimés, dans un rapport de l'École à la trivialité qu'il serait pertinent de considérer en sciences de l'éducation.
This article is based on the results of an interdisciplinary research project focusing on legitimising itinerant exhibitions as media to educate for sustainable development. The circulation of these materials between outside and inside the School is not dependent on pedagogical criteria and offers students an access to productions which are not very discriminated for educational use. Reduced to panels, their analysis, based on the iconic nature of the text and on the enunciating properties of the visual ranges, coupled with educational legitimization logics, shows that the expectations of State Education frameworks concerning the producing institutions, i.e. the editorial authorities, are to be compared with their enunciations in order to understand what knowledge, values and socio-environmental representations are legitimized, in a relationship between the school and the triviality that it would be relevant to consider in education sciences. - Un nouveau paradigme écologique pour une sociologie post-abondance - William R. Catton Jr., Riley E. Dunlap p. 125-152 La sociologie s'est développée dans le contexte d'une vision occidentale dominante du monde (DWW) extrêmement anthropocentrique, selon laquelle les humains seraient séparés du reste de la nature et considéreraient l'abondance des ressources, la croissance et le progrès comme allant de soi. La sociologie a adopté cette vision du monde optimiste et y a ajouté des caractéristiques disciplinaires spécifiques – notamment l'énoncé d'Émile Durkheim selon lequel les faits sociaux ne devaient pas être expliqués par des facteurs psychologiques, biologiques ou environnementaux – ce qui l'a d'autant plus encouragée à ignorer l'environnement biophysique. Au cours de la moitié du xx e siècle, la sociologie a reposé sur un paradigme disciplinaire qui voyait les sociétés modernes industrialisées comme « exemptées » des contraintes écologiques. En raison du paradigme de l'exemptionnalisme humain (HEP), l'appréhension par la sociologie de la signification sociale des preuves croissantes de la pollution, de la pénurie des ressources et des autres problèmes écologiques a été lente. Cependant, la reconnaissance croissante de ces problèmes a stimulé le champ de la sociologie de l'environnement et une reconnaissance graduelle de la dépendance des sociétés modernes à l'écosystème, donnant un essor à un nouveau paradigme écologique (NEP). Les hypothèses fondant la DWW, le HEP et le NEP sont d'abord présentées, les relations entre la distinction HEP-NEP et les clivages sociologiques traditionnels comme ordre versus conflit sont ensuite discutées de manière à démontrer l'utilité du NEP dans une ère de croissance des contraintes écologiques.A New Ecological Paradigm for Post-Exuberant Sociology Sociology developed in the context of a highly anthropocentric Dominant Western Worldview (DWW) that saw humans as separate from the rest of nature and took resource abundance, growth and progress for granted. Sociology adopted this optimistic worldview, and added unique disciplinary characteristics—especially Durkheim's dictum that social facts should not be explained by psychological, biological or environmental factors--that further encouraged ignoring the bio-physical environment. By mid-20 th century, sociology was premised on a disciplinary paradigm that viewed modern industrial societies as “exempt” from ecological constraints. This Human Exemptionalism Paradigm (HEP) made sociology slow to see the societal significance of mounting evidence of pollution, resource scarcities and other ecological problems. However, growing recognition of these problems stimulated a field of environmental sociology and a gradual recognition of the ecosystem-dependence of modern societies, giving rise to a New Ecological Paradigm (NEP). The basic assumptions of the DWW, HEP and NEP are presented, and then the relationship between the HEP-NEP distinction and traditional sociological cleavages such as order vs. conflict are discussed in order to demonstrate the utility of the NEP in an era of growing ecological constraints.
Échanges
- Les valeurs : quelles théories, quelles méthodes ? - Béatrice Fleury, Jacques Walter p. 153-166 Dans la 31e livraison de Questions de communication, Nathalie Heinich (EHESS, CNRS) extrait dix propositions de l'ouvrage qu'elle a fait paraître au début de l'année 2017, Des Valeurs. Une approche sociologique. En caractérisant la diversité des attributions dont les valeurs font l'objet en situation, elle expose les grandes lignes d'un projet scientifique que plusieurs chercheur.e.s discutent dans ces pages : Laurence Kaufmann et Philippe Gonzalez (Université de Lausanne), Louis Quéré (EHESS, CNRS) et Danilo Martucelli (Université Paris Descartes, CNRS, IUF). Si tous considèrent que le projet de Nathalie Heinich est heuristique, ils en nuancent plusieurs aspects et livrent des analyses complémentaires d'un indéniable intérêt pour l'ensemble des sciences humaines et sociales.
