Contenu du sommaire : Regards cinématographiques sur les grandes figures latino-américaines
Revue | Cinémas d'Amérique latine |
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Numéro | no 24, 2016 |
Titre du numéro | Regards cinématographiques sur les grandes figures latino-américaines |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Éditorial - Francis Saint-Dizier p. 2-3
- Editorial - Francis Saint-Dizier p. 2-3
- Representação e ilusão na trilogia do cineasta Pablo Larraín acerca da ditadura no Chile - Vinícius Araújo Barreto (de), Tânia Siqueira Montoro p. 4-13 L'article porte sur la critique de la représentation cinématographique présente dans les différentes stratégies narratives des films Tony Manero (2008), Post Mortem (2010) et No (2012) du réalisateur chilien Pablo Larraín.
- Représentation cinématographique et illusion dans la trilogie de Pablo Larraín sur la dictature chilienne - Vinícius Araújo Barreto (de), Tânia Siqueira Montoro p. 4-13 L'article porte sur la critique de la représentation cinématographique présente dans les différentes stratégies narratives des films Tony Manero (2008), Post Mortem (2010) et No (2012) du réalisateur chilien Pablo Larraín.
- Marcelo Gomes : « Je suis un Pernamboucain qui fait du cinéma » - Sylvie Debs p. 14-31 L'article analyse la filmographie de Marcelo Gomes pour en tracer l'évolution et les principales caractéristiques.
- Marcelo Gomes “Eu sou um Pernambucano que faz cinema” - Sylvie Debs p. 14-31 L'article analyse la filmographie de Marcelo Gomes pour en tracer l'évolution et les principales caractéristiques.
- O Congresso Columbianum - Yanet Aguilera Viruéz Franklin De Matos p. 32-39 Commentaire du texte d'Antonio Candido, présenté lors du Tiers monde et communauté mondiale à Gênes en 1965, en lien avec le rôle de Glauber Rocha et du Cinema Novo dans l'autoreprésentation de la société brésilienne. Revisite et critique de l'image du Brésilien comme “peuple cordial”, image niant la violence constitutive de la société brésilienne et effaçant des composants de l'Histoire sociale. Importance du modèle européen dans l'indianisme et le nativisme, créé au XVIIIe siècle, perversité d'une représentation formelle qui prétend différencier le pays de la métropole, qui exclut tout de même les représentants réels, les Indiens, de l'État de droit.
- Le Congrès Columbianum - Yanet Aguilera Viruéz Franklin De Matos p. 32-39 Commentaire du texte d'Antonio Candido, présenté lors du Tiers monde et communauté mondiale à Gênes en 1965, en lien avec le rôle de Glauber Rocha et du Cinema Novo dans l'autoreprésentation de la société brésilienne. Revisite et critique de l'image du Brésilien comme “peuple cordial”, image niant la violence constitutive de la société brésilienne et effaçant des composants de l'Histoire sociale. Importance du modèle européen dans l'indianisme et le nativisme, créé au XVIIIe siècle, perversité d'une représentation formelle qui prétend différencier le pays de la métropole, qui exclut tout de même les représentants réels, les Indiens, de l'État de droit.
- Por una reconstrucción crítica de Glauber Rocha - Daniela Stara p. 40-53 Cet article tente d'analyser le travail théorique du réalisateur Glauber Rocha et, à partir du constat qu'il y a peu de matériel scientifique sur ce thème, tente de paraphraser deux de ses manifestes esthétiques les plus importants : Esthétique de la faim et Esthétique du rêve.
- Pour une reconstruction critique de Glauber Rocha - Daniela Stara p. 40-53 Cet article tente d'analyser le travail théorique du réalisateur Glauber Rocha et, à partir du constat qu'il y a peu de matériel scientifique sur ce thème, tente de paraphraser deux de ses manifestes esthétiques les plus importants : Esthétique de la faim et Esthétique du rêve.
- Perón bajo la mirada de Favio. La construcción del héroe - Patricia Carbonari p. 54-65 Les héros de Favio furent façonnés par ses idéaux d'enfant. Les “invisibles”, les pauvres, les marginalisés, les démunis, voilà les personnages du réalisateur qui aspirent à l'ascension sociale. Et parfois, ils y parviennent, à l'image de Gatica, el mono (1993). Favio s'intéresse aussi à Juan Perón et il se revendique péroniste en réalisant un documentaire dont le but n'est pas de garder à distance le spectateur mais d'amener ce dernier à s'identifier au héros. Il traite le sujet en profondeur avec un montage vertigineux en créant une cascade d'images qui met en relation les peintures de Ricardo Carpani et des faits sanglants de l'histoire. Il en résulte cet univers sacré qui renforce le mythe du héros.
