Contenu du sommaire : Spécial Wallis-et-Futuna
Revue | Journal de la Société des Océanistes |
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Numéro | no 122-123, 2006 |
Titre du numéro | Spécial Wallis-et-Futuna |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier Wallis-et-Futuna
- Présentation - Hélène Guiot, Isabelle Leblic, Bernard Vienne p. 1-12
- Sépultures à caveau en Polynésie occidentale : des traditions orales à l'archéologie - Christophe Sand, Frédérique Valentin, Daniel Frimigacci p. 14-25 Cet article présente, après avoir défini le contexte régional de l'émergence de traditions funéraires en caveau en Polynésie occidentale, l'étude d'un tertre funéraire (faitoka) sur l'île de 'Uvea, à partir des données croisées de la tradition orale, de l'archéologie et de l'anthropologie physique. La fouille du tertre de Petania a permis d'identifier deux périodes d'inhumations. Le niveau inférieur a été interprété comme un événement unique au cours duquel, durant le XVIIIe siècle, environ cent cinquante personnes avaient été enterrées en même temps, principalement en cercles superposés autour d'un caveau central. Cet événement peut se rattacher à un récit de tradition orale. Une centaine d'autres personnes aurait été progressivement inhumée au sommet du tertre jusqu'au XIXe siècle. Une analyse critique des différentes sources permet de montrer l'intérêt d'études transdisciplinaires, pour une meilleure reconstitution des traditions funéraires anciennes de la Polynésie occidentale.This paper presents, after a summary of the regional context surrounding the emergence of burial vault traditions in West Polynesia, the study of a burial mound (faitoka) on 'Uvea island, by crossing data from oral tradition, archaeology and physical anthropology. The excavation of the Petania mound has enabled us to identify two periods of burial. The lower level has been interpreted as marking a unique event during the XVIIIth century, during which around hundred and fifty people were buried at the same time, mostly in superimposed circles around a central vault. This event can be linked to an oral tradition. About hundred other people were progressively buried on top of the mound up to the XIXth century. A critical analysis of the different sources of information shows the relevance of cross-disciplinary studies to allow for a better reconstruction of old burial practices in Western Polynesia.
- Les fondations du royaume de 'Uvea - Bernard Vienne, Daniel Frimigacci p. 27-60 Dans la perspective d'une anthropologie historique qui se construit sur un questionnement de l'histoire, les données de l'archéologie et de l'ethnohistoire de 'Uvea sont ici présentées en se référant à une périodisation qui retient quatre phases et une chronologie recalées dans celle régionale de la Polynésie occidentale. Cette mise en perspective diachronique conduit à s'interroger sur la nature et les déterminants du processus d'évolution culturelle et de transformation sociale qui aboutit, à partir des découvreurs Lapita à la formation du « royaume » polynésien de 'Uvea. Dans cette « histoire du long terme », cette dynamique historique d'adaptation, place est aussi faite aux stratégies des « acteurs de l'histoire » et au rôle joué par « l'événement ».In the so called historical anthropological perspective which involves a questioning of the historical data itself, the archeological findings and the ethnohistorical records from 'Uvea island are reevaluated according to a four stages sequence previously established for 'Uvea and a chronology embedded in a regional sequence with reference to Tonga and Futuna. The nature of the dynamic process of evolution and cultural differentiation from the earlier Lapita settlements to the late centralized proto-kingdom of 'Uvea is evaluated in a way which outlines the importance to be conceded to the «events» and the «actors' strategies» of history.