- Mettre en valeur(s) le monde social - Laurence Kaufmann, Philippe Gonzalez p. 167-194 Cette contribution discute certains des points forts de la sociologie axiologique que propose Nathalie Heinich dans son livre Des valeurs. Partant de la distinction entre normes et valeurs, ainsi que du pari inductif de la sociologie axiologique, nous reviendrons tour à tour sur la façon dont les valeurs publiques sont susceptibles d'engager émotionnellement les acteurs, la spécificité des valeurs morales et des personnes comme « objets de valuation » et, finalement, les ambiguïtés inhérentes à la reconstruction d'une « grammaire axiologique » et à une posture de « neutralité axiologique ». Contrairement au « relativisme descriptif » que défend Nathalie Heinich, nous plaiderons, à partir d'une posture pragmatiste, en faveur d'un réalisme moral minimal fondé sur les affordances (ou prises) axiologiques et soulignerons les avantages de cette posture dans la prise en compte du fonctionnement normatif de l'espace public.This contribution discusses some of the strong theses proposed by Nathalie Heinich in her book Des valeurs (About Values). After dwelling on the distinction between norms and values, and the inductive approach favored by an axiological sociology, we will address the way public values might emotionally engage actors, the specificity of moral values and of people as “objects of evaluation” and, finally, the ambiguities inherent to the reconstruction, “axiologically neutral”, of an “axiological grammar”. Somewhat countering the “descriptive relativism” that Nathalie Heinich advocates, we will argue, from a pragmatist stance, in favor of a minimal moral realism based on axiological affordances. Finally, we will show that such a stance helps to account for the normative functioning of the public sphere.
- Comment « pragmatiser » le champ de la valeur ? - Louis Quéré p. 195-218 Cette contribution discute les propositions faites par Nathalie Heinich pour développer une sociologie des valeurs. Elle en critique certaines – l'anti-naturalisme, par exemple, le refus de considérer la religion comme une référence pertinente pour caractériser les valeurs, la séparation de l'éthique du champ de la valeur, la limitation de ce dernier aux attachements, actes évaluatifs et jugements de valeur, etc. Elle tente d'en clarifier d'autres – le lien des valeurs aux affects et aux émotions, le statut des « valeurs-principes », le caractère ultime des valeurs, le statut des explicitations, etc. La contribution adopte le point de vue méthodologique recommandé par John Dewey pour analyser le champ de la valeur : s'en tenir à une approche adverbiale, c'est-à-dire considérer les valeurs comme manières de faire et comme instruments de la conduite. Un tel point de vue permet de pousser plus loin le tournant pragmatique préconisé par Nathalie Heinich, qui s'inspire plutôt de la pragmatique linguistique.This paper is about Nathalie Heinich's propositions for the sociology of values. It criticizes some of them: her anti-naturalism, for example, her refusal to take religion as a relevant frame for thinking about values, her pulling values apart from ethics, her conception of the field of value as including only attachments, evaluative acts and value judgments, etc. It tries to clarify other ones: the connection between values and emotions, the nature of values as principles, the characterization of values as ultimate, etc. The methodological point of view taken up is John Dewey's “adverbialism”, which consists in viewing values as ways of doing and means of conduct. Such a point of view, it is argued, allows to push further Nathalie Heinich's pragmatic turn, which is drawn from linguistic pragmatics.
- La grammaire axiologique et la sociologie des valeurs - Danilo Martuccelli p. 219-238 L'article propose un ensemble de réflexions autour du livre de Nathalie Heinich, Des valeurs et de sa proposition d'une grammaire axiologique. Trois grandes questions sont abordées dans celui-ci. D'abord, il s'agit de revenir sur l'enjeu de la neutralité axiologique et l'intérêt de cette posture en termes de connaissance. Ensuite, l'article s'interroge sur la nécessité d'ouvrir la sociologie des valeurs en direction d'une sociologie soucieuse de certaines dimensions historiques notamment à propos des attachements des acteurs. Enfin, il examine les contrastes, en ce qui concerne l'étude des processus d'évaluation, entre la sociologie des valeurs et l'analyse stratégique de la décision.The article offers some reflections on Nathalie Heinich's book, Des valeurs and its proposal of an axiological grammar. Three main issues are addressed. First, the text revisits the issue of axiological neutrality and the interest of this posture in terms of knowledge. The article then questions the need to open sociology of values to a sociology concerned with certain historical dimensions, particularly with regards to the attachments of the actors. Finally, it examines the contrasts in the study of evaluation processes between sociology of values and strategic analysis of decision-making.
