Contenu du sommaire : La sociabilité / Dossier: L'entrée des jeunes dans la vie active.
Revue | Economie et statistique (INSEE) |
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Numéro | no 216, Décembre 1988. |
Titre du numéro | La sociabilité / Dossier: L'entrée des jeunes dans la vie active. |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Vie quotidienne
- La sociabilité, une pratique culturelle - François Héran p. 3-22 Les Français discutent une semaine avec 17 personnes différentes sur des sujets non professionnels. Parents, collègues et amis composent presque à égalité les 3/4 de ce réseau, le reste se partageant entre le voisinage, les associations, les commerçants, les simples relations. On observe, une présence plus affirmée des amis pendant la jeunesse, des collègues pendant l'age mur, de la parenté pendant la vieillesse. Les comportements de sociabilité restent marqués par le partage traditionnel des roles entre les sexes: c'est d'abord aux femmes qu'incombent les relations avec les proches-parents, commerçants, voisins. En milieu populaire, toutefois, les femmes qui travaillent hors de chez elles diversifient sensiblement leurs contasiblement leurs contacts.
- La sociabilité, une pratique culturelle - François Héran p. 3-22
L'entrée des jeunes dans la vie active
- L'entrée des jeunes dans la vie active - Olivier Marchand p. 23-25
- 1980-1985 : les difficultés de l'insertion - Pierre Laulhé p. 27-33 Depuis les années 60, la durée de la scolarité ne cesse de s'allonger,et les jeunes qui entrent sur le marché du travail sont de plus en plus diplomés. Mais ils trouvent moins souvent qu'il y a 10 ans un emploi en rapport avec leur niveau scolaire: la déqualification atteint tous les diplomes sauf ceux de l'enseignement supérieur long. Le risque de se retrouver au chomage moins de cinq ans après la sortie de l'école a doublé entre les deux périodes 1972-1977 et 1980-1985. Les femmes sont toujours plus exposées que les hommes. Les moins diplomés sont toujours les plus touchés par le chomage. Parmi les jeunes qui sont sortis du système scolaire entre 1980 et 1985, un sur cinq a un emploi précaire. C'est dès la scolarité que les différences de milieu social influent sur le cursus.
- Les sorties du système éducatif de 1976 à 1986 - Stéphanie Lemerle p. 35-42 De plus en plus nombreux, les jeunes poursuivent leurs études au delà de 16 ans. Ils restent plus longtemps dans le système éducatif. En raison de l'allongement de la scolarisation, le niveau de qualification des jeunes s'élève. Les jeunes poursuivent leurs études en plus grand nombre après le baccalauréat. Dans l'enseignement supérieur, les formations technologiques de haut niveau "bac + 2" se développent le plus, mais aussi les écoles de commerce et de gestion. A l'autre extrème, les jeunes sans aucune qualification représentent encore un peu plus d'un dixième des sortants.
- Les recrutements des entreprises depuis quinze ans - Florence Audier p. 43-49 Au sortir de l'appareil de formation, les possibilités d'emploi des jeunes se restreignent nettement au cours de la décennie 1974-1984. A partir de 1985 en revanche, les conditions d'insertion professionnelle redeviennent apparemment plus favorables. Chez les garçons, se sont les catégories professionnelles les moins qualifiées qui acceuillent le plus de jeunes débutants. L'insertion des jeunes filles comporte plus d'éléments structurellement favorables que celle des jeunes gens. Leurs recrutements ont été facilités par le développement des professions tertiaires, particulièrement dans le secteur privé. En outre, ce sont les professions les plus en expansion qui ont fait le plus appel aux jeunes débutantes. Mais tant chez les hommes que chez les femmes, la part des jeunes scolaires dans le recrutement régresse.
- L'insertion des jeunes à la sortie de l'école entre 1983 et 1987 - Éric Join-Lambert, Xavier Viney p. 51-59 Pour les jeunes qui entrent directement sur le marché du travail à la sortie de l'école, les risques de chomage ont diminué depuis 4 ans. Cette évolution va contre-courant de l'évolution observée au cours des dix années précédentes et s'explique pour l'essentiel par la montée des emplois précaires (TUC et S.I.V.P.). Les employeurs embauchent des jeunes de plus en plus qualifiés. En 1987, plus de 40% des recrutements concernaient des jeunes ayant suivi des études supérieures. Les risques de déclassement sont importants pour les jeunes n'ayant pas atteint la classe de terminale. Les sortants de l'enseignement supérieur ne sont pas épargné pour certaines disciplines: en Droit, Sciences Eco, Lettres et Sciences Humaines, ainsi que les formations technologiques supérieures "tertiaires".
- Paru... à paraître - p. 60
- Résumés - Summaries - Resumenes - p. 61-66