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Revue Cinémas d'Amérique latine Mir@bel
Numéro no 17, 2009
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Éditorial - Francis Saint-Dizier p. 3 accès libre
  • Editorial - Francis Saint-Dizier p. 2 accès libre
  • Nuevos autores para el cine chileno - María José Bello p. 4-7 accès libre avec résumé
    Quelques cinéastes et producteurs du cinéma chilien analysent l'essor de l'activité cinématographique dans leur pays ainsi que les futurs défis qui attendent cette industrie.
  • Les nouveaux auteurs du cinéma chilien - María José Bello p. 8-11 accès libre avec résumé
    Quelques cinéastes et producteurs du cinéma chilien analysent l'essor de l'activité cinématographique dans leur pays ainsi que les futurs défis qui attendent cette industrie.
  • Chili : image et mémoire

    • Cine, política, memoria. Nuevos entramados en el documental chileno - Iván Pinto p. 12-18 accès libre avec résumé
      L'article passe en revue un certain nombre de documentaires produits au Chili qui ont comme point commun d'être sortis aux alentours des années 2003 et qui font suite à l'essor du genre documentaire au Chili. Centrés sur la mémoire et le témoignage, ces documentaires ne suivent pas les critères de “réalisme” ou “référentiels” habituels. Leur classification est difficile car ils se situent dans des domaines pouvant aller de l'essai, à l'analyse ethnographique, en passant par l'art vidéo, ce qui crée un mélange des genres. Leur héritage esthétique se situe autant dans ce que l'on a pu appeler le “nouveau cinéma chilien” des années 1960 (Miguel Littin, Aldo Francia, Raul Ruiz) que dans la production marginale des années 1980 de Cristián Sánchez. Ces films, au-delà de la représentation de “l'évasion”, affichent une tension entre “souvenir” et “oubli” et construisent de la sorte un sujet rempli de contradictions dans son ouverture sur le monde.
    • Cinéma, politique, mémoire. Nouveaux horizons pour le cinéma documentaire chilien - Iván Pinto p. 19-25 accès libre avec résumé
      L'article passe en revue un certain nombre de documentaires produits au Chili qui ont comme point commun d'être sortis aux alentours des années 2003 et qui font suite à l'essor du genre documentaire au Chili. Centrés sur la mémoire et le témoignage, ces documentaires ne suivent pas les critères de “réalisme” ou “référentiels” habituels. Leur classification est difficile car ils se situent dans des domaines pouvant aller de l'essai, à l'analyse ethnographique, en passant par l'art vidéo, ce qui crée un mélange des genres. Leur héritage esthétique se situe autant dans ce que l'on a pu appeler le “nouveau cinéma chilien” des années 1960 (Miguel Littin, Aldo Francia, Raul Ruiz) que dans la production marginale des années 1980 de Cristián Sánchez. Ces films, au-delà de la représentation de “l'évasion”, affichent une tension entre “souvenir” et “oubli” et construisent de la sorte un sujet rempli de contradictions dans son ouverture sur le monde.
    • Acerca de las imágenes públicas como política de desmemoria - Diamela Eltit p. 26-29 accès libre avec résumé
      Les chaînes de télévision se disputent l'attention du public au sujet du 30e anniversaire de la dictature. Tous se retrouvent, sous un format unique, les analystes, les victimes et les auteurs du coup d'État, à habiter un même centre pour construire un équilibre possible. Il s'agit de récits généraux qui vont éviter les nuances. Des narrations visuelles qui méprisent l'importance du détail. En revanche, les anecdotes prolifèrent. Très tard, ou peut-être juste assez tard, on a entamé une course touristique vers le passé. Le harcèlement d'une domination est ainsi perceptible. Les 30 ans et leur commémoration sont tout à fait sous contrôle.