- Les valeurs : quelles théories, quelles méthodes ? - Béatrice Fleury, Jacques Walter p. 153-166
Notes de recherche
- La presse au Maroc : une économie très politique : Le cas des supports papier et électronique depuis le début des années 1990 - Abdelfettah Benchenna, Driss Ksikes, Dominique Marchetti p. 239-260 L'article analyse l'espace journalistique marocain depuis les années 1990. Partant d'une sociologie relationnelle des entreprises de presse (papier et électronique), il montre leur forte dépendance à l'égard des champs politique et économique. Cinq entrées sont privilégiées. La première synthétise l'histoire de la presse non partisane et les trajectoires de la contestation sociale et politique en son sein depuis l'indépendance, montrant comment le champ du pouvoir marocain a restreint à la fois l'offre de presse et ses publics potentiels. La deuxième décrit, d'une part, l'explosion de l'offre d'informations sur les supports papiers depuis les années 1990, et électroniques, tout particulièrement depuis 2011, et, d'autre part, l'élargissement progressif de ses publics, notamment en langue arabe. Les volets suivants prolongent l'analyse de la situation contemporaine au prisme de la restructuration de l'économie très politique de ce petit marché des « entreprises de presse » non partisanes. D'abord, ses faiblesses structurelles expliquent l'intensité des enjeux politiques autour des modes de financements officiels/officieux de la presse et les difficultés à trouver des « modèles économiques » rentables. Ensuite, on retrouve cette interpénétration des champs économique, politique et journalistique dans l'analyse des trajectoires professionnelles, politiques et sociales des principaux investisseurs de cette nouvelle presse, montrant le poids de leur capital politique et social. Enfin, la relative fermeture de ce marché se voit encore davantage à travers l'oligopole de la publicité, en grande partie liée au champ du pouvoir, qui pèse très directement sur le fonctionnement des entreprises de presse.This article intends to analyse the Moroccan journalistic field since the 1990s using a relational sociology looking at its news businesses and showing their strong dependence on the economic and political fields. This initial analysis of the paper and electronic non-specialised press (and its managers) is based on five main issues. The first recalls the history of the non-partisan press and the trajectories of social and political protest within it since independence, showing how the Moroccan field of power has restricted both the press supply and its potential audiences. The second part describes, on the one hand, the explosion of the supply of information on paper titles since the 1990s, and digital press, especially since 2011, and, on the other hand, the gradual expansion of its audiences, especially in Arabic. The following sections extend the analysis of the contemporary configuration through the restructuring of the very political economy of this small market of non-partisan “press enterprises”. First of all, its structural weaknesses explain the intensity of the political stakes around the official/unofficial modes of financing of the press and the difficulties to find profitable “economic models”. Then, we explain this interpenetration of the economic, political and journalistic fields in the analysis of the professional, political and social trajectories of the main investors of this new press, showing the weight of their political and social capital. Finally, the relative closure of this market is seen even more through the oligopoly of advertising market, largely related to the field of power, which weighs very directly on the working of press companies.
- La presse algérienne : une dérégulation sous contraintes : Les nouvelles formes de contrôle ou la « main invisible » de l'État - Cherif Dris p. 261-286 Cet article se propose d'analyser conjointement les marchés de la presse électronique et papier en Algérie. Cette analyse est déclinée en quatre volets correspondant aux différentes variables proposées par Daniel C. Hallin et Paolo Mancini dans leur analyse comparative des systèmes médiatiques : le premier explique les caractéristiques générales et spécifiques des marchés de la presse papier et des supports électroniques en Algérie ; le deuxième montre les nouvelles formes (moins directes et moins visibles) d'interventionnisme de l'État ; le troisième explique l'existence d'un « parallélisme » entre les champs journalistique et politique mais qui n'est pas partisan ; le dernier donne à voir le faible degré de professionnalisation des journalistes en raison du contrôle politique. Ce travail repose sur une enquête des textes de lois définissant les statuts juridiques de ces deux presses, des données quantitatives sur la diffusion et le marché publicitaire et une série d'entretiens menés avec des acteurs de la presse papier et numérique.This article proposes to analyze jointly the markets of the electronic and paper press in Algeria. It is divided into four parts corresponding to the various variables proposed by Daniel C. Hallin and Paolo Mancini in their comparative analysis of media systems: the first part explains the general and specific characteristics of the paper and electronic media markets in Algeria; the second shows the new forms (less direct and less visible) of state interventionism; the third explains how there is a “parallelism” between the journalistic and political fields but which is not partisan; the latter shows the low degree of professionalization of journalists due to political control. This work is based on a survey of the texts of laws defining the legal status of these two presses, quantitative data on dissemination, the advertising market and a series of interviews with actors in the newspapers and the digital press.