- Perón vu par Favio : la construction d'un héros - Patricia Carbonari p. 54-65 Les héros de Favio furent façonnés par ses idéaux d'enfant. Les “invisibles”, les pauvres, les marginalisés, les démunis, voilà les personnages du réalisateur qui aspirent à l'ascension sociale. Et parfois, ils y parviennent, à l'image de Gatica, el mono (1993). Favio s'intéresse aussi à Juan Perón et il se revendique péroniste en réalisant un documentaire dont le but n'est pas de garder à distance le spectateur mais d'amener ce dernier à s'identifier au héros. Il traite le sujet en profondeur avec un montage vertigineux en créant une cascade d'images qui met en relation les peintures de Ricardo Carpani et des faits sanglants de l'histoire. Il en résulte cet univers sacré qui renforce le mythe du héros.
- Extractos del guión: Eva no duerme - Pablo Agüero p. 66-75 Eva no duerme (Eva ne dort pas, 2015) est le quatrième long-métrage du réalisateur argentin Pablo Agüero, né à Mendoza en 1977. Lauréat du prix Cinéma en Construction 2015, décerné pendant la 27e édition de Cinélatino, le film compte notamment sur la participation de Gael García Bernal, Denis Lavant, Imanol Arias, Daniel Fanego et Sofía Brito. Il s'inspire de l'errance du corps embaumé d'Eva Duarte de Perón, personnage emblématique du XXe siècle qui continue encore à exercer une fascination formidable. Au fur et à mesure que l'histoire avance la frontière entre réalité et mythe se fait de plus en plus imperceptible et nous sommes envahi-es par l'aura invisible et mystérieuse qui pèse sur les personnages : les ouvriers anonymes, le docteur Ara, le colonel Koenig ou encore Esther, une jeune fille qui grandit avec l'héritage laissé par Evita.Pablo Agüero est l'auteur de ce magnifique scénario (écrit en collaboration avec l'historien Marcelo Larraquy et le cinéaste Santiago Amigorena), pour lequel il a gagné le Grand Prix Sopadin 2012 du meilleur scénariste, et qui fut lu de façon émouvante par Jeanne Moreau devant le public du festival Premiers Plans d'Angers en janvier 2013*.Voici donc quelques fragments sélectionnés dans le texte que l'auteur a fait l'honneur de nous confier.* La version complète du scénario, lue par Jeanne Moreau et Denis Lavant, a notamment été enregistrée par France Culture à l'occasion d'une émission spéciale qui est disponible en libre écoute : www.franceculture.fr/emission-fictions-theatre-et-cie-evita-2014-01-19
- Extraits du scénario : Eva no duerme - Pablo Agüero p. 66-75 Eva no duerme (Eva ne dort pas, 2015) est le quatrième long-métrage du réalisateur argentin Pablo Agüero, né à Mendoza en 1977. Lauréat du prix Cinéma en Construction 2015, décerné pendant la 27e édition de Cinélatino, le film compte notamment sur la participation de Gael García Bernal, Denis Lavant, Imanol Arias, Daniel Fanego et Sofía Brito. Il s'inspire de l'errance du corps embaumé d'Eva Duarte de Perón, personnage emblématique du XXe siècle qui continue encore à exercer une fascination formidable. Au fur et à mesure que l'histoire avance la frontière entre réalité et mythe se fait de plus en plus imperceptible et nous sommes envahi·es par l'aura invisible et mystérieuse qui pèse sur les personnages : les ouvriers anonymes, le docteur Ara, le colonel Koenig ou encore Esther, une jeune fille qui grandit avec l'héritage laissé par Evita.Pablo Agüero est l'auteur de ce magnifique scénario (écrit en collaboration avec l'historien Marcelo Larraquy et le cinéaste Santiago Amigorena), pour lequel il a gagné le Grand Prix Sopadin 2012 du meilleur scénariste, et qui fut lu de façon émouvante par Jeanne Moreau devant le public du festival Premiers Plans d'Angers en janvier 2013*.Voici donc quelques fragments sélectionnés dans le texte que l'auteur a fait l'honneur de nous confier.* La version complète du scénario, lue par Jeanne Moreau et Denis Lavant, a notamment été enregistrée par France Culture à l'occasion d'une émission spéciale qui est disponible en libre écoute : www.franceculture.fr/emission-fictions-theatre-et-cie-evita-2014-01-19