    • À propos des images publiques en tant que politique de la dé-mémoire - Diamela Eltit p. 30-33 accès libre avec résumé
      Les chaînes de télévision se disputent l'attention du public au sujet du 30e anniversaire de la dictature. Tous se retrouvent, sous un format unique, les analystes, les victimes et les auteurs du coup d'État, à habiter un même centre pour construire un équilibre possible. Il s'agit de récits généraux qui vont éviter les nuances. Des narrations visuelles qui méprisent l'importance du détail. En revanche, les anecdotes prolifèrent. Très tard, ou peut-être juste assez tard, on a entamé une course touristique vers le passé. Le harcèlement d'une domination est ainsi perceptible. Les 30 ans et leur commémoration sont tout à fait sous contrôle.
  • Mexique : jeune cinéma

    • La renovación artística del cine mexicano - Carlos Bonfil p. 34-39 accès libre avec résumé
      Ces temps-ci, le cinéma mexicain voit augmenter sa production de films d'année en année. Pourtant les jeunes cinéastes affrontent de grandes difficultés pour distribuer leurs œuvres. Les mesures fiscales favorisant l'investissement dans des productions nouvelles, pas plus que la visibilité acquise par bien des cinéastes dans les festivals, n'ont pu y remédier. Tant qu'aucun cadre légal ne protègera les créations filmiques de la concurrence écrasante des super-productions étasuniennes qui inondent le marché, le travail des cinéastes ne pourra que vivoter. Ne pouvant voir leurs films à l'affiche assez longtemps pour espérer s'y retrouver financièrement, les créateurs sont contraints de recourir à des formules éculées de divertissement ou à des narrations convenues. S'ils se risquent au contraire à diversifier leurs stratégies de financement et de distribution, à travers des co-productions, en recourant au format numérique, bien meilleur marché, et à des réseaux innovants de distribution, ils obtiennent des résultats qui, en plus d'être originaux, sont bien plus gratifiants. C'est le cas d'une poignée de jeunes cinéastes qui tournent le dos au cinéma commercial et acceptent le défi actuel de la résistance culturelle dans le cinéma qu'ils produisent.
    • Le renouveau artistique du cinéma mexicain - Carlos Bonfil p. 40-45 accès libre avec résumé
      Ces temps-ci, le cinéma mexicain voit augmenter sa production de films d'année en année. Pourtant les jeunes cinéastes affrontent de grandes difficultés pour distribuer leurs œuvres. Les mesures fiscales favorisant l'investissement dans des productions nouvelles, pas plus que la visibilité acquise par bien des cinéastes dans les festivals, n'ont pu y remédier. Tant qu'aucun cadre légal ne protègera les créations filmiques de la concurrence écrasante des super-productions étasuniennes qui inondent le marché, le travail des cinéastes ne pourra que vivoter. Ne pouvant voir leurs films à l'affiche assez longtemps pour espérer s'y retrouver financièrement, les créateurs sont contraints de recourir à des formules éculées de divertissement ou à des narrations convenues. S'ils se risquent au contraire à diversifier leurs stratégies de financement et de distribution, à travers des co-productions, en recourant au format numérique, bien meilleur marché, et à des réseaux innovants de distribution, ils obtiennent des résultats qui, en plus d'être originaux, sont bien plus gratifiants. C'est le cas d'une poignée de jeunes cinéastes qui tournent le dos au cinéma commercial et acceptent le défi actuel de la résistance culturelle dans le cinéma qu'ils produisent.
    • Le cinéma mexicain par ses écoles - Cédric Lépine p. 46-49 accès libre avec résumé
      Depuis le début des années 2000, le cinéma mexicain a fait preuve d'une formidable renaissance. Parmi les initiateurs de ce mouvement, on trouve à Mexico deux écoles de cinéma réputées dans toute l'Amérique latine : le CCC et le CUEC. En effet, des cinéastes qui ont marqué la récente actualité du septième art comme Francisco Vargas, Rodrigo Plá, Elisa Miller, Alfonso Cuarón, Fernando Eimbcke… en sont d'anciens élèves. Apparues dans les années 1960 et 1970 pour sortir le cinéma mexicain d'un classicisme exsangue, les nouveaux objectifs du CCC et du CUEC dépassent à présent les seules responsabilités de formation : pour confirmer le talent et le savoir-faire de leurs élèves, elles ont choisi de s'intéresser à la promotion internationale à travers la participation à des festivals.