- Les presses privées post-2011 en Tunisie : mutations économiques et politiques - Enrique Klaus, Olivier Koch p. 287-306 De l'Indépendance jusqu'aux années qui ont suivi la « révolution » de 2011, cet article revient sur l'évolution de la presse écrite privée tunisienne et ses rapports avec les forces politiques nationales. À partir d'une enquête réalisée auprès des directeurs de la presse papier et des pure players arabophones et francophones nationaux, cette analyse pointe les indices d'une reconfiguration des emprises politique sur un secteur fragilisé à la fois par les logiques de transition médiatique vers le numérique et par un contexte économique vécu sur le mode de la crise par ses principaux acteurs.From independence to the aftermath of the 2011 Revolution, this article tackles with the evolution of the Tunisian private press and its relationships with national political forces. It is based on interviews with editing managers of the major newspapers in Tunisia and national Arabic-speaking and French-speaking pure players. The analysis underlines evidence of a reconfiguration of political grasps over a media sector that is weakened by both the logics of a media transition towards the digital and an economic context perceived as critical by the main actors.
- Le journalisme de solutions, symptôme des mutations de l'identité professionnelle des localiers - Pauline Amiel p. 307-324 Le journalisme de solutions est un concept journalistique importé des rédactions américaines. Il s'instaure dans la presse locale française depuis 2015. Au-delà de l'effet de mode, cette démarche professionnelle, arrivée dans les rédactions locales par la volonté des directions des groupes de presse, tend à modifier les représentations, les pratiques et l'identité professionnelle des localiers. En effet, sous couvert d'une rhétorique valorisante, portée sur l'investigation et le renforcement de la proximité avec le lectorat, ce concept permet l'acceptation de pratiques issues d'autres services tels que le marketing et la communication. Il est perçu comme une « solution » à la diminution de la reconnaissance des journalistes au sein de leur groupe de presse mais aussi comme un moyen d'endiguer la perte des revenus. Il permet alors de renforcer le flou de l'identité professionnelle des localiers.The solutions journalism is a journalistic concept imported from the American newsrooms. It raised in the French local press since 2015. This professional approach, which has arrived in local newsrooms by the will of the press groups leaders, tends to modify the representations, the practices and the professional identity of local journalists. Indeed, under cover of a rewarding rhetoric focused on investigating and strengthening proximity with readership, the solutions journalism allows the acceptance of practices from other services such as marketing and communication. It is perceived as a “solutionˮ to the decline of the journalists statut within their own press group but also as a means to stem the decline in incomes. It then reinforces the blurred lines of the local journalists professional identity.
- Traversée des âges et des générations : jouer avec le temps en mode publicitaire - Agnès Pecolo, Myriam Bahuaud p. 325-340 Sur la base de l'étude de spots télévisés et de stratégies digitales de marques jouant sur les temporalités biographiques et historiques, cet article vise la mise en perspective de différents registres communicationnels ayant trait aux cycles de vie des individus et des produits. Sollicitant l'histoire personnelle, générationnelle et collective des individus, trois d'entre eux mettent la nostalgie au cœur de leur communication et proposent un voyage au fil des âges et des générations.Based on the study of television commercials and digital strategies for brands playing on biographical and historical time scales, this article puts into perspective different communicational records relating to the life cycles of individuals and products. Soliciting the personal, generational and collective history of individuals, three of them put nostalgia into the heart of their communication and offer us a journey through the ages and generations.