- ¿Doble “Redota”? Representación del héroe patrio José Gervasio Artigas en el cine uruguayo (1915-2011) - María José Olivera Mazzini, Georgina Torello p. 76-91 L'indépendance d'une nation est l'événement historique par excellence, au moment d'ériger les piliers fondateurs de l'identité. Afin d'en faire le récit, comme dans toutes les nations, en Uruguay on “a choisi” un héros, José Gervasio Artigas, dont les iconographies, au même titre que son idéologie, se refusent à toute appropriation facile. La représentation et la configuration iconique du héros de la patrie sont aujourd'hui encore source de disputes sans qu'aucun courant de pensée n'arrive à s'imposer. La complexité de sa figure a fait l'objet d'appropriations multiples en fonction des besoins contextuels et de l'histoire, et de l'alternance des récits hégémoniques. Sacralisations et profanations, façonnement d'une identité nationale toujours en construction. Dans cet exposé nous nous proposons d'aborder et de faire dialoguer deux exemples de représentation filmique, le premier et le dernier, de la vie de cet homme illustre. D'un côté Artigas, un projet jamais fini de 1915 qui prétendait aboutir à une représentation épique et historique de sa geste héroïque, en accord avec le programme extrêmement intégrationniste de l'époque. Et de l'autre côté, La Redota, sorti en 2011, dans le cadre de la production de la série Libertadores de RTVE (chaîne publique espagnole), un projet et une construction moins imposants que ceux conçus en 1915. Les représentations artistiques, en tant que dispositifs créateurs de pratiques subjectives, tout comme la nouvelle affirmation identitaire et l'auto-reconnaissance nationale, s'affirment comme des événements inéluctables quand il s'agit de redonner du sens à l'histoire et, par conséquent, au futur.
- Double « Redota » ? Représentation du héros de la patrie José Gervasio Artigas dans le cinéma uruguayen (1915-2011) - María José Olivera Mazzini, Georgina Torello p. 76-91 L'indépendance d'une nation est l'événement historique par excellence, au moment d'ériger les piliers fondateurs de l'identité. Afin d'en faire le récit, comme dans toutes les nations, en Uruguay on “a choisi” un héros, José Gervasio Artigas, dont les iconographies, au même titre que son idéologie, se refusent à toute appropriation facile. La représentation et la configuration iconique du héros de la patrie sont aujourd'hui encore source de disputes sans qu'aucun courant de pensée n'arrive à s'imposer. La complexité de sa figure a fait l'objet d'appropriations multiples en fonction des besoins contextuels et de l'histoire, et de l'alternance des récits hégémoniques. Sacralisations et profanations, façonnement d'une identité nationale toujours en construction. Dans cet exposé nous nous proposons d'aborder et de faire dialoguer deux exemples de représentation filmique, le premier et le dernier, de la vie de cet homme illustre. D'un côté Artigas, un projet jamais fini de 1915 qui prétendait aboutir à une représentation épique et historique de sa geste héroïque, en accord avec le programme extrêmement intégrationniste de l'époque. Et de l'autre côté, La Redota, sorti en 2011, dans le cadre de la production de la série Libertadores de RTVE (chaîne publique espagnole), un projet et une construction moins imposants que ceux conçus en 1915. Les représentations artistiques, en tant que dispositifs créateurs de pratiques subjectives, tout comme la nouvelle affirmation identitaire et l'auto-reconnaissance nationale, s'affirment comme des événements inéluctables quand il s'agit de redonner du sens à l'histoire et, par conséquent, au futur.
- Transformaciones de la conciencia histórica de Simón Bolívar a partir de la conciencia fílmica - Juan Felipe Barreto, Yudis Contreras Martínez p. 92-101 L'objectif de cet article est de nuancer l'image de Simón Bolívar conservée dans la conscience historique patrimoniale et de montrer comment elle est représentée par les langages de fiction, tels que le cinéma, où ses aspects héroïques sont quasiment effacés pour faire ressortir son côté humain.
- Transformations de la conscience historique de Simón Bolívar à la lumière de la conscience cinématographique - Juan Felipe Barreto, Yudis Contreras Martínez p. 92-101 L'objectif de cet article est de nuancer l'image de Simón Bolívar conservée dans la conscience historique patrimoniale et de montrer comment elle est représentée par les langages de fiction, tels que le cinéma, où ses aspects héroïques sont quasiment effacés pour faire ressortir son côté humain.