    • El cine mexicano a través de sus escuelas - Cédric Lépine p. 50-52 accès libre avec résumé
      Depuis le début des années 2000, le cinéma mexicain a fait preuve d'une formidable renaissance. Parmi les initiateurs de ce mouvement, on trouve à Mexico deux écoles de cinéma réputées dans toute l'Amérique latine : le CCC et le CUEC. En effet, des cinéastes qui ont marqué la récente actualité du septième art comme Francisco Vargas, Rodrigo Plá, Elisa Miller, Alfonso Cuarón, Fernando Eimbcke… en sont d'anciens élèves. Apparues dans les années 1960 et 1970 pour sortir le cinéma mexicain d'un classicisme exsangue, les nouveaux objectifs du CCC et du CUEC dépassent à présent les seules responsabilités de formation : pour confirmer le talent et le savoir-faire de leurs élèves, elles ont choisi de s'intéresser à la promotion internationale à travers la participation à des festivals.
    • Cinco años de cine contemporáneo - Maximiliano Cruz p. 53-55 accès libre avec résumé
      Festival de cinéma indépendant fondé en 2004. En cinq ans, le FICCO s'est imposé comme l'une des principales manifestations ayant ouvert la voie au mouvement culturel de la ville de Mexico. Avec une programmation de 250 longs-métrages internationaux, d'événements académiques, de concerts, d'expositions et de fêtes, le FICCO a complété sa proposition de diffusion en stimulant des projets éditoriaux, éducatifs et sociaux. Le FICCO a favorisé des rencontres entre de jeunes réalisateurs mexicains et des producteurs étrangers, en majorité européens, tournés vers l'industrie du cinéma indépendant international. Le fruit de ces rencontres s'est traduit par des films de qualité qui, aujourd'hui encore, figurent sur le devant de la scène internationale.
    • Cinq ans de cinéma contemporain - Maximiliano Cruz p. 56-58 accès libre avec résumé
      Festival de cinéma indépendant fondé en 2004. En cinq ans, le FICCO s'est imposé comme l'une des principales manifestations ayant ouvert la voie au mouvement culturel de la ville de Mexico. Avec une programmation de 250 longs-métrages internationaux, d'événements académiques, de concerts, d'expositions et de fêtes, le FICCO a complété sa proposition de diffusion en stimulant des projets éditoriaux, éducatifs et sociaux. Le FICCO a favorisé des rencontres entre de jeunes réalisateurs mexicains et des producteurs étrangers, en majorité européens, tournés vers l'industrie du cinéma indépendant international. Le fruit de ces rencontres s'est traduit par des films de qualité qui, aujourd'hui encore, figurent sur le devant de la scène internationale.
  • El renacer del cine centroamericano - María Lourdes Cortés p. 59-61 accès libre avec résumé
    Après des années de quasi-disparition, le cinéma centraméricain revient avec une énergie renouvelée et reçoit des prix internationaux. Le même phénomène s'observe dans chaque pays. Bien qu'il y ait un manque de reconnaissance nationale, le cinéma commence à être officiellement considéré comme une activité d'intérêt, ce qui favorisera une évolution positive. Le public se rend aux projections avec enthousiasme.
  • La renaissance du cinéma centraméricain - María Lourdes Cortés p. 62-64 accès libre avec résumé
    Après des années de quasi-disparition, le cinéma centraméricain revient avec une énergie renouvelée et reçoit des prix internationaux. Le même phénomène s'observe dans chaque pays. Bien qu'il y ait un manque de reconnaissance nationale, le cinéma commence à être officiellement considéré comme une activité d'intérêt, ce qui favorisera une évolution positive. Le public se rend aux projections avec enthousiasme.
  • Los dioses de lata - Juan Antin p. 65-72 accès libre avec résumé
    Premier film d'animation sur la conquête de l'Amérique vue du point de vue indigène, fait pour divertir et instruire, ce film cherche une esthétique en deux volets distincts pour figurer le choc entre les peuples. L'animation suit un style original avec deux aspects bien différents. La photographie se fera depuis plusieurs appareils. Le travail de recherche a été sérieux et long, et a même fourni les matières premières utilisées dans le film, afin d'arriver à la qualité recherchée pour rendre le contraste culturel de ce moment-là de l'histoire de l'Amérique.