- Wallis-et-Futuna (1942-1961) ou comment le fait migratoire transforma le protectorat en TOM - Frédéric Angleviel p. 61-76 À partir de nouvelles sources archivistiques, nous présenterons la fin du protectorat de Wallis-et-Futuna, marquée par l'impact durable de la présence américaine. Après le départ des Américains en 1946, les Wallisiens et les Futuniens surent éviter les errements du cargo cult tout en intégrant de nouvelles pratiques relationnelles à leur organisation sociale très hiérarchisée. Cette période vit l'effondrement de la monoculture commerciale de l'archipel, l'instauration d'une migration de travail et l'apparition du fait politique. Le pouvoir coutumier, doublé depuis 1837 par l'influence spirituelle du clergé catholique et confronté depuis 1888 à l'influence temporelle de la résidence de France, accepta en effet en 1959 la mise en place d'institutions politiques occidentales. Le fait que le statut de 1961 soit aujourd'hui encore inchangé s'explique par une répartition rigidifiée des cinq pouvoirs en présence (chefferie, clergé, administration, négoce et politique) destinée initialement à les équilibrer.Thanks to new sources found in the archives, we will deal here with the final years of the protectorate in Wallis and Futuna, a period marked by the lasting impact of American presence. After their departure in 1946, Wallisians and Futunians knew how to avoid the erring ways of the cargo cult while integrating new relational practices to their highly stratified social organization. This transitional period witnessed the downfall of the commercial monoculture of the archipelago, the setting up of a migration scheme for workers and the emergence of political consciousness. Customary power – duplicated as it was by the spiritual influence of the Catholic clergy since 1837, and confronted to the temporal influence of the French resident since 1888 – indeed accepted the setting up of Western political institutions in 1959. If the 1961 statute remains unchanged to this day, the explanation lies in a highly rigid distribution of the five powers involved (customary, religious, administrative, commercial and finally political), initially aimed at keeping them in balance.
- Rites de passage à Wallis - Sophie Chave-Dartoen p. 77-90 La question des « rites de passage » est généralement considérée sous l'angle des spécificités de leur agencement ou de leur fonction sociale. Le problème est repris ici, à partir de l'étude des rites de mariage et de naissance à Wallis, pour montrer que ce qui importe, dans le système rituel que forment à Wallis les différents rites du cycle de vie, c'est moins le destin individuel, ou la reproduction de groupes sociaux antagonistes, que le renouvellement de la société elle-même à travers la prise en charge du premier enfant qui naît d'un couple.Rites de passage are generally studied for their specific organization or for their social function. In this paper I want to take this point further discussing a research carried out on Wallis island and looking at birth rituals and weddings. What is at stake during these life cycle rituals is less individual destiny or reproduction of antagonistic social groups than renewal of society itself through the caring of the first born child.
- Entrepreneurs des îles : développement des petites et moyennes entreprises à Wallis (Polynésie occidentale) - Paul Van Der Grijp p. 91-108 Récemment, le modèle du dilemme du marchand a été développé en tant que perspective analytique et appliqué à l'Asie du Sud-Est. Dans cet article, j'essaie de l'appliquer à la Polynésie occidentale où plusieurs insulaires qui, après avoir travaillé en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis ou en Nouvelle-Calédonie pour gagner un peu d'argent, ont plus tard ouvert une petite boutique dans leur village d'origine. En général, après un ou deux ans de partage généreux, de telles entreprises devaient fermer. J'analyse ce dilemme à travers des études de cas d'entrepreneurs indigènes appartenant à la société de Wallis ('Uvea) et créant des petites ou moyennes entreprises dans le commerce, l'agriculture ou la pêche sur leur île. On verra en particulier comment certains d'entre eux ont réussi à échapper à ce dilemme.Recently, the model of the trader's dilemma was developed as an analytical perspective and applied to Southeast Asia. The present paper seeks to apply this model inWestern Polynesia, where many islanders, after earning wages in Australia, New Zealand, the United States, or New Caledonia, return to open a small shop in their home village. Usually, after one or two years of generous sharing, such enterprises have to close down. I analyze this phenomenon through case studies of successful indigenous entrepreneurs on Wallis ('Uvea), with special attention to strategies they have used to cope with this dilemma.