- Simón Bolívar en La Virgen de los sicarios - Rubén Olachea p. 102-105 Les reproches faits à une statue, tel Quichotte combattant des moulins à vent, exorcise la frustration de la citoyenneté latino-américaine face aux systèmes pervers.
- Simón Bolívar dans La Vierge des tueurs - Rubén Olachea p. 102-105 Les reproches faits à une statue, tel Quichotte combattant des moulins à vent, exorcise la frustration de la citoyenneté latino-américaine face aux systèmes pervers.
- La representación de un líder popular: Güemes, la tierra en armas - Carolina Rocha p. 106-115 Dans Güemes, la tierra en armas, Leopoldo Torre Nilsson présente Martín Miguel de Güemes (1785-1821), un criollo de la classe aisée, né dans le nord de l'Argentine actuelle, qui eut une réelle influence sur l'histoire politique du pays. Au XIXe siècle, Güemes lutta sans relâche pour libérer sa petite patrie de la domination espagnole, à la tête de son armée de gauchos. Cet article propose, en se basant sur les stratégies propres des films épiques, de montrer que Torre Nilsson représente Güemes comme un leader charismatique, mettant l'accent sur ses liens fraternels avec différents acteurs sociaux : sa sœur Macache, les gauchos, les criollos et les leaders militaires favorables à l'indépendance. Cette représentation, fondée sur le respect, fait du dignitaire presqu'inconnu du public argentin un véritable héros national.
- La représentation d'un leader populaire : Güemes, la tierra en armas - Carolina Rocha p. 106-115 Dans Güemes, la tierra en armas, Leopoldo Torre Nilsson présente Martín Miguel de Güemes (1785-1821), un criollo de la classe aisée, né dans le nord de l'Argentine actuelle, qui eut une réelle influence sur l'histoire politique du pays. Au XIXe siècle, Güemes lutta sans relâche pour libérer sa petite patrie de la domination espagnole, à la tête de son armée de gauchos. Cet article propose, en se basant sur les stratégies propres des films épiques, de montrer que Torre Nilsson représente Güemes comme un leader charismatique, mettant l'accent sur ses liens fraternels avec différents acteurs sociaux : sa sœur Macache, les gauchos, les criollos et les leaders militaires favorables à l'indépendance. Cette représentation, fondée sur le respect, fait du dignitaire presqu'inconnu du public argentin un véritable héros national.
- Recuerdos y suturas en Colombia: regímenes de audiovisualidad sobre Jorge Eliécer Gaitán - José Gabriel Cristancho Altuzarra p. 116-123 Ce texte a pour objectif d'analyser les régimes d'audiovisualité que le cinéma colombien a configurés au sujet de Jorge Eliécer Gaitán et des événements de l'Histoire du pays qui y sont liés, à partir de la sortie du film Roa (Baíz, 2013), 65 ans après son assassinat.
- Souvenirs et sutures en Colombie : régimes d'audiovisualité sur Jorge Eliécer Gaitán - José Gabriel Cristancho Altuzarra p. 116-123 Ce texte a pour objectif d'analyser les régimes d'audiovisualité que le cinéma colombien a configurés au sujet de Jorge Eliécer Gaitán et des événements de l'Histoire du pays qui y sont liés, à partir de la sortie du film Roa (Baíz, 2013), 65 ans après son assassinat.
- Evita bajo el lente cinematográfico - Ernesto Babino p. 124-135 Parmi les personnalités latino-américaines les plus célèbres du XXe siècle, Eva Perón fut sans doute la plus représentée dans un projet cinématographique. Privilégiant différents aspects de sa vie publique et privée, les propositions réalisées à ce jour n'ont pas réussi à cristalliser la profusion de sentiments qu'éveille la figure d'Eva dans un film convaincant qui ne verse pas, soit dans la disqualification soit dans l'idolâtrie du personnage historique.
- Evita face à la caméra - Ernesto Babino p. 124-135 Parmi les personnalités latino-américaines les plus célèbres du XXe siècle, Eva Perón fut sans doute la plus représentée dans un projet cinématographique. Privilégiant différents aspects de sa vie publique et privée, les propositions réalisées à ce jour n'ont pas réussi à cristalliser la profusion de sentiments qu'éveille la figure d'Eva dans un film convaincant qui ne verse pas, soit dans la disqualification soit dans l'idolâtrie du personnage historique.
- Spectres cubains de Che Guevara - Joaquín Manzi p. 136-145 À partir de quelques faits historiques survenus en 1959, 1965 et 1967 dans le parcours vital d'Ernesto Che Guevara, cet article identifie les usages de la photographie et du cinéma dans sa cristallisation en tant que héros national cubain. Le fonctionnement spectral du cinéma permet d'interroger les contradictions artistiques et politiques inhérentes à ce processus.