  • Les Dieux de tôle - Juan Antin p. 73-80 accès libre avec résumé
    Premier film d'animation sur la conquête de l'Amérique vue du point de vue indigène, fait pour divertir et instruire, ce film cherche une esthétique en deux volets distincts pour figurer le choc entre les peuples. L'animation suit un style original avec deux aspects bien différents. La photographie se fera depuis plusieurs appareils. Le travail de recherche a été sérieux et long, et a même fourni les matières premières utilisées dans le film, afin d'arriver à la qualité recherchée pour rendre le contraste culturel de ce moment-là de l'histoire de l'Amérique.
  • Un asunto de mujeres. El rol protagónico de la mujeren el cine argentino - Paulo Pecora p. 81-86 accès libre avec résumé
    La révélation de nouvelles cinéastes argentines est un phénomène de plus en plus connu, et ce à tous les niveaux de production, avec un grand nombre de réalisatrices, mais aussi d'excellentes photographes, de chef opératrices, de décoratrices, d'ingénieures du son, de productrices, de créatrices de costumes et d'assistantes de réalisation. Lucrecia Martel, Albertina Carri, Celina Murga, Milagros Mumenthaler et Natural Arpajou sont quelques-unes des réalisatrices dont les œuvres reflètent le rôle prépondérant des femmes dans le cinéma argentin contemporain.
  • Une affaire de femmes. Le rôle prépondérant des femmes dans le cinéma argentin - Paulo Pecora p. 87-92 accès libre avec résumé
    La révélation de nouvelles cinéastes argentines est un phénomène de plus en plus connu, et ce à tous les niveaux de production, avec un grand nombre de réalisatrices, mais aussi d'excellentes photographes, de chef opératrices, de décoratrices, d'ingénieures du son, de productrices, de créatrices de costumes et d'assistantes de réalisation. Lucrecia Martel, Albertina Carri, Celina Murga, Milagros Mumenthaler et Natural Arpajou sont quelques-unes des réalisatrices dont les œuvres reflètent le rôle prépondérant des femmes dans le cinéma argentin contemporain.
  • Três filmes vistos por José Carlos Avellar - José Carlos Avellar p. 93-100 accès libre avec résumé
    10 millions de personnes auraient vu le film de José Padilha Tropa de elite (Troupe d'élite), un des premiers films brésiliens à avoir pour protagoniste un policier, en versions piratées avant sa sortie dans les salles de cinéma. Mundo grúa est le premier d'une généalogie de films qui se poursuit encore aujourd'hui, où la réalité se désintègre et expulse les personnages en les transformant en migrants. Le thème de Todo esto me parece un sueño (Tout cela me paraît un rêve) est aussi bien la vie de son personnage, le général José Ignácio de Abreu e Lima, que la réalisation d'un film documentaire sur ce personnage.
  • Trois films vus par José Carlos Avellar - José Carlos Avellar p. 101-108 accès libre avec résumé
    10 millions de personnes auraient vu le film de José Padilha Tropa de elite (Troupe d'élite), un des premiers films brésiliens à avoir pour protagoniste un policier, en versions piratées avant sa sortie dans les salles de cinéma. Mundo grúa est le premier d'une généalogie de films qui se poursuit encore aujourd'hui, où la réalité se désintègre et expulse les personnages en les transformant en migrants. Le thème de Todo esto me parece un sueño (Tout cela me paraît un rêve) est aussi bien la vie de son personnage, le général José Ignácio de Abreu e Lima, que la réalisation d'un film documentaire sur ce personnage.
  • Favela mode d'emploi - Sylvie Debs p. 109-116 accès libre avec résumé
    Thème commun au cinema novo et à la reprise, la représentation des favelas au cinéma et à la télévision suscite actuellement polémiques et débats ancrés dans une lecture du cinéma qui date des années 1960. Cité de Dieu, puis Troupe d'élite, malgré l'énorme succès populaire, n'ont pas convaincu les critiques de cinéma. Pour comprendre les enjeux du débat, il est nécessaire de prendre en compte les changements de société et de technologie qui se sont produits depuis, d´une part, et de remonter à la généalogie de ces films d´autre part.