- Erratum : Jean Zaganiaris, « “Des filles au masculin, des garçons au féminin ?” : ambivalences du genre et sexualités non normatives dans la littérature érotique contemporaine » - p. 341-342
- La presse au Maroc : une économie très politique : Le cas des supports papier et électronique depuis le début des années 1990 - Abdelfettah Benchenna, Driss Ksikes, Dominique Marchetti p. 239-260
En VO
- Présentation - Angeliki Monnier p. 343-344
- Digital Connectivity and African Knowledge Economies - Mark Graham, Sanna Ojanperä, Mohammad Amir Anwar, Nicolas Friederici p. 345-360 La connectivité dans le monde change rapidement. Nulle part cela n'est plus visible qu'en Afrique subsaharienne. La région passe d'un état de déconnexion numérique à un état où des centaines de millions de citoyens sont connectés à l'économie numérique. Ce changement de connectivité a engendré beaucoup d'espoir et d'enthousiasme pour les potentiels d'une économie de connaissance émergente dans la région. En théorie, l'Afrique subsaharienne peut concourir avec le reste du monde dans la compétition pour la production de tous les biens et services numériques. L'article examine l'état actuel de notre recherche pluriannuelle, en cours, sur le sujet, fondée sur une recherche empirique dans un ensemble de secteurs et de domaines (y compris l'écriture de code informatique, le freelance en ligne, l'externalisation des processus d'affaires et l'entrepreneuriat numérique).
Connectivity throughout the world is rapidly changing. Nowhere is this more apparent than in Sub-Saharan Africa. The region is quickly moving from a state of digital dis-connectivity, to a state where hundreds of millions of citizens are connected to the digital economy. This rapid change in connectivity has generated a lot of hope and excitement for the potentials of an emergent knowledge economy in the region. Sub-Saharan Africa can, in theory, compete in the production of all manner of digital goods and services with anywhere else in the world. This article surveys the current state of our ongoing multi-year research into the topic, based on empirical research into a range of sectors and domains (including computer code writing, online freelancing, business process outsourcing, and digital entrepreneurship).
Notes de lecture
- Sémir Badir, Maria Giulia Dondero, dirs, L'Image peut-elle nier ? : Liège, Presses universitaires de Liège, coll. Clinamen, 2016, 220 pages - Stéphane Dangel p. 366-367
- Nicole Brenez, Isabelle Marinone, dirs, Cinémas libertaires. Au service des forces de transgression et de révolte : Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. Art du spectacle. Images et sons, 2015, 412 pages - Michel Cadé p. 367-369
- Pierre Chazaud, Jeanne Devos. Photographe de la Flandre rurale et religieuse : Valence, Éd. Mandala Toulaud, 2016, 160 pages - Dominique J. M. Soulas de Russel p. 369-371
- Delphine Chedaleux, Jeunes premiers et jeunes premières sur les écrans de l'Occupation (France, 1940-1944) : Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, coll. Cinéma(s), 2016, 320 pages - Michel Cadé p. 371-373
- Vicenzo Cicchelli, Sylvie Octobre, L'Amateur cosmopolite. Goûts et imaginaires culturels juvéniles à l'ère de la globalisation : Paris, La Documentation française, coll. Questions de culture, 2016, 424 pages - Hervé Glevarec p. 374-376
- Thibaut Clément, Plus vrais que nature. Les parcs Disney ou l'usage de la fiction dans l'espace et le paysage : Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2016, 292 pages - Gilles Brougère p. 376-378
- Jean-Louis Comolli, Daech, le cinéma et la mort : Lagrasse, Verdier, 2016, 128 pages - Juliette Duclos-Valois, Quentin Mazel p. 378-380
- Jean-Paul Fourmentraux, dir., Digital Stories. Arts, design et cultures transmédia : Paris, Hermann, coll. Cultures numériques, 2016, 214 pages - Muriel Béasse p. 380-382
- Katherine N. Hayles, Lire et penser en milieux numériques. Attention, récits, technogenèse : trad. de l'américain par C. Degoutin, Grenoble, Éditions littéraires et linguistiques de l'université de Grenoble, coll. Savoirs littéraires et imaginaires scientifiques, 2016, 432 pages - Jacques Kerneis p. 382-384
- Dominique Maingueneau, Trouver sa place dans le champ littéraire. Paratopie et création : Louvain-La-Neuve, Académia/Éd. L'Harmattan, coll. Au cœur des textes, 2016, 187 pages - Jacques-Philippe Saint-Gérand p. 384-385
