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La nouvelle loi d'orientation agricole de janvier 2006 comprend nombre de dispositions concernant l'environnement, comme cela était déjà le cas avec la précédente loi du même genre en 1999. Parmi celles-ci la possibilité nouvelle d'introduire des obligations relatives à la protection et l'entretien de l'environnement dans certains baux ruraux, doit être remarquée. Les dispositions relatives aux biocarburants ne manquent pas d'intérêt non plus, mais sont sans doute encore trop timides, comme les mesures d'encouragement à l'agriculture biologique. Pourtant, la loi n'est pas toute verte, puisqu'il faut noter qu'elle a été l'occasion d'affaiblir des mesures protectrices de l'environnement antérieures, dans le domaine des ICPE, comme dans celui du droit des phytosanitaires où la loi porte un sale coup aux produits et techniques les moins polluants pour protéger les plantes.

La modernité et le caractère de complétude de la législation environnementale chinoise surprennent. La Constitution impose à l'Etat de protéger et d'améliorer l'environnement, de prévenir la pollution, d'assurer l'utilisation rationnelle des ressources naturelles... La Chine est partie aux principales conventions internationales. Ses grandes lois sectorielles, sur l'air, l'eau ou les déchets, régulièrement révisées, sont assorties, déjà, de dispositifs plus transversaux tels qu'une loi générale sur la protection de l'environnement et une autre sur les études d'impact qui couvre tant les plans et programmes que les projets individuels. Les premiers éléments d'instruments économiques rejoignent responsabilité civile et pénale, tout comme quelques manifestations du principe de précaution.

Nombreux sont les écrivains qui traitent de l'expérimentation animale avec beaucoup d'humour notamment Bernard Werber, dans son ouvrage « Nos amis les humains » (Le livre de Poche, Paris, mai 2005, p. 32 et s.), en ces termes : «Il y a des images qui ne s'inventent pas. Vous exposez des hamsters pendant des heures sous des lampes UV pour l'effet des crèmes solaires. C'est vrai ou faux ? C'est pour mieux te faire bronzer, mon enfant ». Mais avant de se pencher sur le droit de l'expérimentation animale, encore faut-il être convaincu par le statut de l'animal en droit positif français, largement sujet à controverse. Optant pour une approche plus sérieuse, des auteurs préciseront que la question de l'expérimentation animale suscite continuellement le déchaînement des passions à tel point qu'il est difficile d'envisager actuellement une saisine appropriée par le droit d'un tel domaine. Comment ce thème intégrant un certain nombre d'enjeux entretient-il ses rapports avec le droit ? Et les autorités publiques ont-elles réellement su jusqu'à présent appréhender de manière pertinente une telle problématique majeure dans notre société ?