  • Favela modo de empleo - Sylvie Debs p. 117-123 accès libre avec résumé
    Thème commun au cinema novo et à la reprise, la représentation des favelas au cinéma et à la télévision suscite actuellement polémiques et débats ancrés dans une lecture du cinéma qui date des années 1960. Cité de Dieu, puis Troupe d'élite, malgré l'énorme succès populaire, n'ont pas convaincu les critiques de cinéma. Pour comprendre les enjeux du débat, il est nécessaire de prendre en compte les changements de société et de technologie qui se sont produits depuis, d´une part, et de remonter à la généalogie de ces films d´autre part.
  • La paranoia como fin de la historia - Pedro Adrián Zuluaga p. 124-128 accès libre avec résumé
    Parcours à travers l'œuvre du réalisateur colombien Óscar Campo depuis ses premiers documentaires du début des années 1990 jusqu'à Yo soy otro (Moi je suis un autre, 2008), son premier long-métrage de fiction. Analyse de la dernière période du réalisateur à travers un ensemble d'œuvres qui coïncident avec l'intensification du conflit interne colombien, et qui offrent une lecture des conséquences de ce conflit sur l'individu et la société.
  • La paranoïa comme fin de l'histoire - Pedro Adrián Zuluaga p. 129-134 accès libre avec résumé
    Parcours à travers l'œuvre du réalisateur colombien Óscar Campo depuis ses premiers documentaires du début des années 1990 jusqu'à Yo soy otro (Moi je suis un autre, 2008), son premier long-métrage de fiction. Analyse de la dernière période du réalisateur à travers un ensemble d'œuvres qui coïncident avec l'intensification du conflit interne colombien, et qui offrent une lecture des conséquences de ce conflit sur l'individu et la société.
  • Exterior – La Croisette – día - Enrique Fernández p. 135-139 accès libre avec résumé
    Quelques semaines avant d'achever la postproduction de El baño del Papa nous avons eu la surprise d'apprendre que le film était sélectionné pour participer au Festival de Cannes 2007. Cinq années s'étaient écoulées depuis l'obtention des premiers fonds accordés par la municipalité de Montevideo – 70 000 dollars – et nous avions surmonté toutes les difficultés qui auraient pu compromettre le résultat visible aujourd'hui sur les écrans. Ensuite, arriva la récompense énorme – et peut-être imméritée – qui m'a laissé un souvenir inoubliable et m'a donné conscience de faire partie d'un groupe merveilleux. Et aussi la certitude que j'étais prêt à donner cinq ans de plus de ma vie pour revivre la même expérience.
  • Extérieur - La Croisette – jour - Enrique Fernández p. 140-144 accès libre avec résumé
    Quelques semaines avant d'achever la postproduction de El baño del Papa nous avons eu la surprise d'apprendre que le film était sélectionné pour participer au Festival de Cannes 2007. Cinq années s'étaient écoulées depuis l'obtention des premiers fonds accordés par la municipalité de Montevideo – 70 000 dollars – et nous avions surmonté toutes les difficultés qui auraient pu compromettre le résultat visible aujourd'hui sur les écrans. Ensuite, arriva la récompense énorme – et peut-être imméritée – qui m'a laissé un souvenir inoubliable et m'a donné conscience de faire partie d'un groupe merveilleux. Et aussi la certitude que j'étais prêt à donner cinq ans de plus de ma vie pour revivre la même expérience.
  • Cuba : 50 ans de l'ICAIC

    • “El ICAIC presenta…” 1959-2009 : un demi-siècle de cinéma révolutionnaire à Cuba - Magali Kabous p. 145-151 accès libre avec résumé
      À l'occasion du cinquantenaire de la création de l'Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie Cinématographiques, cet article revient sur l'histoire de cet organisme créé au moment de la victoire de la Révolution en1959. Durant un demi-siècle, l'Institut a produit des œuvres très diversifiées et étroitement liées à l'histoire du pays. L'ICAIC, qui a vu naître de grands talents, Tomás Gutiérrez Alea et Humberto Solás en tête, a également été le théâtre de graves crises.