- Bilan de la mise en valeur des ressources de la mer à Wallis-et-Futuna - Gilles Blanchet p. 110-121 À Wallis-et-Futuna, comme dans les autres pays insulaires du Pacifique Sud, les ressources du sol sont limitées et celles de la mer apparaissent prometteuses avec une zone économique exclusive (ZEE) qui s'étend jusqu'à 200 milles des côtes. Le développement de la pêche y est considéré comme un moyen privilégié de satisfaire les besoins alimentaires, de fournir des emplois et d'accroître les revenus. Il doit aussi permettre de ralentir les migrations en direction de la Nouvelle-Calédonie voisine qui s'inquiète de l'afflux d'une main-d'oeuvre venue concurrencer la sienne. Jusqu'ici, les efforts faits pour promouvoir la pêche n'ont pas débouché sur les résultats attendus et l'activité semble sur le déclin. Elle n'en conserve pas moins des potentialités qui pourraient être mieux mises en valeur à l'avenir.Like many island countries of the South Pacific,Wallis and Futuna have scarce land resources but control a large sea area endowed with promising marine resources. Fishing is officially considered as a means to better satisfy food needs, to create new jobs and to provide larger incomes to local people. It could.also slow down the migratory process to nearby New Caledonia of foreign people competing with Kanak manpower. All over the past years, many efforts have been made to promote the modernization and the expansion of fishing industry. So far, they have not been successful and fishing has failed to adapt to changing circumstances. It nevertheless encompasses true possibilities of development.
- Le fakamisimisi de Futuna ou l'esthétique du travail quotidien - Adriano Favole p. 123-139 Le but de cet article est d'examiner un genre inédit de la riche et vivante littérature orale futunienne : le fakamisimisi. Déclamé au cours des cérémonies redistributives appelées katoaga, le fakamisimisi est un texte qui présente de grandes difficultés de traduction et d'interprétation. À la différence des fakamatala, des mio¯ et d'autres genres de la littérature orale mieux connus, le fakamisimisi ne parle pas du passé pré-chrétien, de héros (to'a), de chefs (aliki) ou de divinités (atua). Il s'intéresse plutôt au travail quotidien des hommes et des femmes et aux produits de leur fatigue : les plantations de kava, d'ignames et de taros, l'élevage de cochons, etc., auxquels les différentes strophes sont dédiées. Récité par un aliki devant le mala'e du village recouvert de « biens » et de « richesses », le fakamisimisi se veut être une exaltation des produits du travail humain et des techniques permettant de les obtenir. À partir de la traduction et de l'interprétation d'un fakamisimisi composé et déclamé en 1997 à l'occasion d'un katoaga dans le village d'Ono (chefferie d'Alo), l'auteur réfléchit ici à la dimension esthétique (ou ethnoesthétique) des productions et des rites qui les célèbrent. Il avance la thèse selon laquelle l'importance de certains aspects de la coutume – tels les rites katoaga dans la société futunienne d'aujourd'hui – est à rechercher non seulement dans les « politiques de la tradition » et dans leur capacité de redistribuer les ressources et d'éviter l'apparition d'importantes inégalités sociales, mais aussi dans leur dimension esthétique et dans leur capacité de mise en valeur des techniques de production et des produits locaux vis-à-vis des marchandises du marché mondialisé.The aim of this article is to analyse a text of the rich and lively oral tradition of East Futuna, which has never been the object of an anthropological or linguistic study: the fakamisimisi. This text is pronounced by a chief in the village plaza (mala'e) where local «richness» is displayed during the redistributive ceremonies named katoaga. Unlike mio¯, fakamatalaand other kinds of Futunan oral performances, the fakamisimisiis not dealing with heroes (to'a), chiefs (aliki) or divinities (atua) of the pre-christian past. It deals with the everyday work of men and women and with the products of this work: kava, yam, taro, pigs etc., which are the central topics of the different stanzas of the poem. Starting out with the translation and interpretation of a fakamisimisiperformed in October 1997 during a katoagain Ono village (chiefdom of Alo), this article reflects upon the aesthetic (or ethno-aesthetic) dimension of human production and of Polynesian redistributive rites. It shows that one has to understand the importance of particular aspects of the «kustom» – such as the contemporary katoagarites in Futuna – not only in the light of the «politics of tradition», or as an efforts to avoid the spread of social and economic inequalities, but as a mean to stress the value of local products and processes against the standardized goods and activities of the globalised market.