- Espectros cubanos del Che Guevara - Joaquín Manzi p. 136-145 À partir de quelques faits historiques survenus en 1959, 1965 et 1967 dans le parcours vital d'Ernesto Che Guevara, cet article identifie les usages de la photographie et du cinéma dans sa cristallisation en tant que héros national cubain. Le fonctionnement spectral du cinéma permet d'interroger les contradictions artistiques et politiques inhérentes à ce processus.
- El presidente es la estrella - Javier Campo p. 146-157 Chaque moment historique a sa corrélation audiovisuelle : tout comme les années 1960 et 1970 ont donné les documentaires de dénonciation du capitalisme et des dictatures, les années 1980 ont vu naître les films en faveur du retour à la démocratie des sociétés et les années 1990 ceux des manifestations contre le néolibéralisme. Aujourd'hui, les protagonistes sont les nouveaux leaders latino-américains.
- La star, c'est le président - Javier Campo p. 146-157 Chaque moment historique a sa corrélation audiovisuelle : tout comme les années 1960 et 1970 ont donné les documentaires de dénonciation du capitalisme et des dictatures, les années 1980 ont vu naître les films en faveur du retour à la démocratie des sociétés et les années 1990 ceux des manifestations contre le néolibéralisme. Aujourd'hui, les protagonistes sont les nouveaux leaders latino-américains.
- Alegorías de una vida [pos]moderna en el cine: Frida Kahlo - Carmen Elisa Gómez p. 158-165 L'article analyse la récente vague d'admiration qu'ont suscitée la figure et le travail de la peintre mexicaine Frida Kahlo en se focalisant sur la comparaison entre deux films biographiques : Frida, naturaleza viva (Paul Leduc, Mexique, 1983) et Frida (Julie Taymor, États-Unis, 2002).
- Allégories d'une vie [post]moderne au cinéma : Frida Kahlo - Carmen Elisa Gómez p. 158-165 L'article analyse la récente vague d'admiration qu'ont suscitée la figure et le travail de la peintre mexicaine Frida Kahlo en se focalisant sur la comparaison entre deux films biographiques : Frida, naturaleza viva (Paul Leduc, Mexique, 1983) et Frida (Julie Taymor, États-Unis, 2002).
- Um olhar sobre o amor em pedaços. a presença de Lupicínio Rodrigues em Nervos de aço de Maurice Capovilla - Bernadette Lyra, Gelson Santana p. 166-173 Le compositeur Lupicínio Rodrigues est matérialisé comme une “présence”, à travers l'actualisation de ses chansons, dans le film musical Nervos de aço, de Maurice Capovilla.
- Un regard sur l'amour en morceaux. La présence de Lupicínio Rodrigues dans Nervos de aço de Maurice Capovilla - Bernadette Lyra, Gelson Santana p. 166-173 Le compositeur Lupicínio Rodrigues est matérialisé comme une “présence”, à travers l'actualisation de ses chan- sons, dans le film musical Nervos de aço, de Maurice Capovilla.
- Madres de la Plaza de Mayo em La amiga de Jeanine Meerapfel - Alcilene Cavalcante p. 174-182 Cet article porte sur le film La amiga (1988) de la cinéaste germano-argentine Jeanine Meerapfel, dont le rôle de la protagoniste est inspiré de l'histoire de vie de l'argentine Hebe de Bonafini, cofondatrice du mouvement des Madres de la Plaza de Mayo.
- Madres de la Plaza de Mayo dans La amiga de Jeanine Meerapfel - Alcilene Cavalcante p. 174-182 Cet article porte sur le film La amiga (1988) de la cinéaste germano-argentine Jeanine Meerapfel, dont le rôle de la protagoniste est inspiré de l'histoire de vie de l'argentine Hebe de Bonafini, cofondatrice du mouvement des Madres de la Plaza de Mayo.
- Exception culturelle et cinéma français - Serge Regourd p. 183-185
- La excepción cultural y el cine francés - Serge Regourd p. 183-185
Notes de lecture
- Le nouveau du cinéma argentin - Odile Bouchet p. 186
- Le nouveau du cinéma argentin - Odile Bouchet p. 186
- Le nouveau cinéma latino-américain 1960-1974, Ignacio Del Valle Dávila - Odile Bouchet p. 187
- Le nouveau cinéma latino-américain 1960-1974, Ignacio Del Valle Dávila - Odile Bouchet p. 187