- Raymond Michel, André Petitjean, dirs, Violences et désirs dans l'œuvre de Koltès et dans le théâtre contemporain : Metz, Université de Lorraine, coll. Recherches textuelles, 2016 pages - Paul Bernard-Nouraud p. 385-387
- Philippe Poirrier, Les Politiques de la culture en France : Paris, La Documentation française, coll. Doc' en poche, regard d'expert, 2016, 888 pages - Bénédicte Rolland-Villemot p. 387-389
- Aurore Renaut, Roberto Rossellini. De l'histoire à la télévision : Lormont, Éd. Le Bord de l'eau, coll. Ciné-mythologies, 2016, 366 pages - Michèle Lagny p. 389-391
- François Thomas, Alain Resnais, les coulisses de la création. Entretiens avec ses proches collaborateurs : Paris, A. Colin, 2016, 528 pages - Martin Barnier p. 391-393
- Virginie Valentin, L'Art chorégraphique occidental, une fabrique du féminin. Essai d'anthropologie esthétique : Paris, Éd. L'Harmattan, coll. Univers de la danse, 2013, 266 pages - Sophie Necker p. 393-395
- Michel Agier, Anne-Virginie Madeira, dirs, Définir les réfugiés : Paris, Presses universitaires de France, coll. La Vie des idées.fr, 2017, 120 pages - Delphine Leroy p. 395-398
- Hélène Baty-Delalande, Carine Trévisan, dirs, Entrer en guerre : Paris, Hermann, coll. Cahier textuel, 2016, 344 pages - Reynald Lahanque p. 398-400
- Pascal Blanchard, Nicolas Bancel, Dominic Thomas, dirs, Vers la guerre des identités ? De la fracture coloniale à la révolution ultranationale : Paris, Éd. La Découverte, 2016, 300 pages - Dominique Ranaivoson p. 400-401
- Philippe Combessie, dir., Corps en péril, corps miroir. Approches socio-anthropologiques : Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, coll. Le social et le politique, 2017, 150 pages - Stéphane Héas p. 401-403
- Guillaume Courty, Julie Gervais, dirs, Le Lobbying électoral. Groupes en campagne présidentielle (2012) : Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. Espaces politiques, 2016, 268 pages - Olivier Arifon p. 403-405
- Quentin Deluermoz, Pierre Singaravélou, Pour une histoire des possibles. Analyses contrefactuelles et futurs non advenus : Paris, Éd. Le Seuil, coll. L'Univers historique, 2016, 448 pages - Bruno Salgues p. 405-407
- Morgan Donot, Darío Rodríguez, Yeny Serrano, dirs, Leaders et leaderships dans les démocraties contemporaines : Strasbourg, Presse universitaire de Strasbourg, 2016, 216 pages - Olivier Kouassi Kouassi p. 408-410
- Olivier Forcade, La Censure en France pendant la Grande Guerre : Paris, Fayard, coll. Histoire, 2016, 480 pages - Jean-Louis Clément p. 410-412
- Stéphane François, Nicolas Lebourg, Histoire de la haine identitaire. Mutations et diffusions de l'altérophobie : Valenciennes, Presses universitaires de Valenciennes, coll. Pratiques et représentations, 2016, 168 pages - Laurent Husson p. 412-414
- Béatrice Galinon-Mélénec, Fabien Liénard, Sami Zlitni, dirs, L'Homme-trace. Inscriptions corporelles et techniques : Paris, CNRS Éd., coll. Alpha, 2015, 284 pages - Fabienne Duteil-Ogata p. 414-415
- Frédéric Gimello-Mesplomb, Pascal Laborderie, Léo Souillés-Débats, dirs, La Ligue de l'enseignement et le cinéma. Une histoire de l'éducation à l'image (1945-1989) : Paris, AFRHC, coll. Histoire culturelle, 2016, 398 pages - Michel Cadé p. 415-418
- Émilie Goin, François Provenzano, dirs, Usages du peuple. Savoirs, discours, politiques : Liège, Presses universitaires de Liège, coll. Situations, 2017, 252 pages - Dominique Ranaivoson p. 418-420
- Gino Gramaccia, Annick Monseigne, Anne Piponnier, dirs, Le Temps des précaires. Approches communicationnelles de l'éphémère : Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, coll. Le Territoire et ses acteurs, 2017, 180 pages - Claudie Rey p. 420-422
- Philippe Hamman, dir., Ruralité, nature et environnement. Entre savoirs et imaginaires : Toulouse, Éd. Érès, coll. Sociétés urbaines et rurales, 2017, 528 pages - Émilie Kohlmann p. 422-424
- Philippe Labrecque, Comprendre le conservatisme en quatorze entretiens : Montréal, Éd. Liber, 2016, 202 pages - Laurent Husson p. 424-426
- Olivier Leclerc, dir., Savants, artistes, citoyens : tous créateurs ? : Québec, Éd. Science et bien commun, 2017, 252 pages - Pascal Laborderie p. 426-428
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Livres reçus
- Livres reçus - p. 511-516