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Facteurs caractéristiques de la planification stratégique dans la PMI : une étude empirique sur des entreprises en Espagne. Ce travail analyse les caractéristiques des petites et moyennes industries (PMI) qui réalisent une planification stratégique sur le court et long terme sur un échantillon de 1,170 PMI de la région de la Murcie (Espagne). Les résultats montrent que la taille, la formation universitaire du dirigeant et l'activité innovatrice sont des éléments caractéristiques des entreprises qui font de la planification stratégique.

Comment se « fabrique » la décision stratégique : le cas d'une cellule de veille stratégique. Notre recherche porte sur la prise de décision stratégique en environnement complexe. Notre article s'intéresse précisément aux veilleurs (acteurs du système de veille stratégique) et à la manière dont ces derniers interagissent avec les décideurs pour soutenir la prise de décision. A travers une approche orientée « pratique de la décision », nous cherchons à identifier les interactions entre veilleurs et décideurs. Notre but ici est de comprendre comment les interactions entre ces deux groupes d'individus contribuent à « fabriquer » la décision stratégique.Notre méthodologie inductive est basée sur l'étude d'un cas unique d'entreprise où les acteurs d'une cellule de veille stratégique sont observés pendant plusieurs mois.

L'externalisation dans le système de santé français : éléments d'explication d'un tabou. A l'aide d'une étude exploratoire, nous cherchons à comprendre pourquoi l'externalisation hospitalière est peu utilisée. Nous montrons que les acteurs ne sont en majorité pas hostiles au principe d'externalisation. Toutefois, celui-ci peut causer une rupture dans la conception que les professionnels de santé se font de la sacralité entrainant des situations parfois difficiles pour les acteurs dans les organisations.

L'évaluation des compétences : enjeux et effets en termes de changement Le cas d'un EPST. Cette étude met en évidence la réalité et l'importance de la logique managériale mise en œuvre dans le secteur public, et ses impacts en termes de changement ; et cela, au travers de l'analyse du dispositif d'évaluation des personnels techniques d'un grand établissement public de recherche. Ses conclusions basées sur une approche longitudinale effectuée sur la période 1996-2006, témoignent d'une évolution sensible de la prise en compte des compétences tant dans leur identification, que dans leur évaluation et leur valorisation. Au-delà, elles montrent les enjeux et les effets d'un processus de modernisation (en l'occurrence de gestion des ressources humaines) : l'évaluation des compétences apparaît ainsi d'une part comme une démarche de changement actée par de nouvelles pratiques managériales (de gestion des ressources humaines et de performance), et d'autre part, comme un processus de changement institutionnalisé selon un double mouvement « adaptationproaction ».

Étude statistique des tendances des différentes catégories du personnel envers le concept « qualité » : cas d'une entreprise algérienne (AMC El Eulma). En Algérie, les transformations des entreprises sont au niveau le plus concret, au moment où les exigences financières sont les plus restrictives et au moment où les exigences pour la qualité commencent à s'imposer. Ainsi, le facteur Qualité est présenté comme un vecteur de performance et la certification ISO comme une opportunité d'amélioration voire une condition d'existence. Cet article présente une étude statistique des tendances des différentes catégories du personnel d'une entreprise algérienne (AMC El Eulma) envers la Qualité, afin de réaliser une analyse critique objective du niveau de perception de ce concept au niveau l'entreprise en question. L'apport de cette étude est de porter intérêt à l'approche humaine qui est d'une importance incontestable pour la réussite des Systèmes de Management de la Qualité au niveau des entreprises algériennes.

La valse des dirigeants rend-elle la firme plus performante ? étude exploratoire sur les sociétés cotées (2000-2009)Cet article teste l'hypothèse que la rotation ou valse des dirigeants est expliquée par une moindre performance de la firme. Il procède à l'étude empirique de 229 sociétés françaises cotées à la Bourse de Paris dont on a observé une ou plusieurs rotations des dirigeants sur une période de dix ans (2000-2009). On constate bien qu'une baisse de l'indice de performance déclenche à terme l'embauche de tout nouveaux dirigeants et l'exclusion des précédents. Mais l'ancienneté du dirigeant enraciné, estimée à 6,5 années en moyenne, diminue la probabilité de son départ. Ainsi la théorie du changement imposé se trouve-t-elle validée.