- Histoires de Pulotu - Claire Moyse-Faurie p. 141-151 Pulotu, domaine des dieux ou lieu de séjour des morts, est un toponyme connu aussi bien en Polynésie qu'à Fidji. On ne sait s'il s'agit d'un lieu entièrement mythique ou de la réminiscence d'un endroit autrefois prospère. La tradition orale s'attache à relater sa richesse, les faits et gestes de ses habitants, et la façon dont on peut y séjourner de façon transitoire. Les deux textes wallisiens présentés ici ont été enregistrés en 2000 auprès d'Alikisio Liufau, du village de ‘Utufua àWallis.Pulotu, residence of the gods or sojourn of the dead is a placename known in Polynesia as well as in Fiji. It is not known whether it is an entirely mythical place or the remembrance of a formerly prosperous place. Oral tradition tells us about its wealth, the way of life of its inhabitants, and how you can stay there for a short while. The two Uvean texts presented here were recorded in 2000 from Alikisio Liufau who lives in ‘Utufua village in Wallis.
- Chanter la guerre à Wallis ('Uvea) - Raymond MAYER, Malino Nau, Eric Pambrun, Christophe Laurent p. 153-171 En se fondant sur un corpus de chants de l'île Wallis, cet article définit les modalités d'une « mémoire au présent » des faits de guerre se rapportant à différents types de conflits : entre Occidentaux (Deuxième Guerre mondiale), entre Wallisiens eux-mêmes, entre Wallisiens et Tongiens, et entre Wallisiens et Européens. Il met en évidence une compétence permanente à composer et à répéter des chants en fonction de l'actualité directe ou indirecte touchant la société insulaire.This article, based on a corpus of songs from the island of Wallis, defines the modalities of a « contemporary memory » of war deeds in various types of conflicts: between Westerners (the SecondWorldWar), between Wallisian people themselves, between Wallisians and Tongans and between Wallisians and Europeans. It points out a permanent skill in the composition and interpretation of songs in relation to events touching the society of this island in a direct or indirect way.
- Futuna, catalyseur de la symbiose des deux artistes : Aloi Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine - Christian Coiffier p. 173-186 Les arts non occidentaux sont à la mode avec l'ouverture du musée du quai Branly à Paris. Mais sait-on que depuis plus de quarante-cinq ans deux artistes, Aloi Pilioko et Nicolaï Michoutouchkine ont consacré toute leur énergie pour promouvoir l'art du Pacifique, sans parti pris entre les arts traditionnels et les arts contemporains ! Aloi Pilioko est originaire de l'île de ‘Uvea (Wallis) ; Nicolaï Michoutouchkine, français d'origine russe, est tombé sous le charme de l'île de Futuna. Nous verrons ainsi comment les îles Wallis-et-Futuna représentent le lieu de gestation de l'intérêt de ces deux artistes pour le Pacifique.Non Western art has become fashionable with the opening of the Quai Branly Museum in Paris. Nevertheless, in spite of this change in European attitudes, for more than forty-five years two artists, Aloi Pilioko and Nicolas Michoutouchkine, have devoted all their energy in order to promote Pacific art without favouring either traditional or contemporary art. We shall show how Wallis and Futuna islands have caused these two artists – Pilioko born on the ‘Uvea island(Wallis) and Michoutouchkine born in France of Russian decent – to succumb to the charm of Futuna.
