Contenu du sommaire : Problèmes financiers: Coût du crédit / Primes de risque sur les taux d'intérêt / Dynamique des taux de change / Transmission des chocs boursiers.
Revue | Economie et statistique (INSEE) |
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Numéro | no 236, Octobre 1990. |
Titre du numéro | Problèmes financiers: Coût du crédit / Primes de risque sur les taux d'intérêt / Dynamique des taux de change / Transmission des chocs boursiers. |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Problèmes financiers
- Présentation générale - Patrick Artus, Olivier Davanne p. 3-5
- Primes de risque et politique monétaire - Olivier Davanne, Joël Dessaint, Thierry Francq p. 7-23 Depuis la fin 1988 et jusqu'à la crise du Golfe, la courbe des taux s'est inversée, les taux d'intéret à court terme devenant en France supérieurs aux taux longs. Autre facteur déterminant la courbe des taux: la prime de risque. La période récente s'est caractérisée dans la plupart des pays par une crédibilité anti-inflationniste exceptionnelle des politiques monétaires, et donc par un faible risque pour les investissements à long terme et à taux fixe: ceci peut expliquer un faible niveau des taux longs face aux taux courts. L'économie, devrait faire, selon toute vraisemblance, une plus grande part aux emprunts longs à taux fixe dans les années à venir.
- Primes de risque et taux d'intérêt - Patrick Artus p. 25-36 L'arbitrage entre placements à court terme et placements à long terme est un choix auquel les investisseurs boursiers se trouvent confrontés chaque jour. Proposant plusieurs modélisations susceptibles d'expliciter le lien entre court terme et long terme, cet article suggère que le marché réel est éloigné de l'efficience théorique. La prime de risque dépend à la fois du risque observé dans le passé récent, et de l'évolution du niveau des taux d'intéret à court terme.
- La dynamique des taux de change - Olivier Davanne p. 37-50 Le taux de change réel du dollar face au mark a plus que doublé de 1978 à 1985, avant de perdre la moitié de sa valeur jusqu'en 1987. De telles fluctuations brutales s'expliquent par les écarts de taux d'intéret réels entre pays, qui traduisent des divergences de politique économique. Certains accidents restent cependant difficiles à analyser par le seul jeu des taux d'intéret, et reflètent la très forte volatilité des anticipations formées par les investisseurs privés. La plus grande stabilité du marché des changes des toutes dernières années, au moins entre le dollar et les monnaies européennes, doit beaucoup à la meilleure convergence des politiques économiques; celle-ci a été favorisée par le développement de la coopération internationale.
- Le crédit plus cher pour les petites entreprises - Mireille Bardos p. 51-64 Les entreprises les plus petites ont l'endettement le plus couteux. Elles sont aussi les plus fragiles sur le plan financier. Leur risque de défaillance, qui peut conduire au non remboursement des emprunts contractés, est le plus élevé et à risque égal, le cout de l'endettement est d'autant plus fort que la taille de l'entreprise est réduite. En fait, au-delà du cout du crédit, c'est tout le comportement financier de l'entreprise qui est lié à sa taille et à son risque de défaillance.
- Le crédit interentreprises : coûts et avantages - Michel Dietsch p. 65-79 Le jeu des délais de paiement combiné à celui des acomptes place l'entreprise soit en situation de preteur, soit en situation d'emprunteur de crédit interentreprises. Dans le premier cas, des emplois supplémentaires apparaissent à l'actif et doivent etre financés. Dans le second cas, l'entreprise obtient des crédits d'autres entreprises qui peuvent etre substituées au crédit bancaire. L'importance en France des sommes transférées entre entreprises de cette manière donne une résonance particulière à la question de savoir quels sont les couts et les avantages qui en résultent pour les preteurs et pour les emprunteurs.
- L'autonomie du marché boursier français - Pierre-Olivier Gourinchas, Marc Gurgand p. 81-94 Les variables propres à l'économie française (performances des entreprises, taux d'intéret, etc.) ne suffisent pas à expliquer complètement les mouvements du marché boursier national. Ces derniers,en revanche, sont bien corrélés avec les variations du marché américain. Pour autant, on ne saurait en toute rigueur conclure à l'intégration des deux marchés. Wall Street n'est susceptible que d'amplifier, réduire, retarder... les tendances du marché parisien, non de les déterminer. Une approche économétrique permet de conclure à la non-intégration des marchés français et américain.
- Paru... A paraître - p. 97-98
- Résumés Summaries Resumenes - p. 101-106