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Le 14 avril 2006, le Parlement a définitivement adopté la loi sur les parcs nationaux, les parcs naturels marins et les parcs naturels régionaux. Ce texte consacre une nouvelle catégorie juridique d'aires protégées spécifiquement consacrée au développement durable et à la protection du milieu marin. La France, troisième domaine maritime au monde, dispose dorénavant d'un outil juridique susceptible de rattraper son retard en la matière et de se conformer à ses obligations internationales et communautaires. Les parcs naturels marins, qui devraient se développer rapidement, se différencient sur plusieurs points des aires protégées existantes, tant sur le plan juridique qu'au niveau institutionnel. Le milieu marin, longtemps ignoré par les politiques publiques de protection de la nature, devrait ainsi bénéficier d'une attention particulière au cours des prochaines années.

Le dispositif de répression des pollutions marines volontaires a été récemment renforcé et son efficacité a déjà conduit à plusieurs condamnations en première instance. L'auteur propose d'établir un bilan de cette application au travers des arrêts de la cour d'appel de Rennes dans les affaires relatives au Voltaire, au Dobrudja et au Nova Hollandia. Ces affaires sont les premiers cas pour pollution par rejet illégal d'hydrocarbures portés en appel devant la cour d'appel de Rennes depuis l'affaire du Traquair en 1996 et la Cour s'est livrée à une analyse très poussée des éléments de preuves apportées par les parties.

L'environnement est l'affaire de tous, il en résulte un droit qui est depuis peu de nature constitutionnelle mais aussi un devoir des citoyens de demander des informations sur l'environnement. Depuis une vingtaine d'années, les relations entre information et secret défense, notamment dans le domaine nucléaire se sont transformées. Présentation de l'évolution historique du secret à la transparence puis du renforcement du droit à l'information sur l'environnement qui crée une nouvelle dialectique face au secret.