Articles hors dossier
- Chants et jeux chantés pour enfants en qene drehu - Stéphanie Geneix-Rabault p. 187-206 Cet article, à partir d'entretiens de type ethnographique, d'observation directe et participante et d'analyse historiographique des données archivistiques disponibles, examine les questions de renouvellement et de permanence dans le répertoire que les Lifou adressent aux enfants. J'analyse les principes d'unité, de diversité, de collectif, de particularismes, de tradition et de modernité, d'une société, productrice de cette musique, en pleine mutation. La pratique de ce répertoire s'inscrit dans la tradition, mais tend néanmoins à assimiler et à relater des faits très contemporains, l'insérant alors dans la modernité. C'est pourquoi il reflète une surimpression d'apports hérités du passé et de l'actualité de chacune des interprètes.This article, based on ethnographics interviews, direct and active observations, and historiographic analysis of the available archived datum, examines the renewal and continuity questions in the nursery rhymes adressed by Lifou people to their children. I analyse the principles of unity, diversity, community, particularism, tradition and modernity, of a society producing this music in a deep mutation. The practice of these nursery rhymes is part of tradition, but nevertheless tends to integrate and relate some very contemporary facts, inserting them in modernity. That's the reason why it reflects a double exposure of elements inheriting from the past and of the actuality of each woman's current events.
- Chants et jeux chantés pour enfants en qene drehu - Stéphanie Geneix-Rabault p. 187-206
Comptes rendus d'ouvrages
- Judith M.Heimann, Le Dernier des Derniers. La vie extraordinaire de l'anthropologue Tom Harrisson - Gilles Bounoure p. 207
- John Friede, Gregory Hodgins, Philippe Peltier, Dirk Smidt, Robert L. Welsch, New Guinea Art,Masterpieces from the Jolika Collection of Marcia and John Friede - Gilles Bounoure p. 207-208
- Maléta Hombouy et Isabelle Goulou, Wanakat Kaori - L'enfant Kaori, conte kanak en français-iaai - Isabelle Leblic p. 208-209
- Hélène Guiot et Claude Stéfani, Les Objets océaniens, série polynésienne vol. 1 - Christian Coiffier p. 209-210
- Hélène Guiot et Claude Stéfani, 'Uvea-Wallis, une île pêchée par les dieux - Christian Coiffier p. 210-211
- William H. Davenport, Santa Cruz Island, Figure Sculpture and Its Social and Rituel Contexts - Gilles Bounoure p. 211-213
- William H. Davenport, Santa Cruz Island, Figure Sculpture and Its Social and Rituel Contexts - Christian Coiffier p. 213-215
- Jean-Luc Maurer (avec la collaboration de Marcel Magi et une contribution de Marie-Jo Siban), Les Javanais du Caillou. Des affres de l'exil aux aléas de l'intégration. Sociologie historique de la communauté indonésienne de Nouvelle-Calédonie - Bruno Saura p. 215-217
- Un terrien des îles. À propos de Jacques Barrau, JATBA revue d'ethnobiologie 42 - Isabelle Leblic p. 217-219
- Pierre Lemonnier, Le sabbat des lucioles. Sorcellerie, chamanisme et imaginaire cannibale en Nouvelle-Guinée - Denis Monnerie p. 219-221
- Hamid Mokaddem, Ce souffle venu des Ancêtres... L'oeuvre politique de Jean-Marie Tjibaou (1936-1989) - Adriano Favole p. 221-222
Actualités
- In memoriam Carlton Skinner (1913-2004) - Christian Coiffier p. 223-224
- Hommage à Bernard Juillerat - p. 224
- Compte-rendu de l'assemblée générale 2005 - p. 225-227
- Avis aux auteurs - p. 228
- Liste des ouvrages reçus - p. 229-231
- Catalogue 2006 des publications de la Société des Océanistes - p. 232-234
- Vient de paraître - p. 235-237