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Ce texte est une lecture critique de l'ordonnance de la Régie des services publics relative à la programmation éducative de Radio-Québec. Les conclusions de l'ordonnance qui ordonnent à Radio-Québec de jouer un rôle plus étroitement éducatif sont basées sur une série d'arguments qui révèlent une connaissance insuffisante des deux systèmes autonomes que sont les mass media et l'école. La réflexion sur les liens possibles de la télévision avec l'éducation exigeait une dénonciation préalable de cette ordonnance qui est momentanément venue cautionner un ensemble de «fausses idées claires ».

Cette étude des émissions de lignes ouvertes radiophoniques situe d'abord son objet dans la problématique d'une analyse des rapports entre le contenu thématique et de la prétention d'accroître l'information et la participation du «monde ordinaire » aux affaires de la collectivité. L'auteur divise son analyse proprement dite en deux parties : une première où sont examinés les procédés spécifiques des lignes ouvertes sur les deux plans de leur approche et des thèmes dont elles traitent ; une seconde partie étudie la forme de la relation de communication qui caractérise, d'une part, la production du message des lignes ouvertes et, d'autre part, sa réception. La conclusion qui est tirée de cette description du «dispositif » de ce type d'émission radiophonique, c'est qu'en fin de compte, l'auditeur, rassuré par un bruit de fond qui estompe antagonismes et contradictions, «reste seul face au Pouvoir ».

Les idées reçues veulent que les journalistes soient, d'abord et avant tout, assoiffés et porteurs de mauvaises nouvelles. L'auteur tente ici de cerner l'utilité professionnelle de ce «mauvais esprit » des journalistes. Il pose l'hypothèse que la spécialisation des tâches au sein des salles de rédaction et la spécialisa¬ tion des entreprises de presse elles-mêmes, ont réduit cette utilité à un domaine d'information qui n'occupe plus que la portion congrue de l'espace et du temps d'antenne disponibles, celle qui vise à alimenter la vie démocratique.

L'auteur explique comment le projet journalistique consiste à transmettre une perception structurée des événements qui s'inspire d'un noyau heuristique particulier, fait des notions d'objectivité et de réalisme dans l'affirmation des données de l'actualité. L'objectivité y est vue comme rien d'autre qu'un héritage de l'ancienne doctrine positiviste selon laquelle les données sensorielles constituaient un fondement indispensable à toute connaissance. La pratique du réalisme, pour sa part, aboutit à la croyance en une transmission «immédiate » et «transparente » du réel. Toutes les techniques et tactiques du journalisme découlent de ces deux postulats. Cet article montre en quoi ils sont cependant inadmissibles et contraires à une saine épistémologie.

La sociologie américaine est à la recherche d'une nouvelle voie dans son étude des mass media. Le but de cet article est d'en dégager et d'en analyser les caractéristiques. L'auteur aborde ici une partie essentielle à l'étude des communications : les particularités des rapports entre modes de signification, modes de comportement et processus de production.

Cet article passe en revue l'analyse idéologique qu'on a faite des informations télévisées et, à cet effet, identifie trois ordres de considérations : l'aspect commercial, la légitimation et la critique des pratiques journalistiques. L'auteur en conclut que les études empiriques faites à partir de ces considérations n'ont connu qu'un succès mitigé car elles se sont attardées surtout à des questions de contenu, de biais (bias) et de facticité au lieu de porter attention à des facteurs d'interprétation journalistique et à des éléments proprement discursifs de la transmission d'informations. L'auteur rend compte d'une étude empirique qu'il a menée et qui tente d'établir des rapports systématiques de sens entre le contenu et ses formes dans les actualités télévisées en Grande-Bretagne, au Canada et aux États-Unis. L'objectif de ce projet est de décrire les structures sémantiques dont s'inspire la rationalité de l'expression des actualités telle qu'elle se manifeste dans un téléjournal.

Il est admis depuis longtemps que l'humain est un être organisé et qu'organisation et vie sont indissolublement liées. L'évolution des technologies de télécommunication et l'informatisation de la société incitent à reconnaître que communication et vie sont aussi indissolublement liées. Le droit de communiquer est fondé sur le fait que communication, organisation et vie sont indissociables. Proclamer le droit de communiquer, c'est affirmer la vie et la personne dans toute leur plénitude, leurs potentialités et leur dignité.