    • “El ICAIC presenta…” 1959-2009: Medio siglo de cine revolucionario en Cuba - Magali Kabous p. 152-158 accès libre avec résumé
      À l'occasion du cinquantenaire de la création de l'Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie Cinématographiques, cet article revient sur l'histoire de cet organisme créé au moment de la victoire de la Révolution en1959. Durant un demi-siècle, l'Institut a produit des œuvres très diversifiées et étroitement liées à l'histoire du pays. L'ICAIC, qui a vu naître de grands talents, Tomás Gutiérrez Alea et Humberto Solás en tête, a également été le théâtre de graves crises.
    • Memória cubana do mundo - Alice de Andrade p. 159-163 accès libre avec résumé
      La Révolution Cubaine a fêté ses 50 ans le 1er janvier 2009. La première institution culturelle qu'elle a créée est l'ICAIC (Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie Cinématographique), conçu comme outil de renforcement et de diffusion des idéaux révolutionnaires. Sous la direction d'Alfredo Guevara, des maîtres comme Cesare Zavattini, Joris Evans, Jean-Luc Godard (et d'autres) ont formé de jeunes cinéastes compétents. Certains, dirigés Santiago Álvarez, ont non seulement filmé Cuba mais aussi les principaux événements du xxe siècle à travers le monde, en particulier ceux à caractère révolutionnaire : la Révolution des œillets au Portugal, les guerres d'indépendance en Afrique et les guérillas d'Amérique Latine. Ainsi sont nés près de 1 500 Noticieros, petits “ciné-journaux” hebdomadaires, d'une valeur culturelle et historique inestimable. Durant des dizaines d'années, ils ont constitué la principale source d'information et de divertissement du peuple cubain. Ces précieux documentaires, qui espèrent intégrer la Mémoire du monde de l'UNESCO, sont actuellement dans un état de conservation critique et risquent d'être définitivement perdus si des mesures de conservation ne sont pas mises en place rapidement. Alors qu'elle vient de terminer un projet pour la préservation des œuvres de son père, Alice De Andrade travaille maintenant à sauver les Noticieros ICAIC Latino-américains.
    • Une mémoire cubaine du monde - Alice de Andrade p. 163-168 accès libre avec résumé
      La Révolution Cubaine a fêté ses 50 ans le 1er janvier 2009. La première institution culturelle qu'elle a créée est l'ICAIC (Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie Cinématographique), conçu comme outil de renforcement et de diffusion des idéaux révolutionnaires. Sous la direction d'Alfredo Guevara, des maîtres comme Cesare Zavattini, Joris Evans, Jean-Luc Godard (et d'autres) ont formé de jeunes cinéastes compétents. Certains, dirigés Santiago Álvarez, ont non seulement filmé Cuba mais aussi les principaux événements du xxe siècle à travers le monde, en particulier ceux à caractère révolutionnaire : la Révolution des œillets au Portugal, les guerres d'indépendance en Afrique et les guérillas d'Amérique Latine. Ainsi sont nés près de 1 500 Noticieros, petits “ciné-journaux” hebdomadaires, d'une valeur culturelle et historique inestimable. Durant des dizaines d'années, ils ont constitué la principale source d'information et de divertissement du peuple cubain. Ces précieux documentaires, qui espèrent intégrer la Mémoire du monde de l'UNESCO, sont actuellement dans un état de conservation critique et risquent d'être définitivement perdus si des mesures de conservation ne sont pas mises en place rapidement. Alors qu'elle vient de terminer un projet pour la préservation des œuvres de son père, Alice De Andrade travaille maintenant à sauver les Noticieros ICAIC Latino-américains.
    • Cuba, la Ley n°169 - p. 169-171 accès libre
    • Cuba, la Ley n°169 - p. 169-171 accès libre
    • Carta de dimisión al Instituto Cubano de Arte e Industria Cinematográficos (ICAIC) - Tomás Gutiérrez Alea p. 174-175 accès libre
    • Lettre de démission à l'Institut Cubain d'Art et d'Industrie Cinématographiques (ICAIC) - Tomás Gutiérrez Alea p. 176 accès libre